Pays

États-Unis

4768 espèces

Les États-Unis, en forme longue les États-Unis d'Amérique, également appelés informellement les USA ou moins exactement l'Amérique, sont un État transcontinental dont la majorité du territoire se situe en Amérique du Nord.

Protection de l'environnement et de la biodiversité

Le premier parc national, instauré aux États-Unis, est le parc national de Yellowstone (en 1872). En 2020, Le pays compte 62 parcs nationaux ; le National Park Service gère 419 parcs et réserves et emploie plus de 20 000 salariés aux États-Unis ainsi que 315 000 bénévoles. Ils couvrent une superficie totale de 34,4 millions d’hectares (344 000 km2) soit environ 28 % du territoire américain.

Engagements internationaux pour le climat

L'administration Clinton a signé le protocole de Kyoto en décembre 1997, mais celui-ci n'a pas été accepté par le Congrès. Les États-Unis sont le seul pays des Huit à n'avoir toujours pas ratifié ce protocole, même si la Californie s'est engagée à atteindre ses objectifs. La taxe carbone a également été envisagée à la fin des années 1990, sur la base des travaux de l’économiste William Nordhaus. Elle a été brièvement mise en avant par l’administration Clinton à ses débuts. Aujourd'hui, le principe de la taxe carbone a des soutien dans le monde universitaire et parmi les experts en politique publique. Les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis sont en rapport avec les distances qui séparent les grandes villes, l'étalement urbain des métropoles, la relative faiblesse de l'utilisation des transports en commun et les aléas climatiques : lorsque l'hiver est moins froid dans le Nord du pays, les émissions de dioxyde de carbone diminuent. Elles dépendent également du prix du pétrole : lorsque ceux-ci augmentent, les centrales thermiques se tournent vers le gaz dont la combustion émet moins de CO2. D'après l'EPA, les émissions de GES ont baissé de 1,1 % en 2006 aux États-Unis, le Texas étant dans le peloton de tête des États polluants.

Dès son investiture en janvier 2021, le président Joe Biden réintègre les États-Unis dans l'Accord de Paris sur le climat. Joe Biden décide aussi que soient examinées toutes les mesures prises par l’administration précédente en matière environnementale pour définir dans quelle mesure celles-ci contribuent à la protection de l'environnement. Durant le premier trimestre de la présidence Biden, 17 nouvelles mesures de protection de l’environnement ont été ajoutées et 22 des mesures régressives introduites par la Donald Trump ont été abrogées. En avril, Joe Biden organise un « Sommet des dirigeants sur le climat » au cours duquel il annonce un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines de 50 à 52 % d'ici à 2030, par rapport à 2005 ; l'engagement pris dans l'Accord de Paris en 2015 était une réduction de 26 à 28 % en 2025. L'administration Biden a pour ambition d’atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 et d'investir massivement dans les énergies renouvelables.

Politique environnementale locale

Une grande partie de la politique environnementale aux États-Unis se joue à l'échelon local. Fondé en 2007, le Mayors Climate Protection Center est une institution de l'U.S. Conference of Mayors à laquelle participent de nombreuses municipalités américaines. Il a pour but d'encourager le développement durable dans les villes du pays. L'U.S. Mayors Climate Protection Agreement (« accord des maires des États-Unis sur la protection du climat »), lancé à l'initiative du maire de Seattle, est un accord qui vise à atteindre ou à dépasser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre fixé par le protocole de Kyoto. Ils étaient 136 signataires en juin 2005 et 294 en 2006, représentant 49,2 millions d'habitants et quarante-quatre États (sur cinquante). En 2009, plus de 850 maires américains avaient signé l'accord.

Hydrographie

Les Grands Lacs représentent ensemble une superficie d'environ 250 000 km2, soit la moitié de la superficie de la France métropolitaine.

Liste des Grands Lacs, classés du plus grand au plus petit :

Les autres lacs importants sont :

Répartition des activités et environnement

Les régions les plus dynamiques et les plus attractives sont situées dans la Sun Belt. La reconversion du Nord-Est du pays lui permet de tenir un rôle important.

