Région

Québec

123 espèces

Le Québec est une province du Canada ; les deux autres provinces comparables au Québec sont l'Ontario et la Colombie-Britannique. Le Québec est traversé par le fleuve Saint-Laurent, qui relie les Grands Lacs à l'océan Atlantique.

Situé au Nord-Est de l'Amérique du Nord, le territoire québécois s’étend, du sud au nord, sur plus de 2 000 km, depuis le 45e parallèle nord (frontière entre le Canada et les États-Unis) jusqu'au cap Wolstenholme et, d'est en ouest, sur plus de 1 500 km, depuis l'anse Sablon jusqu'à l'embouchure de la rivière Rupert.

Les deux fuseaux horaires du Québec correspondent à l'heure de l'Est, normale et avancée, ainsi qu'à l'heure de l'Atlantique (ou des Maritimes). La ligne de séparation est le méridien du 63e degré de longitude ouest.

Le territoire québécois est subdivisé en treize provinces naturelles, ainsi qu'en trois zones de végétation et dix domaines bioclimatiques.

Le territoire québécois est plus étendu que celui de la Mongolie, mais de taille plus réduite que celui du Mexique, comparable avec une superficie de 1 667 926 km2.

De plus, le territoire québécois est formé de nombreuses îles, dont l'archipel d'Hochelaga, l'archipel du Lac Saint-Pierre et les îles de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent. Aussi, le territoire québécois comprend quelques îles de l'archipel Arctique, au sud du 60e parallèle nord, dans la baie d'Ungava.

Hydrographie

Le Québec possède une des plus importantes réserves d'eau douce de la planète, celle-ci couvrant 12 % de la superficie de son territoire ainsi que 3 % de l'eau douce renouvelable de la Terre.

Plus d'un demi-million de lacs — dont trente, d’une superficie supérieure à 250 km2 — et 4 500 rivières déversent leurs torrents dans l’océan Atlantique, par le golfe du Saint-Laurent, et dans l’océan Arctique, par les baies James, d’Hudson et d’Ungava.

Outre le fleuve Saint-Laurent et son estuaire, plusieurs rivières affluentes témoignent de l'exploration des terres et du développement national au cours de l'histoire : Ashuapmushuan, Assomption, Chaudière, Gatineau, Jacques-Cartier, Malbaie, Manicouagan, Outaouais, Richelieu, Saguenay, Saint-Charles, Saint-François, Saint-Maurice, etc.

Le Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie compte plusieurs chutes d'eau dont la plus haute s'élève à 160 mètres (trois fois plus haute que les chutes du Niagara, mais loin derrière les chutes James Bruce de Colombie-Britannique à 840 mètres), ainsi que dans le canyon Sainte-Anne sculpté par sept chutes qui dévalent en cascades un escarpement de 128 mètres. Les autres chutes québécoises à dénivellations monumentales comprennent la chute Montmorency (83 mètres), la chute Vauréal (76 mètres), les chutes de Saint-Ursule (72 mètres), la chute Hélène (70 mètres), les chutes Coulonge (48 mètres), les chutes de la Chaudière et la chute Manitou (35 mètres), la chute à Philomène (33 mètres).

Le réservoir de Caniapiscau, créé dans la réalisation du projet de la Baie-James, est la plus grande étendue d'eau intérieure. Le lac Mistassini est le plus grand lac naturel du Québec.

Climat

Quatre saisons se succèdent au Québec : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver, dont les conditions diffèrent selon la région. Elles sont alors différenciées selon la luminosité, la température et les précipitations de neige et de pluie.

Dans le sud du Québec, la durée d'ensoleillement quotidien est de huit heures en décembre, période de l'année où elle est la plus courte. Des zones tempérées aux territoires nordiques du Grand Nord, la luminosité varie selon la latitude, de même que les aurores boréales et le soleil de minuit.

Le Québec est divisé en quatre zones climatiques : arctique, subarctique, continentale humide et maritime de l'Est. Du sud au nord, les températures moyennes varient, en été, entre 5 °C et 25 °C et, en hiver, entre −10 °C et −25 °C mais dans certaines régions du Québec comme la baie James ou la baie d'Ungava la température hivernale peut atteindre les −50 °C. En période de chaleurs et froids intenses, les températures peuvent atteindre des points de 35 °C en été et de −40 °C durant l'hiver québécois, selon l'indice humidex ou le refroidissement éolien.

