Pays

Émirats arabes unis

764 espèces

Les Émirats arabes unis.

Localisation et frontières

Les Émirats arabes unis sont situés dans le Sud-Ouest de l’Asie, dans la péninsule Arabique, entre le golfe Persique et le golfe d'Oman. Ils sont frontaliers du sultanat d'Oman et de l’Arabie saoudite. De plus, l'enclave omanaise de Madha qui se situe dans les montagnes à l'est du pays abrite elle-même le village émirien de Nahwa.

La totalité du territoire est désertique ou semi-désertique. Le sud du pays est constitué d'une partie du Rub al-Khali (c'est-à-dire le Quartier Vide), tandis que l'est et le nord sont occupés par des montagnes. Quelques oasis (Al-Aïn, Manama, notamment) permettent de maintenir une vie dans le désert. Des sebkhas occupent le sud et l'ouest du pays, notamment le long d'une côte de plus de 400 km, à l'ouest d'Abou Dabi.

Des revendications territoriales, sur trois îles (Petite et Grande Tunb, ainsi qu'Abou-Moussa) du détroit d'Ormuz et du golfe Persique, l'opposent à l'Iran. Outre le fait même de la possession de ces îles et îlots, il s'agit surtout de l'établissement des zones économiques exclusives qui est en jeu, avec, à la clé, les réserves pétrolières et minières offshore.

Le pays est situé dans une zone de grande importance géostratégique, au sud du détroit d'Ormuz, un lieu de passage vital où est transporté le pétrole.

Le pays partage 530 kilomètres de frontière terrestre avec l'Arabie saoudite à l'ouest, au sud et au sud-ouest et 450 kilomètres de frontière avec Oman au sud-est et au nord-est.

Les émirats ne sont séparés du Qatar que par les ports naturels saoudiens de Khor Duweihin, ainsi que de celui de Khawr al Udayd. La frontière maritime avec le royaume qatari se trouve au large, mais la zone n’en demeure pas moins une source de conflit frontalier entre saoudiens et émirien.

La superficie totale des EAU est d’environ 77 700 km2 (soit environ la superficie du Benelux). Environ 5 % du pays est habité, surtout la côte nord, le long du golfe Persique.

Les EAU s'étendent sur plus de 650 km sur la rive sud du golfe Persique. Le plus grand port se trouve à Dubaï, mais il y a également des ports à Abou Dabi et Charjah. On trouve de nombreuses îles dans le Golfe dont certaines sont l'objet de disputes avec l'Iran et le Qatar.

Les plus petites îles ainsi que les barrières de corail constituent un risque pour les navigateurs. De forts courants ainsi que des tempêtes représentent également un danger pour les bateaux dans la région.

Au sud et à l'ouest d'Abou Dabi, de vastes dunes s’étendent jusqu’à Rub al Khali en Arabie saoudite.

Le désert d'Abou Dabi abrite deux oasis importantes avec des réserves d’eau souterraines ; l'oasis de Liwa se trouve dans le sud près de la frontière avec l'Arabie saoudite. À 100 km au nord-est de l'oasis de Liwa, se trouve l’oasis d'Al Buraymi qui s'étend des deux côtés de la frontière entre Abou Dabi et Oman.

Avant de se retirer du pays en 1971, le Royaume-Uni délimite les frontières des 7 émirats afin d'éviter des disputes territoriales susceptibles de ralentir la formation de l'État fédéral. Les gouverneurs des émirats acceptent en grande majorité les frontières imposées par les britanniques, mais avec tout de même une dispute territoriale entre Abou Dabi et Dubaï et entre Dubaï et Sharjah. Ces conflits sont résolus après l'indépendance.

La frontière la plus problématique est celle des montagnes d'Al Hajar al Gharbi, où cinq émirats se contestent la souveraineté de plus de 12 enclaves différentes.

Environnement et développement durable

Le pays est aride et connait des problèmes qualitatifs et quantitatifs d'alimentation en eau que les systèmes de désalinisation ne peuvent à ce jour compenser. Il n'accueille une végétation exubérante que dans les oasis, mais les zones sèches abritent de nombreuses espèces rares ou devenues rares, menacées ou protégées. Les fonds marins abritent une grande richesse en biodiversité, notamment dans les milieux coralliens.

