Pays

Grèce

1099 espèces

La Grèce, aussi appelée Hellas ou francisé en Hellade, en forme longue la République hellénique, est un pays d’Europe du Sud et des Balkans.

Géographie

La Grèce est située à l'extrémité sud-est des Balkans, approximativement entre 34°48′ à 41°45′ de latitude nord et de 19°00′ à 28°30′ de longitude est. Elle a une superficie de 131 957 km2 (3,3 % de la superficie de l'Union européenne). Ses côtes sont longues de 15 000 km.

Son territoire comprend trois unités géographiques : la Grèce continentale, la presqu'île du Péloponnèse et les îles qui représentent un cinquième de la superficie totale du pays. Les côtes grecques sont bordées à l'ouest par la mer Ionienne et à l'est par la mer Égée où se trouvent la majorité des îles grecques. Les seules îles de l'Égée à ne pas être grecques sont Imbros et Ténédos. Le nombre d'îles en Grèce varie selon la définition choisie : 9 841 selon l'ambassade de Grèce en France ou 3 000 dont 777 dignes d'intérêt selon certains guides. Au recensement de 2001, 169 îles étaient habitées, mais un tiers d'entre elles comptaient moins de cinquante habitants. La taille de ces îles habitées va de 3 km2 pour la plus petite Délos (qui jouit d'un statut particulier) à 8 263 km2 pour la Crète. Aucun point de la Grèce n’est éloigné de plus de cent kilomètres de la mer, dans le Péloponnèse cette distance n'est même que d'une cinquantaine de kilomètres tandis qu'en Grèce centrale elle peut atteindre soixante kilomètres.

La Grèce a des frontières terrestres avec l’Albanie (216 km) au nord-ouest, la Macédoine du Nord (245 km) au nord, la Bulgarie (474 km) et la Turquie européenne (203 km) au nord-est. Le pays a des frontières maritimes avec l'Albanie, l'Italie, la Libye, l'Égypte et la Turquie (cette dernière est la source du contentieux gréco-turc en mer Égée).

Relief

La Grèce est située à la rencontre des plaques tectoniques africaine et eurasiatique. Durant le Mésozoïque, elle était recouverte par l'océan Téthys dont la mer Méditerranée est un vestige. Le rapprochement entre les plaques a créé le mouvement alpin dont les montagnes de Grèce font partie. Ce mouvement a entraîné la fracture de la plaque eurasiatique créant la plaque de la mer Égée. Il a aussi créé d'immenses nappes de charriage qui font que l'ouest de la Grèce est constitué de calcaire et flysch plissés et l'est de massifs cristallins et métamorphiques. Le mouvement tectonique se poursuit (4 cm par an) et est cause de tremblements de terre réguliers : la moitié des secousses annuelles en Europe ont lieu en Grèce. Les Cyclades (excepté le volcanisme de Santorin) sont les moins menacées par les séismes. Deux failles sont très actives : la première parcourt l'Égée d'est en ouest (de Rhodes à l'ouest de la Crète) puis remonte le long du Péloponnèse jusqu'à Corfou ; la seconde va des Dardanelles aux Sporades puis rejoint le golfe de Corinthe. Le tremblement de terre de Céphalonie et Zante du 18 août 1953 atteignit 7,2 sur l'échelle de Richter et fit 476 morts. Trois ans plus tard, Amorgós fut touchée par un séisme de magnitude 7,5 et eut à déplorer 53 morts.

Le mouvement alpin et les charriages se sont accompagnés durant les trois derniers millions d'années de la création de nombreuses failles ainsi que de fossés d'effondrement envahis principalement par la mer, mais entraînant aussi la mise en place du réseau hydrographique actuel. À la fin de la glaciation de Würm, la remontée des eaux d'une centaine de mètres a dessiné les côtes actuelles, ainsi que les plaines littorales et les deltas des fleuves.

Entre 70 et 80 % du territoire grec sont montagneux, ce qui fait du pays le sixième le plus montagneux d'Europe. Cependant, ces montagnes, plutôt massives et aux pentes abruptes, sont considérées comme d'altitude « moyenne ». 43 % des communes grecques sont situées au-dessus des 800 m donc en « montagne », et 27 % entre 400 et 800 m donc en « semi-montagne ». Vingt-neuf sommets dépassent les 2 000 m. Le mont Olympe est le point culminant de Grèce avec 2 917 m.