Le record de précipitations hivernales fut établi durant l'hiver 2007-2008 avec plus de cinq mètres de neige dans la région de Québec, alors que la quantité moyenne reçue par hiver est de trois mètres. C'est toutefois en 1971 que survint la « tempête du siècle » dans le sud de la province.

D'autre part, l'hiver 2010 a été le plus chaud et le plus sec jamais enregistré en plus de 60 ans.

Faune

La faune terrestre de grande taille est principalement composée du cerf de Virginie (chevreuil), de l'orignal, du caribou, de l'ours noir et de l'ours polaire. Les animaux de taille moyenne comprennent le couguar, le coyote, le loup de l'Est, le lynx roux (chat sauvage), le renard polaire, le renard roux, etc. Les petits animaux, qu'on aperçoit plus couramment, comprennent l'écureuil gris, le lièvre d'Amérique, la marmotte commune (siffleux), la mouffette, le raton laveur, le tamia rayé (ou tamia suisse), le castor, etc.

La biodiversité de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent est formée d'une faune aquatique de mammifères, dont la plupart remonte l'estuaire et le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent jusqu'à l'île d'Orléans, tels la baleine bleue, le béluga, le petit rorqual et le phoque du Groenland (loup-marin). Parmi les animaux marins nordiques : le morse et le narval. Les eaux intérieures sont peuplées de poissons tels l'achigan, le brochet d'Amérique, le doré jaune, l'esturgeon noir d'Amérique, le maskinongé, la morue de l'Atlantique, l'omble chevalier, l'omble de fontaine (truite mouchetée), la ouananiche, le poulamon atlantique (petit poisson des chenaux), le saumon de l'Atlantique, la truite arc-en-ciel, etc.

Parmi les oiseaux qu'on voit couramment dans le sud habité du Québec, on compte le merle d'Amérique, le moineau domestique, le carouge à épaulettes, le canard colvert, le quiscale bronzé, le geai bleu, la corneille d'Amérique, la mésange à tête noire, certaines parulines et hirondelles, l'étourneau sansonnet et le pigeon biset, ces deux derniers ayant été introduits au Québec et se retrouvant surtout en milieu urbain. La faune aviaire comprend des oiseaux de proie tels l'aigle royal, le faucon pèlerin, le harfang des neiges et le pygargue à tête blanche. Les oiseaux maritimes et semi-aquatiques sont la bernache du Canada (outarde), le cormoran à aigrettes, le fou de Bassan, le goéland argenté, le grand héron, la grue du Canada, le macareux moine, le plongeon huard, etc.

Certains animaux d'élevage portent le titre de « race patrimoniale du Québec », à savoir le cheval canadien, la poule Chantecler et la vache canadienne. De même, en plus des aliments certifiés « biologique », l'agneau de Charlevoix est le premier produit du terroir québécois dont l'indication géographique est protégée. La production animale comprend, en outre, les races porcines Landrace, Yorkshire et Duroc ainsi que de nombreuses races ovines, etc.

La Fondation de la faune du Québec et le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) sont les principaux organismes publics travaillant avec les agents de conservation de la faune au Québec.

Le nombre de caribous a considérablement diminué au Québec, notamment en raison de l'activité de l'industrie forestière. Depuis les années 1990, 99 % de la harde la plus nombreuse de caribous migrateurs, qui vit dans la toundra, a été détruite, passant de 800 000 bêtes à un peu plus de 5 000. Le nombre de caribous montagnards, qui vivent dans les hautes sphères de Gaspésie, au nord-est du Québec, a chuté de 60 % pour passer sous les 200 individus. Quant au caribou forestier, son habitat a été pour l'essentiel détruit par industrie forestière. Les gouvernements sont réticents à agir pour des raisons économiques. Philippe Couillard, premier ministre de 2014 à 2018, a ainsi déclaré : « Je ne sacrifierai pas un seul job dans la forêt pour le caribou. » En 2020, les autorités décident la suppression de la protection de plusieurs aires préservées et autorisent des coupes forestières dans ces zones.

