Région

Groenland

205 espèces

Le Groenland est un pays constitutif du royaume du Danemark et un territoire d'outre-mer associé à l'Union européenne, situé entre les océans Arctique et Atlantique, à l'est de l'archipel Arctique, au nord-est de l'Amérique du Nord.

Localisation et frontières

Le Groenland est situé au nord-est de l'Amérique du Nord, entre les latitudes 59° et 83° N et les longitudes 11° et 74° W. Il est bordé au sud-est par l'océan Atlantique, à l'est par la mer du Groenland, au nord par l'océan Arctique et à l'ouest par la mer de Baffin. Il est frontalier du Canada à l'ouest, de l'autre côté de la mer de Baffin, et de l'Islande à l'est, dans l'océan Atlantique.

La superficie totale du Groenland est de 2 166 086 km2 (y compris d'autres îles côtières mineures), dont la calotte glaciaire couvre 1 755 637 km2 (soit 81 % du territoire) et a un volume d'environ 2,85 millions de kilomètres cubes.

Le Groenland est la plus grande île non continentale du monde, le troisième plus grand pays d'Amérique du Nord ainsi que le plus grand territoire dépendant dans le monde. Il possède également le plus grand parc national au monde.

Géologie, topographie et hydrographie

L'île est recouverte à 80 % par un inlandsis de 1 710 000 km2 de superficie et d'une épaisseur atteignant près de trois kilomètres de glace au centre, correspondant à l'altitude la plus élevée. Cet inlandsis est bordé de reliefs montagneux modérés entre lesquels s'écoule la glace par des glaciers. De certains d’entre eux se détachent des icebergs qui sont entraînés au large par les courants. C'est le cas à Ilulissat où les plus gros icebergs de l'hémisphère nord sont produits. En 1912, c'est l'un d'eux que le Titanic heurta.

Sous cet inlandsis se trouve un grand canyon. Découvert en 2013 grâce à des observations satellitaires, ce canyon, qui traverse toute la partie nord-ouest de l'île, mesure au moins 750 kilomètres de long et 800 mètres de profondeur par endroits, ce qui en fait le plus grand au monde.

Une étude menée par le scientifique français Paul-Émile Victor en 1951 concluait que sous la calotte glaciaire, le Groenland est composé de trois grandes îles. Cette hypothèse est contestée, mais si elle est vérifiée, ces îles seraient séparées par d'étroits détroits atteignant la mer au fjord glacé d'Ilulissat, au Grand Canyon du Groenland et au sud de Nordostrundingen.

Les glaciers et la couche de glace présentent une certaine élasticité, mais les avancées différenciées et périodiques (rythme saisonnier marqué) de coulées de glace provoquent des cassures dont les ondes élastiques génèrent des tremblements de terre, enregistrés par des sismographes loin du pôle à travers le monde. Ces « tremblements de terre glaciaires » du Groenland sont caractérisés par une forte saisonnalité. Une étude publiée en 2006 a conclu que le nombre de ces séismes avait doublé de 2000 à 2005, tendance temporelle suggérant un lien avec une modification du cycle hydrologique et une réponse glaciaire à l'évolution des conditions climatiques.

Les sommets les plus hauts du pays sont situés sur la côte est. Le point culminant est le mont Gunnbjørn, haut de 3 733 mètres. Le plus connu est le mont Forel (3 360 mètres). Il porte le nom du professeur suisse François-Alphonse Forel qui, en 1912, organisa une souscription pour financer une expédition suisse au Groenland. On signalera qu'un autre mont proche porte le nom de Paul-Émile Victor, l'explorateur et ethnologue français. Deux autres Français ont contribué à la connaissance de ce pays : Jean-Baptiste Charcot et Jean Malaurie.

Entre 1992 et 2018, le Groenland a perdu environ 3 900 milliards de tonnes de glace, une perte proche de la prévision associée au scénario le plus pessimiste du cinquième rapport du GIEC. Cette perte s'accélère et, selon les mots du premier auteur de l'étude, Andrew Shepherd, « pourrait exposer 100 millions de personnes dans le monde à des inondations annuelles d’ici la fin du siècle ».

