Pays

Iran

1328 espèces

L’Iran, en forme longue la république islamique d'Iran, est un pays d'Arménie (44 km), l’Azerbaïdjan (689 km), au nord-est, il cumule 740 km de côtes sur la mer Caspienne, puis au nord-est il partage une frontière terrestre avec le Turkménistan (1 148 km). À l’est, l'Iran est borné par l’Afghanistan (921 km) au nord et le Pakistan (959 km) au sud. Les frontières occidentales sont partagées avec la Turquie (534 km) au nord-ouest et l’Irak (1 599 km) au sud-ouest, finissant au Chatt-el-Arab. Le golfe Persique et le golfe d’Oman forment l’intégralité de sa limite méridionale de 2 440 km. Cette situation sur les lignes maritimes des hydrocarbures est stratégique. Au territoire continental s'ajoutent plusieurs îles dans le golfe Persique, quelques-unes dans la mer Caspienne. L’Iran connaît un contentieux avec les Émirats arabes unis depuis les années 1970 portant sur les îles Tunbs et Abou-Moussa, occupées militairement par l’Iran. La distance entre les extrêmes en Azerbaïdjan de l'Ouest au nord-ouest et au Sistan-et-Baloutchistan au sud-est est approximativement de 2 330 km.

Le relief iranien est dominé par plusieurs chaînes de montagnes qui séparent divers bassins et plateaux. Le sommet le plus haut de l’Iran, le mont Damavand, culmine à 5 610 m. Plus haute montagne eurasiatique à l'ouest de l'Hindou Kouch, il fait partie des monts Elbourz, qui surplombent la mer Caspienne au nord. Les monts Zagros coupent le pays du nord-ouest au sud-est, d'une altitude dépassant les 3 000 m, avec au moins cinq sommets de plus de 4 000 m. Vers le sud du pays, l'altitude moyenne des sommets descend brusquement jusqu'en dessous de 1 500 m. L’Iran est situé dans une zone sismique très instable et est régulièrement touché par des tremblements de terre. Le paysage accidenté de l'Iran a surgi de la dernière grande collision tectonique des continents. En s'éloignant de l'Afrique, le nord de la plaque arabique a heurté la plaque eurasiatique, il y a 25 ou 30 millions d'années, peu après la création de l'Himalaya lors de la poussée de la plaque indienne. L'impact a soulevé pratiquement toutes les chaînes de montagnes de l'Iran, ainsi que le plateau central, qui passe de 2 000 m d'altitude dans le Nord-Ouest à moins de 500 m dans les bassins désertiques de l'Est. La collision, toujours à l'œuvre, est responsable des nombreux tremblements de terre. Le plateau Iranien, constitué de plusieurs bassins fermés, est la zone située entre les chaînes de montagnes localisées à l’est et à l’ouest du pays. L'altitude moyenne de ce plateau est d'environ 900 m, mais plusieurs sommets surplombant le plateau s'élèvent à plus de 3 000 m. La partie orientale du plateau est couverte par deux déserts salés, le Dacht-e Kavir et le Dacht-e Lout. La plaine du Khouzistan, au sud-ouest, est une extension de la plaine de Mésopotamie d'une largeur moyenne de 160 km. Elle entre sur environ 120 km à l'intérieur des terres avant de se heurter aux contreforts des monts Zagros. S'élevant à quelques mètres, elle est recouverte de marais. La plaine Caspienne, à la fois plus longue et plus étroite (640 km sur 50 km), s'insère entre la mer Caspienne et les contreforts des monts Elbourz. Sur la côte du golfe Persique et du golfe d'Oman, la chaine des Zagros vient se terminer directement sur le littoral.

Le réseau hydrographique compte peu de cours d'eau importants. Le Karoun (725 km), le plus long cours d'eau d'Iran et la seule voie navigable, est un affluent du Chatt-el-Arab, fleuve du bassin du golfe Persique. Le Sefid Roud (670 km) se jette dans la mer Caspienne. D'autres rivières permanentes se jettent dans le golfe Persique, et plusieurs rivières ayant leur source dans le nord-ouest des Zagros ou dans l'Elbourz font partie du bassin de la mer Caspienne. Sur le plateau iranien, de nombreuses rivières intermittentes se jettent dans des lacs salés, qui ont tendance à sécher pendant les mois d'été. Le lac d'Ourmia, dans l'Azerbaïdjan iranien au nord-ouest, est le plus grand lac d'Iran avec une superficie moyenne de 6 500 km2. La salinité y est trop élevée pour permettre aux poissons ou à d'autres formes de vie aquatique d'y vivre. Plusieurs lacs salés se trouvent au Sistan-et-Baloutchistan, le long de la frontière avec l'Afghanistan.