Politique environnementale et énergétique

Depuis 2006, le Québec s’est doté d’un plan vert dans le but d’atteindre les objectifs du protocole de Kyoto relativement aux changements climatiques. Le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques est le principal responsable de l'application de la politique environnementale. Pour sa part, la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) est le principal organisme responsable de la gestion des parcs nationaux, réserves fauniques, etc.

Le 23 novembre 2009, le premier ministre Jean Charest annonçait les cibles de réduction de gaz à effet de serre en vue de la conférence de Copenhague. En effet, le Québec compte réduire ses émissions de 20 % d'ici 2020 et ce par rapport à l'année internationale de référence, soit 1990. Le gouvernement compte ainsi agir dans le secteur transport qui représente 40 % des émissions de GES au Québec. À la suite de cette cible, le gouvernement a pris rapidement les moyens pour pouvoir tenir ses promesses. Ainsi, le 14 janvier 2010, une nouvelle loi entre en vigueur visant à réduire les GES au niveau du parc automobile. Cette loi prévoit que les constructeurs automobiles desservant le territoire du Québec devront respecter un plafond d'émission de 187 g de GES/km. Ce niveau doit être abaissé annuellement jusqu'à 127 g de GES/km en 2016. Les constructeurs devront obtenir une moyenne équivalente au niveau en vigueur, donc ils pourront toujours vendre des véhicules dépassant ce seuil. Ces normes sont aussi sévères que celles de la Californie (États-Unis), selon le gouvernement du Québec.

L’hydroélectricité constitue la principale source d'énergie au Québec. La société d'État Hydro-Québec est la principale garante de cette énergie renouvelable et peu polluante. De son fait, elle a donc participé aux projet Manic-Outardes et projet de la Baie-James, et, depuis le 13 mai 2009, au projet de la Romaine sur la Côte-Nord. En parallèle, l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec et l'énergie éolienne au Québec font partie d'une approche du développement durable qui tend vers l'optimisation des dépenses ainsi que l'indépendance énergétique du Québec.

La population du Québec semble plus sensible aux questions environnementales que celle des autres provinces. Selon une étude universitaire, 67 % des habitants sont conscients de l'impact humain sur le réchauffement climatique, alors que le chiffre s’abaisse à 47 % en Saskatchewan et à 42 % et en Alberta. La structure de l'économie pourrait en être une explication : « Le Québec ne produit pas de pétrole, produit majoritairement de l’hydroélectricité. Comparé à l’Alberta… Il y a toute la structure de l’économie qui pourrait venir expliquer ce phénomène », analyse l'universitaire Erick Lachapelle. Près de 500 000 personnes ont pris part à la manifestation pour le climat dans les rues de la ville de Montréal, en septembre 2019.

La conciliation entre les préoccupations environnementales et économiques polarise les Québécois, principalement entre villes et régions. Selon un sondage Ipsos, 58 % des habitants du Saguenay considèrent que « les actions de certaines organisations environnementales empêchent un trop grand nombre de projets créateurs d’emplois au Québec d’aller de l’avant », contre 45 % dans les régions de Montréal. Dans le même sondage, 62 % des Saguenéens et 57 % des résidents de Chaudière-Appalaches prioriseraient la création d’emplois plutôt que la diminution des émissions de GES, alors que 57 % des habitants de Montréal et 58 % des habitants de la ville de Québec prioriseraient plutôt la diminution des GES. De plus, la moitié des Québécois croient que la province devrait exploiter ses propres ressources pétrolières, alors que 34 % de la population préfère continuer à importer tout le pétrole consommé au Québec.

Snowbirds

Les snowbirds sont des Québécois qui passent leurs vacances d'hiver en Floride – un phénomène existant depuis les années 1950. Les principaux sites de regroupement : les villes de l'Est de l'État, tels que Hallandale Beach, Pompano Beach, Hollywood et Fort Lauderdale. De plus, la culture des cabarets montréalais y subsiste et particulièrement sur l'avenue Collins à Miami Beach PQ.

