Pays

Éthiopie

1350 espèces

L'Éthiopie, en forme longue la république démocratique fédérale d'Éthiopie est un État de la Corne de l'Afrique.

Géographie physique

D'une superficie de quelque 1 137 000 km2, l'Éthiopie se situe entre 3° N et 14° N à équidistance de l'équateur et du tropique du Cancer. Située sur la partie africaine de la vallée du Grand Rift, abritant la dépression de l'Afar au point de rencontre de trois plaques tectoniques et drainant les principaux cours d'eau de la Corne de l'Afrique, l'Éthiopie dispose d'un environnement très diversifié.

La topographie s'étend ainsi du désert du Danakil à 120 m sous le niveau de la mer aux sommets enneigés du mont Ras Dashan culminant à 4 550 m. Le relief du pays combine hauts plateaux (notamment le plateau central situé à une altitude variant entre 1 800 et 3 000 m), massifs et canyons escarpés, régions volcaniques, savanes, zones désertiques et hautes plaines verdoyantes.

Le pays a été exploré et cartographié de 1838 à 1848 par Antoine d'Abbadie.

Climats

De par son positionnement en zone tropicale, son relief et sa proximité avec l'océan Indien, l'Éthiopie possède une large variété de climats. Globalement, seules les régions du sud-ouest disposent d'un climat de type tropical, les climats des autres zones étant influencés par l'altitude et la mousson de l'océan Indien.

On distingue généralement six zones climatiques majeures sur l'ensemble du territoire :

  • alpine, au-dessus de 3 800 m, la température y est en moyenne de 5°C et le climat de type alpin ;
  • tempérée subalpine, jusqu'à 1 400 m, d'une température moyenne de 15°C ;
  • tropicale, entre de 500 m et 1 000 m d'altitude, d'une température moyenne de 30°C ;
  • tropicale de savane, entre 100 m et 1 400 m d'altitude ;
  • semi-désertique entre 100 m et 800 m d'altitude, le climat est semi-aride dans ces deux zones ;
  • désertique entre −130 m et 100 m d'altitude, le climat y est de type aride et la température moyenne atteint les 40°C.

Les plateaux du nord et le Choa central, qui constituent le cœur de l'Éthiopie historique, sont soumis à des précipitations abondantes (moyenne annuelle supérieure à 1 000 mm) durant la mousson d'été (fin juin à fin septembre), suivi d'une saison sèche jusqu'en février. La mousson pénètre le pays par le sud-ouest avant de précipiter à la rencontre des hauts-plateaux, épargnant ainsi les plaines du Danakil sur le versant est au climat aride.

Du fait du relief du pays, les basses terres à l'est et au sud-est sont ainsi généralement soumises à des climats plus arides que les hauts plateaux. La région de l'Ogaden au sud-est bénéficie de précipitations plus faibles au printemps et en automne, le climat y est de type semi-désertique (moyenne annuelle entre 50 et 300 mm seulement). Les régions du sud et du sud-ouest du pays sont moins sensibles à la mousson. Le climat y est de type tropical, les pluies y sont intermittentes et l'humidité élevée.

Faune

On dénombre en Éthiopie un nombre important d'espèces endémiques tout aussi bien chez les mammifères que chez les oiseaux qui constituent la faune éthiopienne. La biodiversité des espèces est notamment due à l'implantation de l'activité humaine à des zones assez délimitées.

À cet égard il est possible de distinguer les massifs montagneux des basses terres périphériques. Sur les hauts plateaux, la présence humaine a au cours de l'histoire modifié l'environnement par sa pratique agricole sédentaire ; certaines régions au relief escarpé ont elles été naturellement protégées, c'est le cas notamment du massif du Simien, qui constitue aujourd'hui un parc naturel où prospèrent de nombreuses espèces endémiques (notamment le bouquetin walia (Capra walie), le loup d'Abyssinie (Canis simensis), le nyala de montagne (Tragelaphus buxtoni), le corbeau corbivau (Corvus crassirostris), le babouin gelada).

Les pratiques nomades dans les basses terres privilégiant l'élevage ont eu beaucoup moins d'impact sur son environnement. On dénombre aujourd'hui neuf parcs nationaux, trois sanctuaires et huit réserves sauvages sur l'ensemble du territoire.

Géographie administrative

Depuis l'entrée en vigueur de la constitution éthiopienne de 1994, l'Éthiopie repose sur un système fédéral et est divisée en dix régions et deux « villes-régions » indiquées par des astérisques :

Chacune des régions dispose de son propre gouvernement et d'un droit constitutionnel à l'autodétermination et à la sécession. Ces dispositions, bien que théoriques, marquent la fin du processus de centralisation ayant commencé sous Téwodros II. Elles reflètent la nature des mouvements ayant combattu le gouvernement central durant la guerre civile de 1974 à 1991, essentiellement régionalistes, nationalistes, autonomistes, voire indépendantistes.

Les régions administratives remplacent depuis 1994 l'ancien système des provinces établi par Haïlé Sélassié Ier. Leurs noms sont parfois encore employés de nos jours pour désigner un lieu dans le pays. Ces régions sont divisées à leur tour en 68 zones administratives sur l'ensemble du territoire. Le pays est en outre subdivisé en 550 woredas et six woredas spéciaux. Il s'agit en fait de l'équivalent d'un canton ou d'un district. Les woredas sont elles-mêmes divisées en Qebelé qui représente une municipalité ou un quartier.