Longtemps le pétrole presque gratuit (environ 2,5 millions de barils de pétrole quotidiennement extraits dans le pays en 2008/2009) a découragé la recherche d'efficience énergétique et la sobriété du développement (chaque habitant des EAU consomme environ 17 000 kWh/an d'électricité et 219 000 litres par an d'eau, soit plus qu'un Américain moyen).

L'usage de l'essence au plomb a contribué au saturnisme à la pollution de l'air et des sols dans les villes, et l'air est souvent empoussiéré par les vents nocturnes ou les tempêtes.

Mais la perspective du pic pétrolier et de la fin du pétrole a modifié le point de vue des dirigeants et de la population. Le pays accueille maintenant le siège de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables s'est doté d'un ministère de l'écologie qui prépare notamment la transition vers l'après-pétrole, c'est-à-dire le développement d'énergies douces, sûres et renouvelables. Les EAU sont notamment à une latitude favorable à l'utilisation de technologies utilisant l'énergie solaire. Les recettes du pétrole sont maintenant pour partie investies dans le solaire et l'éolien.

  • Le projet d'écocité de Masdar City (mot signifiant « source » en arabe) qui doit accueillir 50 000 habitants près de l' aéroport international d'Abou Dabi, sera un laboratoire et une des vitrines de la future ville durable moyen-orientale. La ville devrait à terme être autonome en énergie et exclusivement à partir d'énergies solaires (210 MW prévus) et éolienne, y compris pour le dessalement de l'eau de mer. 22 milliards d'euros ont déjà été investis pour y développer une architecture à la pointe de la haute efficacité énergétique. Abou Dabi accueillera d'ailleurs en 2012 la 5e édition du Sommet international des énergies futures, dans la ville de Masdar.
  • Le pays ne souhaite pas acheter les modules photovoltaïques et thermiques nécessaires, mais les construire lui-même. Il achète donc les usines ad hoc, clé en main, visant une production annuelle de modules solaires correspondant à la production de 630 MW.
  • Une grande centrale solaire (de 100 puis 500 MW) est prévue dans le désert. Elle sera financée par 350 millions de pétrodollars. 35 installations sont en tests (les matériaux doivent résister aux chocs thermiques, à la chaleur et à l'érosion induite par les tempêtes de sable).
  • La dispersion des masses d'air surchauffées dans le désert le jour est source de vents réguliers, forts et presque constants la nuit, ce qui est un atout pour l'éolien en tant que complément du solaire. Le pays pourrait même à l'avenir produire plus d'énergie qu'il en consomme, et alimenter d'autres pays du monde, via la production et vente d' hydrogène à partir d' électrolyse d'eau de mer par exemple.

Faune et flore

Les principaux animaux vivant aux Émirats arabes unis sont les suivants :