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Le Québec est une province du Canada ; les deux autres provinces comparables au Québec sont l'Ontario et la Colombie-Britannique. Le Québec est traversé par le fleuve Saint-Laurent, qui relie les Grands Lacs à l'océan Atlantique.

Situé au Nord-Est de l'Amérique du Nord, le territoire québécois s’étend, du sud au nord, sur plus de 2 000 km, depuis le 45e parallèle nord (frontière entre le Canada et les États-Unis) jusqu'au cap Wolstenholme et, d'est en ouest, sur plus de 1 500 km, depuis l'anse Sablon jusqu'à l'embouchure de la rivière Rupert.

Les deux fuseaux horaires du Québec correspondent à l'heure de l'Est, normale et avancée, ainsi qu'à l'heure de l'Atlantique (ou des Maritimes). La ligne de séparation est le méridien du 63e degré de longitude ouest.

Le territoire québécois est subdivisé en treize provinces naturelles, ainsi qu'en trois zones de végétation et dix domaines bioclimatiques.

Le territoire québécois est plus étendu que celui de la Mongolie, mais de taille plus réduite que celui du Mexique, comparable avec une superficie de 1 667 926 km2.

De plus, le territoire québécois est formé de nombreuses îles, dont l'archipel d'Hochelaga, l'archipel du Lac Saint-Pierre et les îles de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent. Aussi, le territoire québécois comprend quelques îles de l'archipel Arctique, au sud du 60e parallèle nord, dans la baie d'Ungava.

Hydrographie

Le Québec possède une des plus importantes réserves d'eau douce de la planète, celle-ci couvrant 12 % de la superficie de son territoire ainsi que 3 % de l'eau douce renouvelable de la Terre.

Plus d'un demi-million de lacs — dont trente, d’une superficie supérieure à 250 km2 — et 4 500 rivières déversent leurs torrents dans l’océan Atlantique, par le golfe du Saint-Laurent, et dans l’océan Arctique, par les baies James, d’Hudson et d’Ungava.

Outre le fleuve Saint-Laurent et son estuaire, plusieurs rivières affluentes témoignent de l'exploration des terres et du développement national au cours de l'histoire : Ashuapmushuan, Assomption, Chaudière, Gatineau, Jacques-Cartier, Malbaie, Manicouagan, Outaouais, Richelieu, Saguenay, Saint-Charles, Saint-François, Saint-Maurice, etc.

Le Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie compte plusieurs chutes d'eau dont la plus haute s'élève à 160 mètres (trois fois plus haute que les chutes du Niagara, mais loin derrière les chutes James Bruce de Colombie-Britannique à 840 mètres), ainsi que dans le canyon Sainte-Anne sculpté par sept chutes qui dévalent en cascades un escarpement de 128 mètres. Les autres chutes québécoises à dénivellations monumentales comprennent la chute Montmorency (83 mètres), la chute Vauréal (76 mètres), les chutes de Saint-Ursule (72 mètres), la chute Hélène (70 mètres), les chutes Coulonge (48 mètres), les chutes de la Chaudière et la chute Manitou (35 mètres), la chute à Philomène (33 mètres).

Le réservoir de Caniapiscau, créé dans la réalisation du projet de la Baie-James, est la plus grande étendue d'eau intérieure. Le lac Mistassini est le plus grand lac naturel du Québec.

Climat

Quatre saisons se succèdent au Québec : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver, dont les conditions diffèrent selon la région. Elles sont alors différenciées selon la luminosité, la température et les précipitations de neige et de pluie.

Dans le sud du Québec, la durée d'ensoleillement quotidien est de huit heures en décembre, période de l'année où elle est la plus courte. Des zones tempérées aux territoires nordiques du Grand Nord, la luminosité varie selon la latitude, de même que les aurores boréales et le soleil de minuit.

Le Québec est divisé en quatre zones climatiques : arctique, subarctique, continentale humide et maritime de l'Est. Du sud au nord, les températures moyennes varient, en été, entre 5 °C et 25 °C et, en hiver, entre −10 °C et −25 °C mais dans certaines régions du Québec comme la baie James ou la baie d'Ungava la température hivernale peut atteindre les −50 °C. En période de chaleurs et froids intenses, les températures peuvent atteindre des points de 35 °C en été et de −40 °C durant l'hiver québécois, selon l'indice humidex ou le refroidissement éolien.