Le développement sans précédent des activités humaines sur ce territoire (urbanisation, agriculture, exploitation des ressources énergétiques, infrastructures) ont eu un impact fort sur les paysages et l'environnement. Les États-Unis ont souvent été précurseurs dans le développement d'une politique environnementale ; ils ont les premiers mis en place depuis 1872 des parcs nationaux ; et une partie de la population est très active dans la protection de l'environnement. Dès les années 1970, la conscience écologique se développe aux États-Unis : le Jour de la Terre (Earth Day) célébré depuis 1970. L'Agence de protection de l'environnement (EPA) est le principal organe des politiques environnementales à l'échelon national. L'air, les paysages, l'eau et les sols ont été et restent néanmoins soumis à des contraintes fortes d'exploitations et de rejets, avec par exemple, l'exploitation pétrolière à partir du XIXe siècle puis plus récemment la croissance de l'exploitation du gaz de schiste.

Le Service américain de la pêche et de la faune sauvage estime que chaque année 72 millions d'oiseaux sont tués par les pesticides aux États-Unis

Les entreprises de forage ont utilisé 770 % d'eau supplémentaire par puits entre 2011 et 2016, tandis que les eaux usées toxiques relâchées ont augmenté de 1 440 %. La moitié des gazoducs et oléoducs en développement dans le monde en 2019, le sont en Amérique du Nord.Pour les États-Unis, ces nouveaux pipelines devraient être à l'origine de 559 millions de tonnes de CO2 par an d'ici à 2040. Le gouvernement prend des mesures en 2018 pour étendre considérablement le forage en mer dans les eaux américaines. Le ministère de l'Intérieur propose d'ouvrir presque entièrement le littoral du pays au forage.

De par leurs émissions importantes de gaz à effet de serre, les États-Unis sont un acteur majeur du réchauffement climatique. En 2010, avec plus de 5 300 millions de tonnes par an (en baisse d'année en année), ils sont le deuxième pays émetteur de dioxyde de carbone du monde derrière la Chine. Cependant, des efforts sont réalisés pour diminuer ces émissions à tous les échelons, principalement à l'échelle locale. Ainsi, entre 1990 et 2016, les émissions de CO2 par habitant ont diminué de 21,9 %. Avec 15,5 tonnes par habitant en 2016, les États-Unis figurent parmi les premiers émetteurs de CO2 derrière le Canada, l'Arabie saoudite et les émirats du golfe arabo-persique.

Une grande partie des déchets produits par les États-Unis sont envoyés à l'étranger.En 2018, 81 % des exportations américaines de déchets ménagers ont été expédiés en Asie. Alors que la Chine décide en 2018 de stopper les importations de déchets plastiques afin de ne plus être la « poubelle du monde », l'industrie du recyclage aux États-Unis s'en trouve bouleversé. Le prix du traitement des déchets augmente considérablement et de nombreuses villes préfèrent incinérer leurs déchets, affectant la qualité de l'air, ou ouvrir des décharges à ciel ouvert, source importante d'émission de méthane En 2015, les États-Unis ont produit 262,4 millions de tonnes de déchets, soit 4,5 % de plus qu'en 2010 et 60 % de plus qu'en 1985 selon les données officielles : cela s'explique en partie par la croissance démographique et économique du pays. De nombreuses grandes villes appliquent les recommandations environnementales de l'Agenda 21 et mettent en œuvre des politiques ambitieuses de recyclage, à l'instar de San Francisco.

Pour l'année 2019, le jour du dépassement (date de l'année, calculée par l'ONG Global Footprint Network, à partir de laquelle l'humanité est supposée avoir consommé l'ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) des États-Unis est le 15 mars Les États-Unis sont le 2e pays (après le Luxembourg) dont la consommation dépasse le plus les capacités de la planète.

Le nombre de coléoptères aux États-Unis a chuté de 83 % depuis les années 1980.