D’après l’Institut technique du Danemark, la vitesse de la fonte des glaciers du Groenland a été multipliée par quatre entre 2003 et 2013. Le 1er août 2019, « le Groenland vient de connaître les taux de fonte parmi les plus élevés de tous les temps » selon Ruth Rottman, car celui-ci a perdu, et va commencer à perdre régulièrement entre 11 et 12,5 milliards de tonnes de glace en un jour, alors que, même dans le scénario le plus pessimiste, une perte de glace si rapide n'était pas attendue avant 2050.

Climat

La calotte s'est formée il y a 4,1 millions d'années, durant le Pliocène, par la fermeture de l'isthme de Panama. Les précipitations neigeuses qui s'accumulent au centre de l'île, se transforment progressivement en glace et assurent théoriquement la pérennité de cette calotte. Les scientifiques s'intéressent de près à l'évolution de l'épaisseur de la glace et aux apports d'eaux douces engendrés par la fonte (impact sur la circulation thermohaline) dans le cadre du réchauffement climatique. Ce désert de glace, représentant 80 % de la surface de l'île, est très inhospitalier. On y trouve des températures extrêmes été comme hiver, des vents violents dits catabatiques et un sol fait de glace, impropre au développement d'une vie animale (à l'exception des tardigrades).

En hiver, dans le nord du Groenland, le soleil disparaît presque totalement pendant plus de trois mois. La température moyenne avoisine −30 °C et il souffle un vent violent. Tandis que l'intérieur du Groenland connait un climat d'inlandsis, les températures moyennes en bord de mer varient de −15 °C dans le nord à 0 °C dans le sud. La côte sud-ouest bénéficie d'étés assez longs et assez doux. Les maximales y avoisinent les 10 °C en été, avec un record de chaleur de 28 °C. Alors que le nord connaît un climat très sec, le sud bénéficie d'un climat beaucoup plus humide. Les précipitations tombent majoritairement sous forme de neige en hiver sur la côte orientale alors que sur la côte occidentale elles tombent majoritairement en été sous forme de pluie. Narsarsuaq, dans le sud-ouest du Groenland, a un climat non polaire puisqu'en juillet on y mesure une température moyenne supérieure à 10 °C.

−69,6 °C est le record de froid absolu dans l'hémisphère nord, mesuré dans la station météorologique automatique de Klinck à environ 3 200 mètres, le 22 décembre 1991 (72° 18′ N, 40° 28′ O).

En hiver, la bande côtière montagneuse est cernée par la banquise à l'exception du Sud-Ouest de l'île (environ jusqu’à la capitale Nuuk). En effet, une branche du courant du Gulf Stream y empêche la mer de geler. La côte est n'en bénéficiant pas, elle possède un climat plus hostile et un dégel de la banquise plus court. Ceci explique que seuls deux villages y existent : Ammassalik et Ittoqqortoormiit. Ce dégel, qui se déroule de la fin mars jusqu'en juillet, s'appelle la débâcle. La reformation progressive de la banquise a lieu vers le mois de novembre.

Faune et flore

La végétation du Groenland est constituée en très grande majorité de toundra, une végétation basse et pauvre composée de mousses et herbes poussant dans les zones polaires qui occupent une grande partie du Groenland hors inlandsis. Le retrait de l'inlandsis a mis au jour de très nombreuses cuvettes lacustres se colonisant progressivement par une végétation de type tourbière, à l'exception des cas où l'évaporation l'emportant, la concentration en sels permet l'implantation d'une flore halophile en périphérie. La grande végétation ne peut en général pas y pousser, car le sol est trop gelé en profondeur. Il ne pousse que quelques arbustes, tels les bouleaux rampants, qui sont une adaptation de la végétation aux conditions très rudes du milieu, en particulier des vents desséchants. Il n'existe que deux petites zones à l'abri des vents qui sont pourvues d'arbres, toutes situées dans le Sud de l'île. La première, la vallée de Qinngua, est la seule forêt naturelle groenlandaise et abrite principalement des espèces de bouleau pubescent (Betula pubescens) et de saule à feuilles grises (Salix glauca) poussant jusqu'à une hauteur de sept à huit mètres. La seconde est l’Arboretum Groenlandicum, un arboretum à Narsarsuaq abritant sur quinze hectares des arbres de taïga arctique tels que le mélèze de Sibérie, le pin tordu, l'épinette blanche et l'épinette de Sitka.