  • L' oryx d'Arabie (Oryx leucoryx), qui parcourait jadis l’entière péninsule d’Arabie, a disparu à l'état sauvage au début des années 1960. Son aire de répartition naturelle aux Émirats est incertaine, mais on le trouvait probablement à Liwa et dans ses environs, ainsi que dans les plaines montagneuses. Depuis le début des années 1960, quand Zayid a ordonné de retirer quelques animaux du dernier troupeau sauvage d’oryx d’Arabie, afin de les élever en captivité, des progrès remarquables ont été accomplis aux Émirats dans ce domaine. Alors que l’espèce était au bord de l’extinction, son avenir est aujourd’hui assuré. Il existerait de nos jours entre 3 500 et 4 000 oryx, répartis entre plusieurs troupeaux, dans les collections émiriennes. La première phase d’un grand projet visant à remettre 100 oryx en liberté a été mise en œuvre début 2007.
  • La gazelle des sables (Gazella subgutturosa marica), d’un poids maximum de 22 kilogrammes, est la deuxième antilope des Émirats par sa taille. L’observation de petits groupes de ces créatures charmantes, dont l’espèce est en danger critique d’extinction, est signalée de temps à autre dans le Sud de l’Émirat d’Abou Dhabi.
  • La gazelle d'Arabie (Gazella gazella cora) se rencontre dans les plaines de gravier, les déserts de sable et les montagnes, son aire de répartition naturelle s’étendant à l’ensemble des Émirats, à l’exception des zones de sable très doux de Liwa où seule la gazelle des sables s’aventurait. La gazelle des montagnes au corps gracieux, qui ne pèse que 10 à 14 kilogrammes, peut atteindre une vitesse de 65 kilomètres à l'heure pour fuir un danger. Elle est également en danger critique d’extinction.
  • Le tahr d’Arabie : à la différence de la gazelle d’Arabie, le tahr d’Arabie (Hemitragus jayakari) lui aussi en danger critique d’extinction, a besoin de s’abreuver tous les jours. Grimpeur agile, cet animal ne se rencontre que dans les montagnes. Il élit résidence sur les rochers abrupts, se nourrissant de l’herbe et des arbustes épars qui poussent parmi les roches. Le tahr descend régulièrement s’abreuver dans les oueds.
  • Le léopard d'Arabie (Panthera pardus nimr) également au bord de l’extinction à l’état sauvage. Le mâle pesant environ 30 kilogrammes et la femelle autour de 20 kilogrammes, le léopard d'Arabie est beaucoup plus petit que la plupart des spécimens des races africaine ou asiatique.
  • Le lièvre d’Arabie (Lepus capensis), absent des montagnes, se rencontre partout ailleurs aux Émirats. Adapté à l'environnement rude, le lièvre local est beaucoup plus petit que son homologue européen et on le prend souvent pour un lapin, espèce qui n’est pas présente en Arabie.
  • Le lézard à queue épineuse. Les deux espèces étroitement liées de lézards à queue épineuse (Uromastix microlepis et U. leptieni) ou dhub peuvent mesurer jusqu’à 65 centimètres de longueur. Ils vivent généralement en colonies plus ou moins structurées, les terriers se trouvant à une distance de 20 à 50 mètres environ les uns des autres.
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Les Émirats arabes unis.

Localisation et frontières

Les Émirats arabes unis sont situés dans le Sud-Ouest de l’Asie, dans la péninsule Arabique, entre le golfe Persique et le golfe d'Oman. Ils sont frontaliers du sultanat d'Oman et de l’Arabie saoudite. De plus, l'enclave omanaise de Madha qui se situe dans les montagnes à l'est du pays abrite elle-même le village émirien de Nahwa.

La totalité du territoire est désertique ou semi-désertique. Le sud du pays est constitué d'une partie du Rub al-Khali (c'est-à-dire le Quartier Vide), tandis que l'est et le nord sont occupés par des montagnes. Quelques oasis (Al-Aïn, Manama, notamment) permettent de maintenir une vie dans le désert. Des sebkhas occupent le sud et l'ouest du pays, notamment le long d'une côte de plus de 400 km, à l'ouest d'Abou Dabi.

Des revendications territoriales, sur trois îles (Petite et Grande Tunb, ainsi qu'Abou-Moussa) du détroit d'Ormuz et du golfe Persique, l'opposent à l'Iran. Outre le fait même de la possession de ces îles et îlots, il s'agit surtout de l'établissement des zones économiques exclusives qui est en jeu, avec, à la clé, les réserves pétrolières et minières offshore.

Le pays est situé dans une zone de grande importance géostratégique, au sud du détroit d'Ormuz, un lieu de passage vital où est transporté le pétrole.

Le pays partage 530 kilomètres de frontière terrestre avec l'Arabie saoudite à l'ouest, au sud et au sud-ouest et 450 kilomètres de frontière avec Oman au sud-est et au nord-est.

Les émirats ne sont séparés du Qatar que par les ports naturels saoudiens de Khor Duweihin, ainsi que de celui de Khawr al Udayd. La frontière maritime avec le royaume qatari se trouve au large, mais la zone n’en demeure pas moins une source de conflit frontalier entre saoudiens et émirien.