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Les États-Unis, en forme longue les États-Unis d'Amérique, également appelés informellement les USA ou moins exactement l'Amérique, sont un État transcontinental dont la majorité du territoire se situe en Amérique du Nord.

Protection de l'environnement et de la biodiversité

Le premier parc national, instauré aux États-Unis, est le parc national de Yellowstone (en 1872). En 2020, Le pays compte 62 parcs nationaux ; le National Park Service gère 419 parcs et réserves et emploie plus de 20 000 salariés aux États-Unis ainsi que 315 000 bénévoles. Ils couvrent une superficie totale de 34,4 millions d’hectares (344 000 km2) soit environ 28 % du territoire américain.

Engagements internationaux pour le climat

L'administration Clinton a signé le protocole de Kyoto en décembre 1997, mais celui-ci n'a pas été accepté par le Congrès. Les États-Unis sont le seul pays des Huit à n'avoir toujours pas ratifié ce protocole, même si la Californie s'est engagée à atteindre ses objectifs. La taxe carbone a également été envisagée à la fin des années 1990, sur la base des travaux de l’économiste William Nordhaus. Elle a été brièvement mise en avant par l’administration Clinton à ses débuts. Aujourd'hui, le principe de la taxe carbone a des soutien dans le monde universitaire et parmi les experts en politique publique. Les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis sont en rapport avec les distances qui séparent les grandes villes, l'étalement urbain des métropoles, la relative faiblesse de l'utilisation des transports en commun et les aléas climatiques : lorsque l'hiver est moins froid dans le Nord du pays, les émissions de dioxyde de carbone diminuent. Elles dépendent également du prix du pétrole : lorsque ceux-ci augmentent, les centrales thermiques se tournent vers le gaz dont la combustion émet moins de CO2. D'après l'EPA, les émissions de GES ont baissé de 1,1 % en 2006 aux États-Unis, le Texas étant dans le peloton de tête des États polluants.

Dès son investiture en janvier 2021, le président Joe Biden réintègre les États-Unis dans l'Accord de Paris sur le climat. Joe Biden décide aussi que soient examinées toutes les mesures prises par l’administration précédente en matière environnementale pour définir dans quelle mesure celles-ci contribuent à la protection de l'environnement. Durant le premier trimestre de la présidence Biden, 17 nouvelles mesures de protection de l’environnement ont été ajoutées et 22 des mesures régressives introduites par la Donald Trump ont été abrogées. En avril, Joe Biden organise un « Sommet des dirigeants sur le climat » au cours duquel il annonce un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines de 50 à 52 % d'ici à 2030, par rapport à 2005 ; l'engagement pris dans l'Accord de Paris en 2015 était une réduction de 26 à 28 % en 2025. L'administration Biden a pour ambition d’atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 et d'investir massivement dans les énergies renouvelables.

Politique environnementale locale

Une grande partie de la politique environnementale aux États-Unis se joue à l'échelon local. Fondé en 2007, le Mayors Climate Protection Center est une institution de l'U.S. Conference of Mayors à laquelle participent de nombreuses municipalités américaines. Il a pour but d'encourager le développement durable dans les villes du pays. L'U.S. Mayors Climate Protection Agreement (« accord des maires des États-Unis sur la protection du climat »), lancé à l'initiative du maire de Seattle, est un accord qui vise à atteindre ou à dépasser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre fixé par le protocole de Kyoto. Ils étaient 136 signataires en juin 2005 et 294 en 2006, représentant 49,2 millions d'habitants et quarante-quatre États (sur cinquante). En 2009, plus de 850 maires américains avaient signé l'accord.

Hydrographie

Les Grands Lacs représentent ensemble une superficie d'environ 250 000 km2, soit la moitié de la superficie de la France métropolitaine.

Liste des Grands Lacs, classés du plus grand au plus petit :

Les autres lacs importants sont :

Répartition des activités et environnement

Les régions les plus dynamiques et les plus attractives sont situées dans la Sun Belt. La reconversion du Nord-Est du pays lui permet de tenir un rôle important.