Les monts du Pinde forment la chaîne centrale du pays, avec une altitude moyenne de 2 650 m. Seul le col de Qatara (« malédiction » en français) permet de les franchir, à 1 700 m. Ils sont, avec les massifs du Parnon et du Taygète dans le Péloponnèse et des Lefká Óri en Crète, puis les îles de Kárpathos et Rhodes une prolongation de l'arc alpin et des Alpes dinariques. Le nord de la Grèce présente une autre chaîne de montagnes, les monts du Rhodope, entre 1 800 et 2 300 m, à cheval sur la Macédoine-Orientale-et-Thrace.

On trouve en Grèce de nombreux canyons et autres paysages karstiques, dont les Météores et les gorges de Vikos.

Les zones de plaine ou de faible pente sont relativement peu répandues en Grèce (20 à 30 % de la superficie). Les grandes plaines alluviales se trouvent principalement en Thessalie, en Macédoine et en Thrace et le long de la côte orientale du Péloponnèse. En raison des mouvements tectoniques du Pliocène et du Quaternaire, elles sont généralement peu étendues : la largeur de la plaine de Macédoine n'excède jamais les 100 km. Dans les plaines, l'eau a longtemps posé problème. Dans les poljés (bassins du Stymphale, de Tripoli ou du lac Copaïs par exemple), les ponors étaient (avant les travaux du XIXe siècle) incapables d'évacuer les pluies d'hiver qui créaient des lacs saisonniers et des marais. Les grandes plaines (Thessalie, Macédoine et Thrace) sont coupées par de petits reliefs montagneux qui obligent les eaux de pluie d'hiver à s'écouler dans d'étroites gorges. Avant les travaux d'aménagement, elles étaient retenues en amont des gorges, créant aussi des lacs saisonniers. D'importants travaux de drainage et d'irrigation ont été menés depuis le milieu du XIXe siècle et se sont accélérés d'abord dans les années 1920 puis les années 1960 afin de rendre les plaines grecques utilisables pour la culture et non plus seulement pour l'élevage comme c'était traditionnellement le cas.

Climat

La Grèce a un climat typiquement méditerranéen (hivers doux et humides et étés chauds et secs). Cependant, on trouve une variété de sous-climats liés au relief ; les chaînes du Pinde, Taygète, Parnon et Lefká Óri bloquant les influences venues de l'ouest et plus chargées en précipitations.

Les hivers sont plus froids sur le nord du pays : isotherme de janvier à 3 °C sur les Rhodopes, 4 °C sur l'ensemble des plaines du nord, 7 °C en Thessalie, 10 °C pour la Grèce centrale et la région d'Athènes et isotherme de janvier à 13 °C pour la Crète et les Cyclades. Cette situation est liée à l'influence des Balkans au nord et de l'Afrique au sud. Le relief joue à nouveau un rôle pour les différences de température l'été. Le nord-est reste le plus frais (isotherme de juillet à 24 °C pour la Thrace) mais aussi le nord-ouest (isotherme à 25 °C pour l'Épire et toute la côte ionienne). La Thessalie (et jusqu'à Thessalonique au nord), la Grèce centrale, l'Attique et tout le Péloponnèse sont dans l'isotherme à 27 °C, avec une bulle à 28 °C pour la Laconie. Les vents du nord rafraîchissent les températures pour l'Égée.

Comme dans toutes les régions méditerranéennes, la Grèce est balayée par des vents périodiques violents. Le meltémi souffle du nord vers la mer Méditerranée. Il naît lorsqu'un anticyclone se forme sur les Balkans et une dépression au-dessus de la Turquie. Il rafraîchit l'atmosphère et dégage le ciel. Il peut souffler par rafales entre 60 et 90 km/h. Le vent de secteur sud, nommé Sirocco, provient du désert africain et apporte de fortes chaleurs sur le pays.

Les precipitations se produisent durant l'automne et l'hiver, le printemps et l'été sont secs.