La superficie totale des EAU est d’environ 77 700 km2 (soit environ la superficie du Benelux). Environ 5 % du pays est habité, surtout la côte nord, le long du golfe Persique.

Les EAU s'étendent sur plus de 650 km sur la rive sud du golfe Persique. Le plus grand port se trouve à Dubaï, mais il y a également des ports à Abou Dabi et Charjah. On trouve de nombreuses îles dans le Golfe dont certaines sont l'objet de disputes avec l'Iran et le Qatar.

Les plus petites îles ainsi que les barrières de corail constituent un risque pour les navigateurs. De forts courants ainsi que des tempêtes représentent également un danger pour les bateaux dans la région.

Au sud et à l'ouest d'Abou Dabi, de vastes dunes s’étendent jusqu’à Rub al Khali en Arabie saoudite.

Le désert d'Abou Dabi abrite deux oasis importantes avec des réserves d’eau souterraines ; l'oasis de Liwa se trouve dans le sud près de la frontière avec l'Arabie saoudite. À 100 km au nord-est de l'oasis de Liwa, se trouve l’oasis d'Al Buraymi qui s'étend des deux côtés de la frontière entre Abou Dabi et Oman.

Avant de se retirer du pays en 1971, le Royaume-Uni délimite les frontières des 7 émirats afin d'éviter des disputes territoriales susceptibles de ralentir la formation de l'État fédéral. Les gouverneurs des émirats acceptent en grande majorité les frontières imposées par les britanniques, mais avec tout de même une dispute territoriale entre Abou Dabi et Dubaï et entre Dubaï et Sharjah. Ces conflits sont résolus après l'indépendance.

La frontière la plus problématique est celle des montagnes d'Al Hajar al Gharbi, où cinq émirats se contestent la souveraineté de plus de 12 enclaves différentes.

Environnement et développement durable

Le pays est aride et connait des problèmes qualitatifs et quantitatifs d'alimentation en eau que les systèmes de désalinisation ne peuvent à ce jour compenser. Il n'accueille une végétation exubérante que dans les oasis, mais les zones sèches abritent de nombreuses espèces rares ou devenues rares, menacées ou protégées. Les fonds marins abritent une grande richesse en biodiversité, notamment dans les milieux coralliens.

Longtemps le pétrole presque gratuit (environ 2,5 millions de barils de pétrole quotidiennement extraits dans le pays en 2008/2009) a découragé la recherche d'efficience énergétique et la sobriété du développement (chaque habitant des EAU consomme environ 17 000 kWh/an d'électricité et 219 000 litres par an d'eau, soit plus qu'un Américain moyen).

L'usage de l'essence au plomb a contribué au saturnisme à la pollution de l'air et des sols dans les villes, et l'air est souvent empoussiéré par les vents nocturnes ou les tempêtes.

Mais la perspective du pic pétrolier et de la fin du pétrole a modifié le point de vue des dirigeants et de la population. Le pays accueille maintenant le siège de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables s'est doté d'un ministère de l'écologie qui prépare notamment la transition vers l'après-pétrole, c'est-à-dire le développement d'énergies douces, sûres et renouvelables. Les EAU sont notamment à une latitude favorable à l'utilisation de technologies utilisant l'énergie solaire. Les recettes du pétrole sont maintenant pour partie investies dans le solaire et l'éolien.

  • Le projet d'écocité de Masdar City (mot signifiant « source » en arabe) qui doit accueillir 50 000 habitants près de l' aéroport international d'Abou Dabi, sera un laboratoire et une des vitrines de la future ville durable moyen-orientale. La ville devrait à terme être autonome en énergie et exclusivement à partir d'énergies solaires (210 MW prévus) et éolienne, y compris pour le dessalement de l'eau de mer. 22 milliards d'euros ont déjà été investis pour y développer une architecture à la pointe de la haute efficacité énergétique. Abou Dabi accueillera d'ailleurs en 2012 la 5e édition du Sommet international des énergies futures, dans la ville de Masdar.
  • Le pays ne souhaite pas acheter les modules photovoltaïques et thermiques nécessaires, mais les construire lui-même. Il achète donc les usines ad hoc, clé en main, visant une production annuelle de modules solaires correspondant à la production de 630 MW.
  • Une grande centrale solaire (de 100 puis 500 MW) est prévue dans le désert. Elle sera financée par 350 millions de pétrodollars. 35 installations sont en tests (les matériaux doivent résister aux chocs thermiques, à la chaleur et à l'érosion induite par les tempêtes de sable).
  • La dispersion des masses d'air surchauffées dans le désert le jour est source de vents réguliers, forts et presque constants la nuit, ce qui est un atout pour l'éolien en tant que complément du solaire. Le pays pourrait même à l'avenir produire plus d'énergie qu'il en consomme, et alimenter d'autres pays du monde, via la production et vente d' hydrogène à partir d' électrolyse d'eau de mer par exemple.