Le climat de l'Iran est caractérisé au nord par les masses continentales anticycloniques de l'Asie centrale, au centre par les vents méditerranéens amenant systèmes dépressionnaires et précipitations occasionnelles, et au sud et au sud-est par un climat désertique ou aride. Le climat aride ou semi-aride occupe la plus grande partie du pays, dans les bassins orientaux et centraux, avec moins de 200 mm de précipitations annuelles et des températures estivales dépassant les 38 °C. La plaine côtière caspienne connaît un climat subtropical : les températures y tombent rarement en dessous de 0 °C en hiver et le climat reste humide toute l’année. L’ouest du pays, dans les vallées et monts Zagros, connaît des températures moyennes souvent en dessous de 0 °C et de fortes chutes de neige. Les températures estivales montent rarement au-dessus des 29 °C. Les précipitations annuelles sont de moins de 100 mm dans les secteurs désertiques à l’est, jusqu'à 2 000 mm dans les basses terres de la Caspienne. La plaine côtière du golfe Persique a des hivers tempérés, et des étés très chauds et très humides. Les précipitations y varient entre 135 et 355 mm.

La composition des sols varie selon les régions. Environ la moitié du pays, dans les pentes et montagnes, est rocheux et le sol y est pauvre et mince. Les alluvions forment un sol calcaire texturé dans les vallées sur une superficie d'environ 300 000 km2. La côte Caspienne offre un sol forestier riche couvrant 35 000 km2. Le sol brun des plateaux sur 470 000 km-2 semi-désertiques permet l'établissement d'herbes. Les sols désertiques salins et alcalins se composent de quartz et d'autres minéraux. La géologie de l'Iran est particulièrement dotée en ressources naturelles, notamment la première réserve de gaz naturel et deuxième ou troisième de pétrole au monde. Le territoire comporte également des ressources de charbon, de chrome, de fer, de plomb, de manganèse, de zinc et de soufre.

Environnement

L'Iran comporte cinq régions écologiques : les basses terres de la Caspienne, l'Elbourz-Khorassan, le plateau iranien, le Zafors et les basses terres du golfe Persique. La flore et la faune d’Iran, étant donné la grande quantité de biomes et de biotopes, accueillent de nombreuses espèces. La flore irano-turanienne couvre plus de 85 % du territoire. La flore semi-désertique se compose surtout de plantes halophiles alors que la steppe est dominée par l'armoise herbe blanche et l'Aristida plumosa. La zone substeppique accueille plusieurs herbacées dont les astéracées, lamiaciées, ombellifères, légumineuses, graminées et crucifères, et à son climax des forêts de pistachiers. Les essences à épines, notamment les astragales, poussent dans les zones de haute montagne. Un dixième de la superficie du pays est couvert de forêts, principalement dans la plaine caspienne. Les principales familles et essences y sont le chêne (Quercus castaneifolia), le parrotie de Perse, le hêtre, l'érable de Perse, l'orme du Caucase, le charme commun, le charme d'Orient, l'albizia, le févier de la Caspienne, le frêne élevé, le ptérocaryer du Caucase, l'aulne du Caucase, le peuplier de la Caspienne (ca), le noyer, l'ostryer de Virginie, l'aulne, le tilleuil et le figuier. Dans les forêts de l'ouest abondent le laurier-cerise, le laurier d'Alexandrie, Buxus hyrcana, Ilex spinigera, Ruscus hyrcanus et Hedera pastuchovii (en).

Les zones semi-désertiques accueillent des félins et des gazelles tels le lynx d'Eurasie, le chat de Pallas, la gazelle indienne, la gazelle à goitre ou encore l’onagre du désert. Certaines sont menacées d’extinction, comme le guépard iranien, dont il ne subsiste que 50 à 60 individus. D’autres animaux sont endémiques aux régions iraniennes, comme le Tétraogalle de Perse ou le daim de Perse, qui sont aujourd’hui très rares ; une espèce de poisson de la famille des cichlidae (Iranocichla hormuzensis, endémique de l'hormozgan et possédant un genre mono-typique — ne comprenant qu'une seule espèce). Les espèces d’oiseaux sont également très nombreuses en Iran : buse féroce, faucon crécerelle, aigle royal, gypaète barbu, ganga unibande dans les steppes, outarde houbara d’Asie dans les déserts. Dans les forêts de montagne se trouvent des sangliers, des ours, des cerfs et des bouquetins.