Le record de précipitations hivernales fut établi durant l'hiver 2007-2008 avec plus de cinq mètres de neige dans la région de Québec, alors que la quantité moyenne reçue par hiver est de trois mètres. C'est toutefois en 1971 que survint la « tempête du siècle » dans le sud de la province.

D'autre part, l'hiver 2010 a été le plus chaud et le plus sec jamais enregistré en plus de 60 ans.

Faune

La faune terrestre de grande taille est principalement composée du cerf de Virginie (chevreuil), de l'orignal, du caribou, de l'ours noir et de l'ours polaire. Les animaux de taille moyenne comprennent le couguar, le coyote, le loup de l'Est, le lynx roux (chat sauvage), le renard polaire, le renard roux, etc. Les petits animaux, qu'on aperçoit plus couramment, comprennent l'écureuil gris, le lièvre d'Amérique, la marmotte commune (siffleux), la mouffette, le raton laveur, le tamia rayé (ou tamia suisse), le castor, etc.

La biodiversité de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent est formée d'une faune aquatique de mammifères, dont la plupart remonte l'estuaire et le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent jusqu'à l'île d'Orléans, tels la baleine bleue, le béluga, le petit rorqual et le phoque du Groenland (loup-marin). Parmi les animaux marins nordiques : le morse et le narval. Les eaux intérieures sont peuplées de poissons tels l'achigan, le brochet d'Amérique, le doré jaune, l'esturgeon noir d'Amérique, le maskinongé, la morue de l'Atlantique, l'omble chevalier, l'omble de fontaine (truite mouchetée), la ouananiche, le poulamon atlantique (petit poisson des chenaux), le saumon de l'Atlantique, la truite arc-en-ciel, etc.

Parmi les oiseaux qu'on voit couramment dans le sud habité du Québec, on compte le merle d'Amérique, le moineau domestique, le carouge à épaulettes, le canard colvert, le quiscale bronzé, le geai bleu, la corneille d'Amérique, la mésange à tête noire, certaines parulines et hirondelles, l'étourneau sansonnet et le pigeon biset, ces deux derniers ayant été introduits au Québec et se retrouvant surtout en milieu urbain. La faune aviaire comprend des oiseaux de proie tels l'aigle royal, le faucon pèlerin, le harfang des neiges et le pygargue à tête blanche. Les oiseaux maritimes et semi-aquatiques sont la bernache du Canada (outarde), le cormoran à aigrettes, le fou de Bassan, le goéland argenté, le grand héron, la grue du Canada, le macareux moine, le plongeon huard, etc.

Certains animaux d'élevage portent le titre de « race patrimoniale du Québec », à savoir le cheval canadien, la poule Chantecler et la vache canadienne. De même, en plus des aliments certifiés « biologique », l'agneau de Charlevoix est le premier produit du terroir québécois dont l'indication géographique est protégée. La production animale comprend, en outre, les races porcines Landrace, Yorkshire et Duroc ainsi que de nombreuses races ovines, etc.

La Fondation de la faune du Québec et le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) sont les principaux organismes publics travaillant avec les agents de conservation de la faune au Québec.

Le nombre de caribous a considérablement diminué au Québec, notamment en raison de l'activité de l'industrie forestière. Depuis les années 1990, 99 % de la harde la plus nombreuse de caribous migrateurs, qui vit dans la toundra, a été détruite, passant de 800 000 bêtes à un peu plus de 5 000. Le nombre de caribous montagnards, qui vivent dans les hautes sphères de Gaspésie, au nord-est du Québec, a chuté de 60 % pour passer sous les 200 individus. Quant au caribou forestier, son habitat a été pour l'essentiel détruit par industrie forestière. Les gouvernements sont réticents à agir pour des raisons économiques. Philippe Couillard, premier ministre de 2014 à 2018, a ainsi déclaré : « Je ne sacrifierai pas un seul job dans la forêt pour le caribou. » En 2020, les autorités décident la suppression de la protection de plusieurs aires préservées et autorisent des coupes forestières dans ces zones.

