Loxia scotica
Le Bec-croisé d'Écosse (Loxia scotica) est une petite espèce de passereaux de la famille des Fringillidae. Il est endémique de la forêt calédonienne d'Écosse, et constitue le seul oiseau et même le seul vertébré unique aux îles Britanniques. Le Bec-croisé d'Écosse est confirmé comme espèce à part entière en août 2006, sur les bases de son chant,.
Te
TerrestreL'oviparité est une stratégie de reproduction d'une espèce où l'ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite pondu sous la forme d'un ...
So
SocialGr
GrégaireUne agrégation désigne un regroupement plus ou moins temporaire d'animaux grégaires. Lorsque ce regroupement a tendance à devenir permanent et ...
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Non migrateurS
commence avecLes bec-croisés se caractérisent par leur bec caractéristique, dont l'extrémité des deux mandibules se croisent, ce qui leur vaut leur nom. Ils se nourrissent de cônes de conifères, et la forme particulière de leur bec leur permet d'extraire facilement les graines des cônes. Le Bec-croisé d'Écosse se nourrit principalement de cônes de pins (Pin sylvestre et Pin tordu) et de mélèzes.
Les mâles adultes ont une couleur rouge ou orange, et les femelles sont vertes ou jaunes, mais différents tons existent. Le Bec-croisé d'Écosse est extrêmement difficile à distinguer des becs-croisés perroquet et des sapins, car les différences de plumages sont négligeables. La taille de la tête et du bec se situe entre les deux autres espèces, et il faut une attention très particulière pour l'identifier. Le jip métallique de son cri est probablement le meilleur indicateur, mais il doit être analysé à l'aide d'un sonagramme pour que l'on puisse confirmer de manière sûr son identité.
Le bec-croisé d’Écosse habite les forêts de pin Pinus sylvestris et les plantationsde conifères introduits (épicéas de Norvège et de Sitka, mélèze d’Europe) de l’est deshautes terres de l’Écosse. Nethersole-Thompson (1975) considère cette population comme une relique du stock originel des becs-croisés des sapins inféodés à ces forêts de pin. Ces oiseaux s’étaient fixés en Écosse à une période où les pinèdes s’étaient retirées d’Angleterre et d’Europe centrale en régressant vers le nord pour se stabiliser dans les montagnes d’Écosse et d’Europe septentrionale. Ils se sont reproduits ainsi pendant plus de 7000 ans dans un biotope spécifique composé de pins d’Écosse. Ainsi, des différences morphologiques, vocales, écologiques et éthologiques se sont développées, constituant autant de barrières envers les oiseaux invasionnels.
Le Bec-croisé d'Écosse se reproduit dans la forêt de Pin sylvestre (Pinus sylvestris), des Highlands, mais parfois également dans les plantations de conifères exotiques comme les mélèzes (Larix decidua et L. kaempferi) et les Pins tordus (Pinus contorta).
Cette espèce est indigène, et on ne lui connait pas de migration. En dehors de la saison de reproduction, les oiseaux se rassemblent en groupes, composés souvent de différentes espèces de bec-croisés.
Les graines de pin sylvestre constituent l’essentiel de leur régime alimentaire mais ilsprélèvent occasionnellement des pousses et des bourgeons. Les femelles se nourrissentsouvent d’insectes au printemps pour un apport de protéines nécessaires à la productionde leurs œufs. Les mâles s’en nourrissent à moindre degré mais les insectes, y compris les larves de la tordeuse du pin (Neodiprion sertifer), sont parfois apportés aux jeunes au nid.
La parade nuptiale et la biologie de reproduction diffèrent finalement assez peu de celles du bec-croisé des sapins ou perroquet.
La première étude spécialement dédiée au Bec-croisé d'Écosse date de 2008.
Dans le futur, cette espèce pourrait souffrir des effets du réchauffement climatique.DistributionDeeside, Strathspey et nord-ouest de Great Glen, est des Highlands, Écosse.