Au-delà de 66° de latitude nord (figurant le cercle arctique), la végétation de la côte ouest se réduit progressivement et fortement jusqu'à devenir une pelouse rase et clairsemée (par exemple à Thulé/Qaanaaq) et le sol est soit recouvert par les glaciers, soit constitué de roche nue. Seuls quelques animaux vivent dans de tels milieux, comme l'ours blanc (au nord et à l'est surtout), le phoque du Groenland, le bœuf musqué, le renard polaire, le lièvre arctique et le renne. C'est une des zones du monde les plus exposées au réchauffement climatique et les effets de ces changements climatiques sur la biosphère semblent y être plus rapides qu'ailleurs. Au sud de 66° de latitude nord se trouve la « zone verte » où poussent des arbres et dont le sol peut être cultivé sous certaines conditions, qui est en permanence dépourvue de glace : cette zone, tout au sud, couvre environ 5 000 km2 et son climat ressemble à celui de l'Islande et du nord de la Suède ou de la Norvège : on peut y trouver des ours bruns, des sangliers, des lapins, des oies sauvages ou des canards et différentes variétés de lézards.

Santé environnementale

Malgré l'éloignement des grands centres urbains et industriels, le Groenland reçoit paradoxalement des polluants aéroportés de tout l'hémisphère nord, et par l'alimentation (produits de la mer en particulier) les Groenlandais sont exposés à certains contaminants, plus que la moyenne des humains et souvent excessivement par rapport aux recommandations de l'Oragnisation mondiale de la santé ou de la Commission européenne. C'est le cas pour les polluants organochlorés (dioxines, furanes, PCB…) et pour des métaux toxiques tels que le plomb, le cadmium, le mercure et le sélénium par exemple.

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Le Groenland est un pays constitutif du royaume du Danemark et un territoire d'outre-mer associé à l'Union européenne, situé entre les océans Arctique et Atlantique, à l'est de l'archipel Arctique, au nord-est de l'Amérique du Nord.

Localisation et frontières

Le Groenland est situé au nord-est de l'Amérique du Nord, entre les latitudes 59° et 83° N et les longitudes 11° et 74° W. Il est bordé au sud-est par l'océan Atlantique, à l'est par la mer du Groenland, au nord par l'océan Arctique et à l'ouest par la mer de Baffin. Il est frontalier du Canada à l'ouest, de l'autre côté de la mer de Baffin, et de l'Islande à l'est, dans l'océan Atlantique.

La superficie totale du Groenland est de 2 166 086 km2 (y compris d'autres îles côtières mineures), dont la calotte glaciaire couvre 1 755 637 km2 (soit 81 % du territoire) et a un volume d'environ 2,85 millions de kilomètres cubes.

Le Groenland est la plus grande île non continentale du monde, le troisième plus grand pays d'Amérique du Nord ainsi que le plus grand territoire dépendant dans le monde. Il possède également le plus grand parc national au monde.

Géologie, topographie et hydrographie

L'île est recouverte à 80 % par un inlandsis de 1 710 000 km2 de superficie et d'une épaisseur atteignant près de trois kilomètres de glace au centre, correspondant à l'altitude la plus élevée. Cet inlandsis est bordé de reliefs montagneux modérés entre lesquels s'écoule la glace par des glaciers. De certains d’entre eux se détachent des icebergs qui sont entraînés au large par les courants. C'est le cas à Ilulissat où les plus gros icebergs de l'hémisphère nord sont produits. En 1912, c'est l'un d'eux que le Titanic heurta.

Sous cet inlandsis se trouve un grand canyon. Découvert en 2013 grâce à des observations satellitaires, ce canyon, qui traverse toute la partie nord-ouest de l'île, mesure au moins 750 kilomètres de long et 800 mètres de profondeur par endroits, ce qui en fait le plus grand au monde.