Faune et flore

Les principaux animaux vivant aux Émirats arabes unis sont les suivants :

  • L' oryx d'Arabie (Oryx leucoryx), qui parcourait jadis l’entière péninsule d’Arabie, a disparu à l'état sauvage au début des années 1960. Son aire de répartition naturelle aux Émirats est incertaine, mais on le trouvait probablement à Liwa et dans ses environs, ainsi que dans les plaines montagneuses. Depuis le début des années 1960, quand Zayid a ordonné de retirer quelques animaux du dernier troupeau sauvage d’oryx d’Arabie, afin de les élever en captivité, des progrès remarquables ont été accomplis aux Émirats dans ce domaine. Alors que l’espèce était au bord de l’extinction, son avenir est aujourd’hui assuré. Il existerait de nos jours entre 3 500 et 4 000 oryx, répartis entre plusieurs troupeaux, dans les collections émiriennes. La première phase d’un grand projet visant à remettre 100 oryx en liberté a été mise en œuvre début 2007.
  • La gazelle des sables (Gazella subgutturosa marica), d’un poids maximum de 22 kilogrammes, est la deuxième antilope des Émirats par sa taille. L’observation de petits groupes de ces créatures charmantes, dont l’espèce est en danger critique d’extinction, est signalée de temps à autre dans le Sud de l’Émirat d’Abou Dhabi.
  • La gazelle d'Arabie (Gazella gazella cora) se rencontre dans les plaines de gravier, les déserts de sable et les montagnes, son aire de répartition naturelle s’étendant à l’ensemble des Émirats, à l’exception des zones de sable très doux de Liwa où seule la gazelle des sables s’aventurait. La gazelle des montagnes au corps gracieux, qui ne pèse que 10 à 14 kilogrammes, peut atteindre une vitesse de 65 kilomètres à l'heure pour fuir un danger. Elle est également en danger critique d’extinction.
  • Le tahr d’Arabie : à la différence de la gazelle d’Arabie, le tahr d’Arabie (Hemitragus jayakari) lui aussi en danger critique d’extinction, a besoin de s’abreuver tous les jours. Grimpeur agile, cet animal ne se rencontre que dans les montagnes. Il élit résidence sur les rochers abrupts, se nourrissant de l’herbe et des arbustes épars qui poussent parmi les roches. Le tahr descend régulièrement s’abreuver dans les oueds.
  • Le léopard d'Arabie (Panthera pardus nimr) également au bord de l’extinction à l’état sauvage. Le mâle pesant environ 30 kilogrammes et la femelle autour de 20 kilogrammes, le léopard d'Arabie est beaucoup plus petit que la plupart des spécimens des races africaine ou asiatique.
  • Le lièvre d’Arabie (Lepus capensis), absent des montagnes, se rencontre partout ailleurs aux Émirats. Adapté à l'environnement rude, le lièvre local est beaucoup plus petit que son homologue européen et on le prend souvent pour un lapin, espèce qui n’est pas présente en Arabie.
  • Le lézard à queue épineuse. Les deux espèces étroitement liées de lézards à queue épineuse (Uromastix microlepis et U. leptieni) ou dhub peuvent mesurer jusqu’à 65 centimètres de longueur. Ils vivent généralement en colonies plus ou moins structurées, les terriers se trouvant à une distance de 20 à 50 mètres environ les uns des autres.
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