Le versant ouest ionien (Épire, Étolie-Acarnanie, ouest du Péloponnèse et ouest de la Crète) est le plus arrosé, avec une pluviométrie entre 1 000 et 1 400 mm de pluie par an. Le nord-est du pays (Thrace, Chalcidique, est de l'Eubée parfois jusqu'à Tinos et Andros) reçoit des dépressions lui assurant une pluviométrie de 800 à 1 400 mm de pluie par an, en fonction de l'altitude. La région la plus sèche va donc de l'Attique aux Cyclades (400 à 600 mm de pluie par an).

Faune et flore

Les forêts couvrent un cinquième du territoire du pays. Parmi les 200 espèces d'arbres, les principaux sont le pin, l'olivier, le peuplier argenté, le cyprès, le châtaignier et le sapin. Ses 65 000 km2 sont largement inférieurs aux surfaces des autres pays européens et constamment menacés par la pression immobilière et les incendies de forêts (tels ceux de 2007). Huit mille hectares sont encore une forêt primaire, principalement dans les Rhodopes.

La Grèce est un des pays méditerranéens qui a le mieux conservé sa biodiversité. Plus de 6 000 végétaux sont recensés dont 4 050 espèces sauvages, 800 d’entre elles sont protégées. On compte aussi 900 espèces animales dont deux cents protégées. Certaines sont endémiques ou dont les derniers représentants sont en Grèce (Phoque moine de Méditerranée, tortue carette) ; 28 des 36 espèces d'aigles européens vivent dans le ciel de Grèce. De nombreuses espèces animales ou végétales découvertes ou décrites en Grèce ont reçu pour épithète spécifique graecus, graeca ou graecum (« grec/grecque » en latin).

La protection de la nature est un phénomène ancien (1932 : premières lois de protection ; 1937 : premiers parcs nationaux). En 2009, le pays compte neuf parcs nationaux et dix réserves aquatiques. Quatre cents zones supplémentaires ont été protégées dans le cadre du plan européen Natura 2000. Cependant, la réalité est différente : les activités humaines (chasse, agriculture, urbanisation, tourisme, etc.) empiètent sans grande crainte de représailles légales sur les zones protégées.

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La Grèce, aussi appelée Hellas ou francisé en Hellade, en forme longue la République hellénique, est un pays d’Europe du Sud et des Balkans.

Géographie

La Grèce est située à l'extrémité sud-est des Balkans, approximativement entre 34°48′ à 41°45′ de latitude nord et de 19°00′ à 28°30′ de longitude est. Elle a une superficie de 131 957 km2 (3,3 % de la superficie de l'Union européenne). Ses côtes sont longues de 15 000 km.

Son territoire comprend trois unités géographiques : la Grèce continentale, la presqu'île du Péloponnèse et les îles qui représentent un cinquième de la superficie totale du pays. Les côtes grecques sont bordées à l'ouest par la mer Ionienne et à l'est par la mer Égée où se trouvent la majorité des îles grecques. Les seules îles de l'Égée à ne pas être grecques sont Imbros et Ténédos. Le nombre d'îles en Grèce varie selon la définition choisie : 9 841 selon l'ambassade de Grèce en France ou 3 000 dont 777 dignes d'intérêt selon certains guides. Au recensement de 2001, 169 îles étaient habitées, mais un tiers d'entre elles comptaient moins de cinquante habitants. La taille de ces îles habitées va de 3 km2 pour la plus petite Délos (qui jouit d'un statut particulier) à 8 263 km2 pour la Crète. Aucun point de la Grèce n’est éloigné de plus de cent kilomètres de la mer, dans le Péloponnèse cette distance n'est même que d'une cinquantaine de kilomètres tandis qu'en Grèce centrale elle peut atteindre soixante kilomètres.

La Grèce a des frontières terrestres avec l’Albanie (216 km) au nord-ouest, la Macédoine du Nord (245 km) au nord, la Bulgarie (474 km) et la Turquie européenne (203 km) au nord-est. Le pays a des frontières maritimes avec l'Albanie, l'Italie, la Libye, l'Égypte et la Turquie (cette dernière est la source du contentieux gréco-turc en mer Égée).