Une étude menée par le scientifique français Paul-Émile Victor en 1951 concluait que sous la calotte glaciaire, le Groenland est composé de trois grandes îles. Cette hypothèse est contestée, mais si elle est vérifiée, ces îles seraient séparées par d'étroits détroits atteignant la mer au fjord glacé d'Ilulissat, au Grand Canyon du Groenland et au sud de Nordostrundingen.

Les glaciers et la couche de glace présentent une certaine élasticité, mais les avancées différenciées et périodiques (rythme saisonnier marqué) de coulées de glace provoquent des cassures dont les ondes élastiques génèrent des tremblements de terre, enregistrés par des sismographes loin du pôle à travers le monde. Ces « tremblements de terre glaciaires » du Groenland sont caractérisés par une forte saisonnalité. Une étude publiée en 2006 a conclu que le nombre de ces séismes avait doublé de 2000 à 2005, tendance temporelle suggérant un lien avec une modification du cycle hydrologique et une réponse glaciaire à l'évolution des conditions climatiques.

Les sommets les plus hauts du pays sont situés sur la côte est. Le point culminant est le mont Gunnbjørn, haut de 3 733 mètres. Le plus connu est le mont Forel (3 360 mètres). Il porte le nom du professeur suisse François-Alphonse Forel qui, en 1912, organisa une souscription pour financer une expédition suisse au Groenland. On signalera qu'un autre mont proche porte le nom de Paul-Émile Victor, l'explorateur et ethnologue français. Deux autres Français ont contribué à la connaissance de ce pays : Jean-Baptiste Charcot et Jean Malaurie.

Entre 1992 et 2018, le Groenland a perdu environ 3 900 milliards de tonnes de glace, une perte proche de la prévision associée au scénario le plus pessimiste du cinquième rapport du GIEC. Cette perte s'accélère et, selon les mots du premier auteur de l'étude, Andrew Shepherd, « pourrait exposer 100 millions de personnes dans le monde à des inondations annuelles d’ici la fin du siècle ».

D’après l’Institut technique du Danemark, la vitesse de la fonte des glaciers du Groenland a été multipliée par quatre entre 2003 et 2013. Le 1er août 2019, « le Groenland vient de connaître les taux de fonte parmi les plus élevés de tous les temps » selon Ruth Rottman, car celui-ci a perdu, et va commencer à perdre régulièrement entre 11 et 12,5 milliards de tonnes de glace en un jour, alors que, même dans le scénario le plus pessimiste, une perte de glace si rapide n'était pas attendue avant 2050.

Climat

La calotte s'est formée il y a 4,1 millions d'années, durant le Pliocène, par la fermeture de l'isthme de Panama. Les précipitations neigeuses qui s'accumulent au centre de l'île, se transforment progressivement en glace et assurent théoriquement la pérennité de cette calotte. Les scientifiques s'intéressent de près à l'évolution de l'épaisseur de la glace et aux apports d'eaux douces engendrés par la fonte (impact sur la circulation thermohaline) dans le cadre du réchauffement climatique. Ce désert de glace, représentant 80 % de la surface de l'île, est très inhospitalier. On y trouve des températures extrêmes été comme hiver, des vents violents dits catabatiques et un sol fait de glace, impropre au développement d'une vie animale (à l'exception des tardigrades).

En hiver, dans le nord du Groenland, le soleil disparaît presque totalement pendant plus de trois mois. La température moyenne avoisine −30 °C et il souffle un vent violent. Tandis que l'intérieur du Groenland connait un climat d'inlandsis, les températures moyennes en bord de mer varient de −15 °C dans le nord à 0 °C dans le sud. La côte sud-ouest bénéficie d'étés assez longs et assez doux. Les maximales y avoisinent les 10 °C en été, avec un record de chaleur de 28 °C. Alors que le nord connaît un climat très sec, le sud bénéficie d'un climat beaucoup plus humide. Les précipitations tombent majoritairement sous forme de neige en hiver sur la côte orientale alors que sur la côte occidentale elles tombent majoritairement en été sous forme de pluie. Narsarsuaq, dans le sud-ouest du Groenland, a un climat non polaire puisqu'en juillet on y mesure une température moyenne supérieure à 10 °C.

