Tetrax tetrax
L’Outarde canepetière (Tetrax tetrax) est la seule espèce du genre Tetrax. C'est un des oiseaux les plus menacés des plaines cultivées de France.
Un animal est dit nocturne lorsqu'il est actif principalement la nuit. Ce comportement est opposé au comportement diurne. Ces comportements sont n...
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Te
TerrestreL'oviparité est une stratégie de reproduction d'une espèce où l'ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite pondu sous la forme d'un ...
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PolygynePo
PolygameLa polygamie désigne un régime matrimonial où un individu est lié, au même moment, à plusieurs conjoints. Pour une femme ayant plusieurs homm...
So
SocialMi
MigrateurL
commence avecCet oiseau mesure 40 à 45 cm de longueur pour une envergure de 80 à 90 cm et une masse de 700 à 1 000 g.
Au printemps, le mâle lance à intervalle régulier un "pet" sec. En vol, les ailes produisent un sifflement.
Cette espèce se nourrit de feuilles et de jeunes pousses, principalement de légumineuses et de brassicacées. Elle fait aussi une forte consommation d'insectes lors de la saison de reproduction.
Elle habite les terrains ouverts qui lui offrent une vue étendue sur les environs. Hormis les steppes à graminées hautes, elle fréquente les pâtures à moutons ou les champs de luzerne, de trèfle, de colza et de céréales. Elle montre une grande intolérance au dérangement et reste à distance des bâtiments. Si elle n'est dérangée que de manière irrégulière, elle peut s’installer sur des aérodromes et terrains d’entraînement militaire.
La reproduction fonctionne sous forme de lek. Au printemps, le mâle en plumage nuptial hérisse les plumes du cou et lance à intervalle régulier un "prêt" sec. Un saut avec les ailes ouvertes produisant un sifflement caractéristique en même temps que le chant est émis est fréquent. Les femelles sont très discrètes durant cette période. Les femelles s'occupent seules de l'élevage des jeunes poussins.
Le nid est creux au sol, dissimulé dans la végétation. Une ponte annuelle d'avril à juin donne de 3 à 5 œufs.
Cette espèce a longtemps fait l'objet d'une chasse intensive, qui a contribué à en réduire la diversité génétique. Mais ce sont surtout les modifications des pratiques culturales (remembrements, intensification des cultures et l'utilisation des pesticides et insecticides) qui ont concouru au déclin rapide de l'espèce : chute de 70 % des effectifs dans les trente dernières années, avec aggravation récente du phénomène (de 2000 à 2008, l'effectif d'outardes a chuté de 40 %, sur les sites suivis considérés comme accueillant 60 % de la population migratrice de toutes les plaines céréalières françaises, malgré l'instauration d'une zone de protection spéciale (ZPS) sous l'égide de l'Europe sur les huit sites les plus importants (142 655 ha) de l'ancienne région Poitou-Charentes.
L'Outarde canepetière bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Elle est inscrite à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, de la colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.