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L'Éthiopie, en forme longue la république démocratique fédérale d'Éthiopie est un État de la Corne de l'Afrique.

Géographie physique

D'une superficie de quelque 1 137 000 km2, l'Éthiopie se situe entre 3° N et 14° N à équidistance de l'équateur et du tropique du Cancer. Située sur la partie africaine de la vallée du Grand Rift, abritant la dépression de l'Afar au point de rencontre de trois plaques tectoniques et drainant les principaux cours d'eau de la Corne de l'Afrique, l'Éthiopie dispose d'un environnement très diversifié.

La topographie s'étend ainsi du désert du Danakil à 120 m sous le niveau de la mer aux sommets enneigés du mont Ras Dashan culminant à 4 550 m. Le relief du pays combine hauts plateaux (notamment le plateau central situé à une altitude variant entre 1 800 et 3 000 m), massifs et canyons escarpés, régions volcaniques, savanes, zones désertiques et hautes plaines verdoyantes.

Le pays a été exploré et cartographié de 1838 à 1848 par Antoine d'Abbadie.

Climats

De par son positionnement en zone tropicale, son relief et sa proximité avec l'océan Indien, l'Éthiopie possède une large variété de climats. Globalement, seules les régions du sud-ouest disposent d'un climat de type tropical, les climats des autres zones étant influencés par l'altitude et la mousson de l'océan Indien.

On distingue généralement six zones climatiques majeures sur l'ensemble du territoire :

  • alpine, au-dessus de 3 800 m, la température y est en moyenne de 5°C et le climat de type alpin ;
  • tempérée subalpine, jusqu'à 1 400 m, d'une température moyenne de 15°C ;
  • tropicale, entre de 500 m et 1 000 m d'altitude, d'une température moyenne de 30°C ;
  • tropicale de savane, entre 100 m et 1 400 m d'altitude ;
  • semi-désertique entre 100 m et 800 m d'altitude, le climat est semi-aride dans ces deux zones ;
  • désertique entre −130 m et 100 m d'altitude, le climat y est de type aride et la température moyenne atteint les 40°C.

Les plateaux du nord et le Choa central, qui constituent le cœur de l'Éthiopie historique, sont soumis à des précipitations abondantes (moyenne annuelle supérieure à 1 000 mm) durant la mousson d'été (fin juin à fin septembre), suivi d'une saison sèche jusqu'en février. La mousson pénètre le pays par le sud-ouest avant de précipiter à la rencontre des hauts-plateaux, épargnant ainsi les plaines du Danakil sur le versant est au climat aride.

Du fait du relief du pays, les basses terres à l'est et au sud-est sont ainsi généralement soumises à des climats plus arides que les hauts plateaux. La région de l'Ogaden au sud-est bénéficie de précipitations plus faibles au printemps et en automne, le climat y est de type semi-désertique (moyenne annuelle entre 50 et 300 mm seulement). Les régions du sud et du sud-ouest du pays sont moins sensibles à la mousson. Le climat y est de type tropical, les pluies y sont intermittentes et l'humidité élevée.

Faune

On dénombre en Éthiopie un nombre important d'espèces endémiques tout aussi bien chez les mammifères que chez les oiseaux qui constituent la faune éthiopienne. La biodiversité des espèces est notamment due à l'implantation de l'activité humaine à des zones assez délimitées.

À cet égard il est possible de distinguer les massifs montagneux des basses terres périphériques. Sur les hauts plateaux, la présence humaine a au cours de l'histoire modifié l'environnement par sa pratique agricole sédentaire ; certaines régions au relief escarpé ont elles été naturellement protégées, c'est le cas notamment du massif du Simien, qui constitue aujourd'hui un parc naturel où prospèrent de nombreuses espèces endémiques (notamment le bouquetin walia (Capra walie), le loup d'Abyssinie (Canis simensis), le nyala de montagne (Tragelaphus buxtoni), le corbeau corbivau (Corvus crassirostris), le babouin gelada).

Les pratiques nomades dans les basses terres privilégiant l'élevage ont eu beaucoup moins d'impact sur son environnement. On dénombre aujourd'hui neuf parcs nationaux, trois sanctuaires et huit réserves sauvages sur l'ensemble du territoire.

Géographie administrative

Depuis l'entrée en vigueur de la constitution éthiopienne de 1994, l'Éthiopie repose sur un système fédéral et est divisée en dix régions et deux « villes-régions » indiquées par des astérisques :

Chacune des régions dispose de son propre gouvernement et d'un droit constitutionnel à l'autodétermination et à la sécession. Ces dispositions, bien que théoriques, marquent la fin du processus de centralisation ayant commencé sous Téwodros II. Elles reflètent la nature des mouvements ayant combattu le gouvernement central durant la guerre civile de 1974 à 1991, essentiellement régionalistes, nationalistes, autonomistes, voire indépendantistes.

Les régions administratives remplacent depuis 1994 l'ancien système des provinces établi par Haïlé Sélassié Ier. Leurs noms sont parfois encore employés de nos jours pour désigner un lieu dans le pays. Ces régions sont divisées à leur tour en 68 zones administratives sur l'ensemble du territoire. Le pays est en outre subdivisé en 550 woredas et six woredas spéciaux. Il s'agit en fait de l'équivalent d'un canton ou d'un district. Les woredas sont elles-mêmes divisées en Qebelé qui représente une municipalité ou un quartier.

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