Le développement sans précédent des activités humaines sur ce territoire (urbanisation, agriculture, exploitation des ressources énergétiques, infrastructures) ont eu un impact fort sur les paysages et l'environnement. Les États-Unis ont souvent été précurseurs dans le développement d'une politique environnementale ; ils ont les premiers mis en place depuis 1872 des parcs nationaux ; et une partie de la population est très active dans la protection de l'environnement. Dès les années 1970, la conscience écologique se développe aux États-Unis : le Jour de la Terre (Earth Day) célébré depuis 1970. L'Agence de protection de l'environnement (EPA) est le principal organe des politiques environnementales à l'échelon national. L'air, les paysages, l'eau et les sols ont été et restent néanmoins soumis à des contraintes fortes d'exploitations et de rejets, avec par exemple, l'exploitation pétrolière à partir du XIXe siècle puis plus récemment la croissance de l'exploitation du gaz de schiste.

Le Service américain de la pêche et de la faune sauvage estime que chaque année 72 millions d'oiseaux sont tués par les pesticides aux États-Unis

Les entreprises de forage ont utilisé 770 % d'eau supplémentaire par puits entre 2011 et 2016, tandis que les eaux usées toxiques relâchées ont augmenté de 1 440 %. La moitié des gazoducs et oléoducs en développement dans le monde en 2019, le sont en Amérique du Nord.Pour les États-Unis, ces nouveaux pipelines devraient être à l'origine de 559 millions de tonnes de CO2 par an d'ici à 2040. Le gouvernement prend des mesures en 2018 pour étendre considérablement le forage en mer dans les eaux américaines. Le ministère de l'Intérieur propose d'ouvrir presque entièrement le littoral du pays au forage.

De par leurs émissions importantes de gaz à effet de serre, les États-Unis sont un acteur majeur du réchauffement climatique. En 2010, avec plus de 5 300 millions de tonnes par an (en baisse d'année en année), ils sont le deuxième pays émetteur de dioxyde de carbone du monde derrière la Chine. Cependant, des efforts sont réalisés pour diminuer ces émissions à tous les échelons, principalement à l'échelle locale. Ainsi, entre 1990 et 2016, les émissions de CO2 par habitant ont diminué de 21,9 %. Avec 15,5 tonnes par habitant en 2016, les États-Unis figurent parmi les premiers émetteurs de CO2 derrière le Canada, l'Arabie saoudite et les émirats du golfe arabo-persique.

Une grande partie des déchets produits par les États-Unis sont envoyés à l'étranger.En 2018, 81 % des exportations américaines de déchets ménagers ont été expédiés en Asie. Alors que la Chine décide en 2018 de stopper les importations de déchets plastiques afin de ne plus être la « poubelle du monde », l'industrie du recyclage aux États-Unis s'en trouve bouleversé. Le prix du traitement des déchets augmente considérablement et de nombreuses villes préfèrent incinérer leurs déchets, affectant la qualité de l'air, ou ouvrir des décharges à ciel ouvert, source importante d'émission de méthane En 2015, les États-Unis ont produit 262,4 millions de tonnes de déchets, soit 4,5 % de plus qu'en 2010 et 60 % de plus qu'en 1985 selon les données officielles : cela s'explique en partie par la croissance démographique et économique du pays. De nombreuses grandes villes appliquent les recommandations environnementales de l'Agenda 21 et mettent en œuvre des politiques ambitieuses de recyclage, à l'instar de San Francisco.

Pour l'année 2019, le jour du dépassement (date de l'année, calculée par l'ONG Global Footprint Network, à partir de laquelle l'humanité est supposée avoir consommé l'ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) des États-Unis est le 15 mars Les États-Unis sont le 2e pays (après le Luxembourg) dont la consommation dépasse le plus les capacités de la planète.

Le nombre de coléoptères aux États-Unis a chuté de 83 % depuis les années 1980.

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