Les principaux problèmes environnementaux en Iran sont : la pollution de l'air, particulièrement dans les zones urbaines, liée aux émissions des véhicules, aux opérations de raffinerie et aux effluves industriels ; la déforestation ; la désertification ; la diminution de la surface des marais à cause de la sécheresse ; la pollution par le pétrole dans le golfe Persique (due aux opérations d’extraction et de dégazage) ; la pollution de l'eau causée par les rejets industriels et les rejets non contrôlés des eaux usées. Le lac d'Ourmia et l'Arasbaran. La superficie du lac d'Ourmia, reconnu par l'UNESCO comme réserve de biosphère, régresse depuis la construction dans les années 1980 de nombreux barrages sur les rivières tributaires du lac afin de drainer les terres agricoles. Son taux de salinité augmente, la végétation et l'agriculture riveraines déclinent alors que le plancton se raréfie. La qualité de l’air constitue un problème important, particulièrement à Téhéran. L'Iran est le neuvième plus important émetteur de dioxyde de carbone au monde avec 650,4 millions de mégatonnes en 2014. Le monoxyde de carbone représente une partie importante des 1,5 million de tonnes de produits polluants rejetés à Téhéran en 2002. La préservation de l’environnement en Iran est essentielle afin de réduire et de résorber les dommages causés à des écosystèmes très fragiles. Cela est une préoccupation dans les années 1950, à la suite des dégradations environnementales et de la surexploitation des ressources naturelles. L’Iran se dote d’une association iranienne de la vie sauvage en 1956, puis d’une organisation de la chasse et de la pêche en 1967 et d’un ministère de l’Environnement en 1971. Le but de ces organisations est la protection de l'environnement.

Montrer moins

L’Iran, en forme longue la république islamique d'Iran, est un pays d'Arménie (44 km), l’Azerbaïdjan (689 km), au nord-est, il cumule 740 km de côtes sur la mer Caspienne, puis au nord-est il partage une frontière terrestre avec le Turkménistan (1 148 km). À l’est, l'Iran est borné par l’Afghanistan (921 km) au nord et le Pakistan (959 km) au sud. Les frontières occidentales sont partagées avec la Turquie (534 km) au nord-ouest et l’Irak (1 599 km) au sud-ouest, finissant au Chatt-el-Arab. Le golfe Persique et le golfe d’Oman forment l’intégralité de sa limite méridionale de 2 440 km. Cette situation sur les lignes maritimes des hydrocarbures est stratégique. Au territoire continental s'ajoutent plusieurs îles dans le golfe Persique, quelques-unes dans la mer Caspienne. L’Iran connaît un contentieux avec les Émirats arabes unis depuis les années 1970 portant sur les îles Tunbs et Abou-Moussa, occupées militairement par l’Iran. La distance entre les extrêmes en Azerbaïdjan de l'Ouest au nord-ouest et au Sistan-et-Baloutchistan au sud-est est approximativement de 2 330 km.

