Pays

Papouasie-Nouvelle-Guinée

2073 espèces

La Papouasie-Nouvelle-Guinée, en forme longue l'État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée, est un État souverain d'Océanie, comprenant la moitié orientale de l'île de Nouvelle-Guinée, l'archipel Bismarck, l'île Bougainville ainsi que de nombreuses petites îles.

Géographie

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est essentiellement montagneuse (le mont Wilhelm culmine à 4 509 m) et couverte de forêts tropicales ombrophiles.

Située le long d'une faille tectonique, les tremblements de terre et les tsunamis en résultant sont relativement communs en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La plus grande partie du pays est située sur l'île de Nouvelle-Guinée, où se trouve la capitale Port Moresby, mais comprend aussi quelques îles, dont les plus importantes sont :

  • la Nouvelle-Irlande ;
  • la Nouvelle-Bretagne (principales îles de l' archipel Bismarck) ;
  • et l' île Bougainville (géographiquement rattachée à l' archipel des Salomon).

Climat

La Papouasie-Nouvelle-Guinée bénéficie d'un climat équatorial, qui se caractérise par une forte chaleur tout au long de l’année, mais également par une importante humidité. En plaine, la température moyenne annuelle s’élève à environ 24 °C. On assiste à une baisse rapide de la température ambiante lorsque l’altitude s’élève (gelées fréquentes). Les précipitations restent basses en dehors de la saison des fortes pluies, durant l'été austral et le début de l'automne.

Évolution de la température et des précipitations à Port Moresby (capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée) sur une année.

Biodiversité

La Papouasie-Nouvelle-Guinée fait partie de l'écozone australasienne, qui inclut également l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'est de l'Indonésie, et plusieurs archipels du Pacifique dont les Îles Salomon et Vanuatu. Géologiquement, l'île de Nouvelle-Guinée est une extension de la plaque australienne, connectée au segment australien par un plateau continental peu profond traversant le détroit de Torrès ; ce plateau était exposé dans le passé, en particulier pendant les périodes de glaciation, où le niveau des mers était plus bas que de nos jours, et formait un pont terrestre.

Par conséquent, de nombreuses espèces d'oiseaux et de mammifères se trouvant en Nouvelle-Guinée ont des liens génétiques très proches de certaines espèces correspondantes en Australie. Une des caractéristiques que les deux étendues de terre ont en commun est l'existence de plusieurs espèces de mammifères marsupiaux, dont des kangourous et opossums (phalangeriformes), qui ne se trouvent nulle part ailleurs.

Une grande partie des autres îles sur le territoire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont la Nouvelle-Bretagne, la Nouvelle-Irlande, Bougainville, les Îles de l'Amirauté, les Îles Trobriand, et l'archipel des Louisiades, n'ont jamais été reliées à la Nouvelle-Guinée par des ponts terrestres. En conséquence, ces îles ont leur propre flore et faune ; en particulier, on ne retrouve pas les mammifères terrestres et les oiseaux inaptes au vol qui sont des espèces communes en Nouvelle-Guinée et en Australie.

L'Australie et la Nouvelle-Guinée sont des morceaux de l'ancien supercontinent Gondwana, qui commença à se fragmenter en continents plus petits pendant la période du Crétacé, entre 66 et 130 millions d'années avant notre ère. L'Australie finit par se détacher de l'Antarctique il y a environ 45 millions d'années. Toutes les îles australasiennes abritent une flore de l'Antarctique, descendant de la flore du sud de Gondwana, dont les conifères podocarpacées, les pins Araucaria, et les Nothofagus. Ces familles de plantes sont toujours présentes en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La collision entre la plaque australienne et la plaque eurasienne est à l'origine de la Chaîne Centrale. La Chaîne Centrale est bien plus jeune et plus haute que les montagnes australiennes, et son altitude est tellement élevée qu'elle abrite des glaciers équatoriaux, rares. La Nouvelle-Guinée fait partie des tropiques humides, et plusieurs espèces de plantes tropicales indomalaises se trouvent aux alentours des détroits asiatiques, se mélangeant à la plus ancienne flore australienne et antarctique.

Au vu du rythme actuel de la déforestation, plus de la moitié des forêts du pays pourraient avoir disparu ou avoir été sévèrement dégradées avant 2021, selon une nouvelle étude satellite de la région. Près d'un quart des forêts tropicales de Papouasie-Nouvelle-Guinée furent endommagées ou détruites entre 1972 et 2002.

Les Portugais, puis les Espagnols, ont emprunté bananiers, cocotiers, cannes à sucre, et transmis la patate douce, qui a permis de développer la population humaine et de modifier ses activités.