Relief

La Grèce est située à la rencontre des plaques tectoniques africaine et eurasiatique. Durant le Mésozoïque, elle était recouverte par l'océan Téthys dont la mer Méditerranée est un vestige. Le rapprochement entre les plaques a créé le mouvement alpin dont les montagnes de Grèce font partie. Ce mouvement a entraîné la fracture de la plaque eurasiatique créant la plaque de la mer Égée. Il a aussi créé d'immenses nappes de charriage qui font que l'ouest de la Grèce est constitué de calcaire et flysch plissés et l'est de massifs cristallins et métamorphiques. Le mouvement tectonique se poursuit (4 cm par an) et est cause de tremblements de terre réguliers : la moitié des secousses annuelles en Europe ont lieu en Grèce. Les Cyclades (excepté le volcanisme de Santorin) sont les moins menacées par les séismes. Deux failles sont très actives : la première parcourt l'Égée d'est en ouest (de Rhodes à l'ouest de la Crète) puis remonte le long du Péloponnèse jusqu'à Corfou ; la seconde va des Dardanelles aux Sporades puis rejoint le golfe de Corinthe. Le tremblement de terre de Céphalonie et Zante du 18 août 1953 atteignit 7,2 sur l'échelle de Richter et fit 476 morts. Trois ans plus tard, Amorgós fut touchée par un séisme de magnitude 7,5 et eut à déplorer 53 morts.

Le mouvement alpin et les charriages se sont accompagnés durant les trois derniers millions d'années de la création de nombreuses failles ainsi que de fossés d'effondrement envahis principalement par la mer, mais entraînant aussi la mise en place du réseau hydrographique actuel. À la fin de la glaciation de Würm, la remontée des eaux d'une centaine de mètres a dessiné les côtes actuelles, ainsi que les plaines littorales et les deltas des fleuves.

Entre 70 et 80 % du territoire grec sont montagneux, ce qui fait du pays le sixième le plus montagneux d'Europe. Cependant, ces montagnes, plutôt massives et aux pentes abruptes, sont considérées comme d'altitude « moyenne ». 43 % des communes grecques sont situées au-dessus des 800 m donc en « montagne », et 27 % entre 400 et 800 m donc en « semi-montagne ». Vingt-neuf sommets dépassent les 2 000 m. Le mont Olympe est le point culminant de Grèce avec 2 917 m.

Les monts du Pinde forment la chaîne centrale du pays, avec une altitude moyenne de 2 650 m. Seul le col de Qatara (« malédiction » en français) permet de les franchir, à 1 700 m. Ils sont, avec les massifs du Parnon et du Taygète dans le Péloponnèse et des Lefká Óri en Crète, puis les îles de Kárpathos et Rhodes une prolongation de l'arc alpin et des Alpes dinariques. Le nord de la Grèce présente une autre chaîne de montagnes, les monts du Rhodope, entre 1 800 et 2 300 m, à cheval sur la Macédoine-Orientale-et-Thrace.

On trouve en Grèce de nombreux canyons et autres paysages karstiques, dont les Météores et les gorges de Vikos.

Les zones de plaine ou de faible pente sont relativement peu répandues en Grèce (20 à 30 % de la superficie). Les grandes plaines alluviales se trouvent principalement en Thessalie, en Macédoine et en Thrace et le long de la côte orientale du Péloponnèse. En raison des mouvements tectoniques du Pliocène et du Quaternaire, elles sont généralement peu étendues : la largeur de la plaine de Macédoine n'excède jamais les 100 km. Dans les plaines, l'eau a longtemps posé problème. Dans les poljés (bassins du Stymphale, de Tripoli ou du lac Copaïs par exemple), les ponors étaient (avant les travaux du XIXe siècle) incapables d'évacuer les pluies d'hiver qui créaient des lacs saisonniers et des marais. Les grandes plaines (Thessalie, Macédoine et Thrace) sont coupées par de petits reliefs montagneux qui obligent les eaux de pluie d'hiver à s'écouler dans d'étroites gorges. Avant les travaux d'aménagement, elles étaient retenues en amont des gorges, créant aussi des lacs saisonniers. D'importants travaux de drainage et d'irrigation ont été menés depuis le milieu du XIXe siècle et se sont accélérés d'abord dans les années 1920 puis les années 1960 afin de rendre les plaines grecques utilisables pour la culture et non plus seulement pour l'élevage comme c'était traditionnellement le cas.