Le relief iranien est dominé par plusieurs chaînes de montagnes qui séparent divers bassins et plateaux. Le sommet le plus haut de l’Iran, le mont Damavand, culmine à 5 610 m. Plus haute montagne eurasiatique à l'ouest de l'Hindou Kouch, il fait partie des monts Elbourz, qui surplombent la mer Caspienne au nord. Les monts Zagros coupent le pays du nord-ouest au sud-est, d'une altitude dépassant les 3 000 m, avec au moins cinq sommets de plus de 4 000 m. Vers le sud du pays, l'altitude moyenne des sommets descend brusquement jusqu'en dessous de 1 500 m. L’Iran est situé dans une zone sismique très instable et est régulièrement touché par des tremblements de terre. Le paysage accidenté de l'Iran a surgi de la dernière grande collision tectonique des continents. En s'éloignant de l'Afrique, le nord de la plaque arabique a heurté la plaque eurasiatique, il y a 25 ou 30 millions d'années, peu après la création de l'Himalaya lors de la poussée de la plaque indienne. L'impact a soulevé pratiquement toutes les chaînes de montagnes de l'Iran, ainsi que le plateau central, qui passe de 2 000 m d'altitude dans le Nord-Ouest à moins de 500 m dans les bassins désertiques de l'Est. La collision, toujours à l'œuvre, est responsable des nombreux tremblements de terre. Le plateau Iranien, constitué de plusieurs bassins fermés, est la zone située entre les chaînes de montagnes localisées à l’est et à l’ouest du pays. L'altitude moyenne de ce plateau est d'environ 900 m, mais plusieurs sommets surplombant le plateau s'élèvent à plus de 3 000 m. La partie orientale du plateau est couverte par deux déserts salés, le Dacht-e Kavir et le Dacht-e Lout. La plaine du Khouzistan, au sud-ouest, est une extension de la plaine de Mésopotamie d'une largeur moyenne de 160 km. Elle entre sur environ 120 km à l'intérieur des terres avant de se heurter aux contreforts des monts Zagros. S'élevant à quelques mètres, elle est recouverte de marais. La plaine Caspienne, à la fois plus longue et plus étroite (640 km sur 50 km), s'insère entre la mer Caspienne et les contreforts des monts Elbourz. Sur la côte du golfe Persique et du golfe d'Oman, la chaine des Zagros vient se terminer directement sur le littoral.

Le réseau hydrographique compte peu de cours d'eau importants. Le Karoun (725 km), le plus long cours d'eau d'Iran et la seule voie navigable, est un affluent du Chatt-el-Arab, fleuve du bassin du golfe Persique. Le Sefid Roud (670 km) se jette dans la mer Caspienne. D'autres rivières permanentes se jettent dans le golfe Persique, et plusieurs rivières ayant leur source dans le nord-ouest des Zagros ou dans l'Elbourz font partie du bassin de la mer Caspienne. Sur le plateau iranien, de nombreuses rivières intermittentes se jettent dans des lacs salés, qui ont tendance à sécher pendant les mois d'été. Le lac d'Ourmia, dans l'Azerbaïdjan iranien au nord-ouest, est le plus grand lac d'Iran avec une superficie moyenne de 6 500 km2. La salinité y est trop élevée pour permettre aux poissons ou à d'autres formes de vie aquatique d'y vivre. Plusieurs lacs salés se trouvent au Sistan-et-Baloutchistan, le long de la frontière avec l'Afghanistan.

Le climat de l'Iran est caractérisé au nord par les masses continentales anticycloniques de l'Asie centrale, au centre par les vents méditerranéens amenant systèmes dépressionnaires et précipitations occasionnelles, et au sud et au sud-est par un climat désertique ou aride. Le climat aride ou semi-aride occupe la plus grande partie du pays, dans les bassins orientaux et centraux, avec moins de 200 mm de précipitations annuelles et des températures estivales dépassant les 38 °C. La plaine côtière caspienne connaît un climat subtropical : les températures y tombent rarement en dessous de 0 °C en hiver et le climat reste humide toute l’année. L’ouest du pays, dans les vallées et monts Zagros, connaît des températures moyennes souvent en dessous de 0 °C et de fortes chutes de neige. Les températures estivales montent rarement au-dessus des 29 °C. Les précipitations annuelles sont de moins de 100 mm dans les secteurs désertiques à l’est, jusqu'à 2 000 mm dans les basses terres de la Caspienne. La plaine côtière du golfe Persique a des hivers tempérés, et des étés très chauds et très humides. Les précipitations y varient entre 135 et 355 mm.

La composition des sols varie selon les régions. Environ la moitié du pays, dans les pentes et montagnes, est rocheux et le sol y est pauvre et mince. Les alluvions forment un sol calcaire texturé dans les vallées sur une superficie d'environ 300 000 km2. La côte Caspienne offre un sol forestier riche couvrant 35 000 km2. Le sol brun des plateaux sur 470 000 km-2 semi-désertiques permet l'établissement d'herbes. Les sols désertiques salins et alcalins se composent de quartz et d'autres minéraux. La géologie de l'Iran est particulièrement dotée en ressources naturelles, notamment la première réserve de gaz naturel et deuxième ou troisième de pétrole au monde. Le territoire comporte également des ressources de charbon, de chrome, de fer, de plomb, de manganèse, de zinc et de soufre.