−69,6 °C est le record de froid absolu dans l'hémisphère nord, mesuré dans la station météorologique automatique de Klinck à environ 3 200 mètres, le 22 décembre 1991 (72° 18′ N, 40° 28′ O).

En hiver, la bande côtière montagneuse est cernée par la banquise à l'exception du Sud-Ouest de l'île (environ jusqu’à la capitale Nuuk). En effet, une branche du courant du Gulf Stream y empêche la mer de geler. La côte est n'en bénéficiant pas, elle possède un climat plus hostile et un dégel de la banquise plus court. Ceci explique que seuls deux villages y existent : Ammassalik et Ittoqqortoormiit. Ce dégel, qui se déroule de la fin mars jusqu'en juillet, s'appelle la débâcle. La reformation progressive de la banquise a lieu vers le mois de novembre.

Faune et flore

La végétation du Groenland est constituée en très grande majorité de toundra, une végétation basse et pauvre composée de mousses et herbes poussant dans les zones polaires qui occupent une grande partie du Groenland hors inlandsis. Le retrait de l'inlandsis a mis au jour de très nombreuses cuvettes lacustres se colonisant progressivement par une végétation de type tourbière, à l'exception des cas où l'évaporation l'emportant, la concentration en sels permet l'implantation d'une flore halophile en périphérie. La grande végétation ne peut en général pas y pousser, car le sol est trop gelé en profondeur. Il ne pousse que quelques arbustes, tels les bouleaux rampants, qui sont une adaptation de la végétation aux conditions très rudes du milieu, en particulier des vents desséchants. Il n'existe que deux petites zones à l'abri des vents qui sont pourvues d'arbres, toutes situées dans le Sud de l'île. La première, la vallée de Qinngua, est la seule forêt naturelle groenlandaise et abrite principalement des espèces de bouleau pubescent (Betula pubescens) et de saule à feuilles grises (Salix glauca) poussant jusqu'à une hauteur de sept à huit mètres. La seconde est l’Arboretum Groenlandicum, un arboretum à Narsarsuaq abritant sur quinze hectares des arbres de taïga arctique tels que le mélèze de Sibérie, le pin tordu, l'épinette blanche et l'épinette de Sitka.

Au-delà de 66° de latitude nord (figurant le cercle arctique), la végétation de la côte ouest se réduit progressivement et fortement jusqu'à devenir une pelouse rase et clairsemée (par exemple à Thulé/Qaanaaq) et le sol est soit recouvert par les glaciers, soit constitué de roche nue. Seuls quelques animaux vivent dans de tels milieux, comme l'ours blanc (au nord et à l'est surtout), le phoque du Groenland, le bœuf musqué, le renard polaire, le lièvre arctique et le renne. C'est une des zones du monde les plus exposées au réchauffement climatique et les effets de ces changements climatiques sur la biosphère semblent y être plus rapides qu'ailleurs. Au sud de 66° de latitude nord se trouve la « zone verte » où poussent des arbres et dont le sol peut être cultivé sous certaines conditions, qui est en permanence dépourvue de glace : cette zone, tout au sud, couvre environ 5 000 km2 et son climat ressemble à celui de l'Islande et du nord de la Suède ou de la Norvège : on peut y trouver des ours bruns, des sangliers, des lapins, des oies sauvages ou des canards et différentes variétés de lézards.

Santé environnementale

Malgré l'éloignement des grands centres urbains et industriels, le Groenland reçoit paradoxalement des polluants aéroportés de tout l'hémisphère nord, et par l'alimentation (produits de la mer en particulier) les Groenlandais sont exposés à certains contaminants, plus que la moyenne des humains et souvent excessivement par rapport aux recommandations de l'Oragnisation mondiale de la santé ou de la Commission européenne. C'est le cas pour les polluants organochlorés (dioxines, furanes, PCB…) et pour des métaux toxiques tels que le plomb, le cadmium, le mercure et le sélénium par exemple.

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