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La Papouasie-Nouvelle-Guinée, en forme longue l'État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée, est un État souverain d'Océanie, comprenant la moitié orientale de l'île de Nouvelle-Guinée, l'archipel Bismarck, l'île Bougainville ainsi que de nombreuses petites îles.

Géographie

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est essentiellement montagneuse (le mont Wilhelm culmine à 4 509 m) et couverte de forêts tropicales ombrophiles.

Située le long d'une faille tectonique, les tremblements de terre et les tsunamis en résultant sont relativement communs en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La plus grande partie du pays est située sur l'île de Nouvelle-Guinée, où se trouve la capitale Port Moresby, mais comprend aussi quelques îles, dont les plus importantes sont :

  • la Nouvelle-Irlande ;
  • la Nouvelle-Bretagne (principales îles de l' archipel Bismarck) ;
  • et l' île Bougainville (géographiquement rattachée à l' archipel des Salomon).

Climat

La Papouasie-Nouvelle-Guinée bénéficie d'un climat équatorial, qui se caractérise par une forte chaleur tout au long de l’année, mais également par une importante humidité. En plaine, la température moyenne annuelle s’élève à environ 24 °C. On assiste à une baisse rapide de la température ambiante lorsque l’altitude s’élève (gelées fréquentes). Les précipitations restent basses en dehors de la saison des fortes pluies, durant l'été austral et le début de l'automne.

Évolution de la température et des précipitations à Port Moresby (capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée) sur une année.

Biodiversité

La Papouasie-Nouvelle-Guinée fait partie de l'écozone australasienne, qui inclut également l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'est de l'Indonésie, et plusieurs archipels du Pacifique dont les Îles Salomon et Vanuatu. Géologiquement, l'île de Nouvelle-Guinée est une extension de la plaque australienne, connectée au segment australien par un plateau continental peu profond traversant le détroit de Torrès ; ce plateau était exposé dans le passé, en particulier pendant les périodes de glaciation, où le niveau des mers était plus bas que de nos jours, et formait un pont terrestre.

Par conséquent, de nombreuses espèces d'oiseaux et de mammifères se trouvant en Nouvelle-Guinée ont des liens génétiques très proches de certaines espèces correspondantes en Australie. Une des caractéristiques que les deux étendues de terre ont en commun est l'existence de plusieurs espèces de mammifères marsupiaux, dont des kangourous et opossums (phalangeriformes), qui ne se trouvent nulle part ailleurs.

Une grande partie des autres îles sur le territoire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont la Nouvelle-Bretagne, la Nouvelle-Irlande, Bougainville, les Îles de l'Amirauté, les Îles Trobriand, et l'archipel des Louisiades, n'ont jamais été reliées à la Nouvelle-Guinée par des ponts terrestres. En conséquence, ces îles ont leur propre flore et faune ; en particulier, on ne retrouve pas les mammifères terrestres et les oiseaux inaptes au vol qui sont des espèces communes en Nouvelle-Guinée et en Australie.

L'Australie et la Nouvelle-Guinée sont des morceaux de l'ancien supercontinent Gondwana, qui commença à se fragmenter en continents plus petits pendant la période du Crétacé, entre 66 et 130 millions d'années avant notre ère. L'Australie finit par se détacher de l'Antarctique il y a environ 45 millions d'années. Toutes les îles australasiennes abritent une flore de l'Antarctique, descendant de la flore du sud de Gondwana, dont les conifères podocarpacées, les pins Araucaria, et les Nothofagus. Ces familles de plantes sont toujours présentes en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La collision entre la plaque australienne et la plaque eurasienne est à l'origine de la Chaîne Centrale. La Chaîne Centrale est bien plus jeune et plus haute que les montagnes australiennes, et son altitude est tellement élevée qu'elle abrite des glaciers équatoriaux, rares. La Nouvelle-Guinée fait partie des tropiques humides, et plusieurs espèces de plantes tropicales indomalaises se trouvent aux alentours des détroits asiatiques, se mélangeant à la plus ancienne flore australienne et antarctique.

Au vu du rythme actuel de la déforestation, plus de la moitié des forêts du pays pourraient avoir disparu ou avoir été sévèrement dégradées avant 2021, selon une nouvelle étude satellite de la région. Près d'un quart des forêts tropicales de Papouasie-Nouvelle-Guinée furent endommagées ou détruites entre 1972 et 2002.

Les Portugais, puis les Espagnols, ont emprunté bananiers, cocotiers, cannes à sucre, et transmis la patate douce, qui a permis de développer la population humaine et de modifier ses activités.

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