Environnement

L'Iran comporte cinq régions écologiques : les basses terres de la Caspienne, l'Elbourz-Khorassan, le plateau iranien, le Zafors et les basses terres du golfe Persique. La flore et la faune d’Iran, étant donné la grande quantité de biomes et de biotopes, accueillent de nombreuses espèces. La flore irano-turanienne couvre plus de 85 % du territoire. La flore semi-désertique se compose surtout de plantes halophiles alors que la steppe est dominée par l'armoise herbe blanche et l'Aristida plumosa. La zone substeppique accueille plusieurs herbacées dont les astéracées, lamiaciées, ombellifères, légumineuses, graminées et crucifères, et à son climax des forêts de pistachiers. Les essences à épines, notamment les astragales, poussent dans les zones de haute montagne. Un dixième de la superficie du pays est couvert de forêts, principalement dans la plaine caspienne. Les principales familles et essences y sont le chêne (Quercus castaneifolia), le parrotie de Perse, le hêtre, l'érable de Perse, l'orme du Caucase, le charme commun, le charme d'Orient, l'albizia, le févier de la Caspienne, le frêne élevé, le ptérocaryer du Caucase, l'aulne du Caucase, le peuplier de la Caspienne (ca), le noyer, l'ostryer de Virginie, l'aulne, le tilleuil et le figuier. Dans les forêts de l'ouest abondent le laurier-cerise, le laurier d'Alexandrie, Buxus hyrcana, Ilex spinigera, Ruscus hyrcanus et Hedera pastuchovii (en).

Les zones semi-désertiques accueillent des félins et des gazelles tels le lynx d'Eurasie, le chat de Pallas, la gazelle indienne, la gazelle à goitre ou encore l’onagre du désert. Certaines sont menacées d’extinction, comme le guépard iranien, dont il ne subsiste que 50 à 60 individus. D’autres animaux sont endémiques aux régions iraniennes, comme le Tétraogalle de Perse ou le daim de Perse, qui sont aujourd’hui très rares ; une espèce de poisson de la famille des cichlidae (Iranocichla hormuzensis, endémique de l'hormozgan et possédant un genre mono-typique — ne comprenant qu'une seule espèce). Les espèces d’oiseaux sont également très nombreuses en Iran : buse féroce, faucon crécerelle, aigle royal, gypaète barbu, ganga unibande dans les steppes, outarde houbara d’Asie dans les déserts. Dans les forêts de montagne se trouvent des sangliers, des ours, des cerfs et des bouquetins.

Les principaux problèmes environnementaux en Iran sont : la pollution de l'air, particulièrement dans les zones urbaines, liée aux émissions des véhicules, aux opérations de raffinerie et aux effluves industriels ; la déforestation ; la désertification ; la diminution de la surface des marais à cause de la sécheresse ; la pollution par le pétrole dans le golfe Persique (due aux opérations d’extraction et de dégazage) ; la pollution de l'eau causée par les rejets industriels et les rejets non contrôlés des eaux usées. Le lac d'Ourmia et l'Arasbaran. La superficie du lac d'Ourmia, reconnu par l'UNESCO comme réserve de biosphère, régresse depuis la construction dans les années 1980 de nombreux barrages sur les rivières tributaires du lac afin de drainer les terres agricoles. Son taux de salinité augmente, la végétation et l'agriculture riveraines déclinent alors que le plancton se raréfie. La qualité de l’air constitue un problème important, particulièrement à Téhéran. L'Iran est le neuvième plus important émetteur de dioxyde de carbone au monde avec 650,4 millions de mégatonnes en 2014. Le monoxyde de carbone représente une partie importante des 1,5 million de tonnes de produits polluants rejetés à Téhéran en 2002. La préservation de l’environnement en Iran est essentielle afin de réduire et de résorber les dommages causés à des écosystèmes très fragiles. Cela est une préoccupation dans les années 1950, à la suite des dégradations environnementales et de la surexploitation des ressources naturelles. L’Iran se dote d’une association iranienne de la vie sauvage en 1956, puis d’une organisation de la chasse et de la pêche en 1967 et d’un ministère de l’Environnement en 1971. Le but de ces organisations est la protection de l'environnement.

Montrer moins