Politique environnementale et énergétique

Depuis 2006, le Québec s’est doté d’un plan vert dans le but d’atteindre les objectifs du protocole de Kyoto relativement aux changements climatiques. Le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques est le principal responsable de l'application de la politique environnementale. Pour sa part, la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) est le principal organisme responsable de la gestion des parcs nationaux, réserves fauniques, etc.

Le 23 novembre 2009, le premier ministre Jean Charest annonçait les cibles de réduction de gaz à effet de serre en vue de la conférence de Copenhague. En effet, le Québec compte réduire ses émissions de 20 % d'ici 2020 et ce par rapport à l'année internationale de référence, soit 1990. Le gouvernement compte ainsi agir dans le secteur transport qui représente 40 % des émissions de GES au Québec. À la suite de cette cible, le gouvernement a pris rapidement les moyens pour pouvoir tenir ses promesses. Ainsi, le 14 janvier 2010, une nouvelle loi entre en vigueur visant à réduire les GES au niveau du parc automobile. Cette loi prévoit que les constructeurs automobiles desservant le territoire du Québec devront respecter un plafond d'émission de 187 g de GES/km. Ce niveau doit être abaissé annuellement jusqu'à 127 g de GES/km en 2016. Les constructeurs devront obtenir une moyenne équivalente au niveau en vigueur, donc ils pourront toujours vendre des véhicules dépassant ce seuil. Ces normes sont aussi sévères que celles de la Californie (États-Unis), selon le gouvernement du Québec.

L’hydroélectricité constitue la principale source d'énergie au Québec. La société d'État Hydro-Québec est la principale garante de cette énergie renouvelable et peu polluante. De son fait, elle a donc participé aux projet Manic-Outardes et projet de la Baie-James, et, depuis le 13 mai 2009, au projet de la Romaine sur la Côte-Nord. En parallèle, l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec et l'énergie éolienne au Québec font partie d'une approche du développement durable qui tend vers l'optimisation des dépenses ainsi que l'indépendance énergétique du Québec.

La population du Québec semble plus sensible aux questions environnementales que celle des autres provinces. Selon une étude universitaire, 67 % des habitants sont conscients de l'impact humain sur le réchauffement climatique, alors que le chiffre s’abaisse à 47 % en Saskatchewan et à 42 % et en Alberta. La structure de l'économie pourrait en être une explication : « Le Québec ne produit pas de pétrole, produit majoritairement de l’hydroélectricité. Comparé à l’Alberta… Il y a toute la structure de l’économie qui pourrait venir expliquer ce phénomène », analyse l'universitaire Erick Lachapelle. Près de 500 000 personnes ont pris part à la manifestation pour le climat dans les rues de la ville de Montréal, en septembre 2019.

La conciliation entre les préoccupations environnementales et économiques polarise les Québécois, principalement entre villes et régions. Selon un sondage Ipsos, 58 % des habitants du Saguenay considèrent que « les actions de certaines organisations environnementales empêchent un trop grand nombre de projets créateurs d’emplois au Québec d’aller de l’avant », contre 45 % dans les régions de Montréal. Dans le même sondage, 62 % des Saguenéens et 57 % des résidents de Chaudière-Appalaches prioriseraient la création d’emplois plutôt que la diminution des émissions de GES, alors que 57 % des habitants de Montréal et 58 % des habitants de la ville de Québec prioriseraient plutôt la diminution des GES. De plus, la moitié des Québécois croient que la province devrait exploiter ses propres ressources pétrolières, alors que 34 % de la population préfère continuer à importer tout le pétrole consommé au Québec.

Snowbirds

Les snowbirds sont des Québécois qui passent leurs vacances d'hiver en Floride – un phénomène existant depuis les années 1950. Les principaux sites de regroupement : les villes de l'Est de l'État, tels que Hallandale Beach, Pompano Beach, Hollywood et Fort Lauderdale. De plus, la culture des cabarets montréalais y subsiste et particulièrement sur l'avenue Collins à Miami Beach PQ.

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