Zone humide
6398 espèces
Une zone humide, ou milieu humide, dénomination dérivant du terme anglais wetland, est une région où le principal facteur d'influence du biotope et de sa biocénose est l'eau. Elles jouent un rôle majeur en ce qui concerne le cycle de l'eau et le cycle du carbone. La flore des zones humides d'eau douce est dite hélophyte.
Selon l'article premier de la Convention de Ramsar (1971), « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres. Cette définition de droit international s'impose aux États plus qu'aux particuliers, sauf si une clause particulière précise l’effet direct du texte pour ces derniers. »
La valeur économique des zones humides intérieures a été estimée cinq fois plus élevée que celle des forêts tropicales ; 1/7e de la population mondiale en dépend et 40 % des espèces y vivent ou s'y reproduisent. En 2018, il en reste 12,1 millions de kilomètres carrés. Selon l'IPBES, du XVIIIe siècle à 2000, 87 % des zones humides ont disparu dans le monde et selon RAMSAR le déclin s'est accéléré : -35 % de 1970 à 2015, soit une perte trois fois plus rapide que pour les forêts, et la situation empire depuis 2000, pour des causes climatiques, consuméristes, démographiques et d'urbanisation, de drainage des deltas, de changement d'usage ou d'artificialisation des berges, littoraux et sols). La valeur des services écosystémiques qu'elles fournissent dépasse largement celle des écosystèmes terrestres. Le drainage agricole, la conversion en terres agricoles mais aussi d'autres activités humaines comme l'établissement d'ouvrages hydrauliques — canaux et barrages —, mines aussi, etc. sont souvent en cause. La perte estimée est de 50 % pour les États-Unis, et de 90 % pour la Nouvelle-Zélande. Les pertes à l'échelle mondiale seraient de 50 %.
Plus d'un quart des espèces de zones humides sont en danger d’extinction et moins de 20 % des zones humides mondiales sont protégées. Selon le rapport de l'ONU sur la biodiversité (6 mai 2019), 85 % des zones humides mondiales risquent de disparaitre.
En France, selon l'article 2 de la loi du 3 janvier 1992 sur l'eau, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année. » Les zones humides abritent en France métropolitaine environ 25 % de la biodiversité, mais comptent parmi les habitats écologiques qui ont le plus régressé (-67 % en France métropolitaine au XXe siècle), selon le ministère chargé de l'environnement. Ces zones humides continuent globalement à se dégrader selon l'observatoire de la biodiversité.
Une zone humide, ou milieu humide, dénomination dérivant du terme anglais wetland, est une région où le principal facteur d'influence du biotope et de sa biocénose est l'eau. Elles jouent un rôle majeur en ce qui concerne le cycle de l'eau et le cycle du carbone. La flore des zones humides d'eau douce est dite hélophyte.
Selon l'article premier de la Convention de Ramsar (1971), « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres. Cette définition de droit international s'impose aux États plus qu'aux particuliers, sauf si une clause particulière précise l’effet direct du texte pour ces derniers. »
La valeur économique des zones humides intérieures a été estimée cinq fois plus élevée que celle des forêts tropicales ; 1/7e de la population mondiale en dépend et 40 % des espèces y vivent ou s'y reproduisent. En 2018, il en reste 12,1 millions de kilomètres carrés. Selon l'IPBES, du XVIIIe siècle à 2000, 87 % des zones humides ont disparu dans le monde et selon RAMSAR le déclin s'est accéléré : -35 % de 1970 à 2015, soit une perte trois fois plus rapide que pour les forêts, et la situation empire depuis 2000, pour des causes climatiques, consuméristes, démographiques et d'urbanisation, de drainage des deltas, de changement d'usage ou d'artificialisation des berges, littoraux et sols). La valeur des services écosystémiques qu'elles fournissent dépasse largement celle des écosystèmes terrestres. Le drainage agricole, la conversion en terres agricoles mais aussi d'autres activités humaines comme l'établissement d'ouvrages hydrauliques — canaux et barrages —, mines aussi, etc. sont souvent en cause. La perte estimée est de 50 % pour les États-Unis, et de 90 % pour la Nouvelle-Zélande. Les pertes à l'échelle mondiale seraient de 50 %.
Plus d'un quart des espèces de zones humides sont en danger d’extinction et moins de 20 % des zones humides mondiales sont protégées. Selon le rapport de l'ONU sur la biodiversité (6 mai 2019), 85 % des zones humides mondiales risquent de disparaitre.
En France, selon l'article 2 de la loi du 3 janvier 1992 sur l'eau, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année. » Les zones humides abritent en France métropolitaine environ 25 % de la biodiversité, mais comptent parmi les habitats écologiques qui ont le plus régressé (-67 % en France métropolitaine au XXe siècle), selon le ministère chargé de l'environnement. Ces zones humides continuent globalement à se dégrader selon l'observatoire de la biodiversité.