Climat

La Grèce a un climat typiquement méditerranéen (hivers doux et humides et étés chauds et secs). Cependant, on trouve une variété de sous-climats liés au relief ; les chaînes du Pinde, Taygète, Parnon et Lefká Óri bloquant les influences venues de l'ouest et plus chargées en précipitations.

Les hivers sont plus froids sur le nord du pays : isotherme de janvier à 3 °C sur les Rhodopes, 4 °C sur l'ensemble des plaines du nord, 7 °C en Thessalie, 10 °C pour la Grèce centrale et la région d'Athènes et isotherme de janvier à 13 °C pour la Crète et les Cyclades. Cette situation est liée à l'influence des Balkans au nord et de l'Afrique au sud. Le relief joue à nouveau un rôle pour les différences de température l'été. Le nord-est reste le plus frais (isotherme de juillet à 24 °C pour la Thrace) mais aussi le nord-ouest (isotherme à 25 °C pour l'Épire et toute la côte ionienne). La Thessalie (et jusqu'à Thessalonique au nord), la Grèce centrale, l'Attique et tout le Péloponnèse sont dans l'isotherme à 27 °C, avec une bulle à 28 °C pour la Laconie. Les vents du nord rafraîchissent les températures pour l'Égée.

Comme dans toutes les régions méditerranéennes, la Grèce est balayée par des vents périodiques violents. Le meltémi souffle du nord vers la mer Méditerranée. Il naît lorsqu'un anticyclone se forme sur les Balkans et une dépression au-dessus de la Turquie. Il rafraîchit l'atmosphère et dégage le ciel. Il peut souffler par rafales entre 60 et 90 km/h. Le vent de secteur sud, nommé Sirocco, provient du désert africain et apporte de fortes chaleurs sur le pays.

Les precipitations se produisent durant l'automne et l'hiver, le printemps et l'été sont secs.

Le versant ouest ionien (Épire, Étolie-Acarnanie, ouest du Péloponnèse et ouest de la Crète) est le plus arrosé, avec une pluviométrie entre 1 000 et 1 400 mm de pluie par an. Le nord-est du pays (Thrace, Chalcidique, est de l'Eubée parfois jusqu'à Tinos et Andros) reçoit des dépressions lui assurant une pluviométrie de 800 à 1 400 mm de pluie par an, en fonction de l'altitude. La région la plus sèche va donc de l'Attique aux Cyclades (400 à 600 mm de pluie par an).

Faune et flore

Les forêts couvrent un cinquième du territoire du pays. Parmi les 200 espèces d'arbres, les principaux sont le pin, l'olivier, le peuplier argenté, le cyprès, le châtaignier et le sapin. Ses 65 000 km2 sont largement inférieurs aux surfaces des autres pays européens et constamment menacés par la pression immobilière et les incendies de forêts (tels ceux de 2007). Huit mille hectares sont encore une forêt primaire, principalement dans les Rhodopes.

La Grèce est un des pays méditerranéens qui a le mieux conservé sa biodiversité. Plus de 6 000 végétaux sont recensés dont 4 050 espèces sauvages, 800 d’entre elles sont protégées. On compte aussi 900 espèces animales dont deux cents protégées. Certaines sont endémiques ou dont les derniers représentants sont en Grèce (Phoque moine de Méditerranée, tortue carette) ; 28 des 36 espèces d'aigles européens vivent dans le ciel de Grèce. De nombreuses espèces animales ou végétales découvertes ou décrites en Grèce ont reçu pour épithète spécifique graecus, graeca ou graecum (« grec/grecque » en latin).

La protection de la nature est un phénomène ancien (1932 : premières lois de protection ; 1937 : premiers parcs nationaux). En 2009, le pays compte neuf parcs nationaux et dix réserves aquatiques. Quatre cents zones supplémentaires ont été protégées dans le cadre du plan européen Natura 2000. Cependant, la réalité est différente : les activités humaines (chasse, agriculture, urbanisation, tourisme, etc.) empiètent sans grande crainte de représailles légales sur les zones protégées.

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