Région

Martinique

513 espèces

La Martinique – en créole martiniquais Matinik ou Matnik, et surnommée « l’île aux fleurs », est une île française située dans les Caraïbes et plus précisément dans l'archipel des Petites Antilles.

Géographie

L'île de la Martinique est située à 32,5 km au nord de Sainte-Lucie et à 41 km au sud-sud-est de la Dominique. D'une superficie totale de 1 128 km2, ce qui la place au troisième rang après Trinidad et la Guadeloupe dans le chapelet d'îles qui constituent les petites Antilles ou Îles du Vent, la Martinique s'étire sur environ 60 km de longueur, pour 30 km de largeur. Le point culminant est le volcan de la montagne Pelée (1 397 m). Comme le reste des petites Antilles, la Martinique est soumise au risque sismique (aléa sismique fort) : ainsi, le 29 novembre 2007 à 15 h, heure locale, un séisme de magnitude 7,4 sur l'échelle de Richter a eu lieu au large de l'île.

La zone située au nord d'un axe Fort-de-France - Le Robert constitue la partie la plus montagneuse de l'île, domaine de la forêt tropicale, tandis que la zone située au sud de cet axe, est moins accidentée et plus sèche.

Climat

Le climat de la Martinique est tropical avec deux saisons principales : de juillet à novembre, la saison humide communément appelée hivernage avec un temps généralement pluvieux, et de janvier à mi-avril, la saison sèche communément appelée carême avec un temps généralement ensoleillé et sec.

Faune et flore

La Martinique fait face à une situation préoccupante concernant les espèces menacées de disparition. Le constat a été rapporté par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sur le fondement des analyses réalisées par l'Office français de la biodiversité (OFB) et le muséum national d'histoire naturelle (MNHN). Ces menaces sont causées notamment par la transformation des milieux du fait de l'urbanisation et des aménagements humains ainsi que du fait de l'introduction d'espèces exotiques envahissantes. Du fait des enjeux en termes de vie sauvage et de ressources naturelles, l'île (et ses eaux marines) ont été érigées en Réserve du Programme sur l'homme et la biosphère le 15 septembre 2021.

Faune terrestre

La Martinique possède peu d’espèces animales indigènes. Les animaux sauvages les plus courants sont : les manikous (famille des opossums), les matoutous-falaises qui sont des mygales endémiques, l'iguane délicatissima et l'iguane vert, la mangouste, le serpent trigonocéphale ou fer de lance et les scolopendres.

Côté ciel, la Martinique est le pays des hérons garde-bœufs, des colibris (4 espèces en Martinique: le colibri madère, le colibri huppé, le colibri falle-vert et le colibri à tête bleue) et des sucriers (reconnaissables à leur ventre jaune).

Côté terre, les mangoustes ont été importées à la fin du XIXe siècle pour faire diminuer la population de serpents ‘fer de lance’ (ou trigonocéphale). Malheureusement, les conséquences furent graves, puisque les mangoustes détruisirent également de nombreuses espèces endémiques d’oiseaux aujourd’hui complètement disparues. De nos jours, on rencontre plus facilement de nombreux serpents et quelques petits lézards verts inoffensifs, les anolis ainsi que les mabouyas, plutôt marron translucide, ils sont très craintifs et sortent la nuit.

Deux espèces de mygales cohabitent :

  • Acanthoscurria antillensis est une mygale terricole qui vit dans le sud de la Martinique, de Rivière-Pilote en passant par Cap-Chevalier jusqu'aux Trois-Îlets ;
  • Caribena versicolor est une mygale arboricole et vit dans le nord de la Martinique, dans la forêt tropicale humide du Précheur à Grand'Rivière. Cette espèce, relativement calme et peu agressive, est protégée localement.

Faune aquatique

La côte atlantique est bordée par un récif corallien pratiquement ininterrompu, où circulent les poissons du large et où s'abrite la faune sédentaire.

Le milieu aquatique s'est fortement dégradé au cours des vingt dernières années. La pollution d'origine industrielle, notamment les distilleries, le manque de structures d'assainissement des eaux usées, le remblaiement intensif des zones de mangrove, véritables nurseries pour de nombreuses espèces de poissons, ainsi que la pêche, sont à l'origine d'une régression considérable de la surface des récifs et d'une diminution importante du nombre et de la variété des poissons.

Cependant :

  • depuis l' ouragan Lenny en 1999, aucune houle cyclonique n'a été assez puissante pour endommager sérieusement les récifs. Ces années de calme relatif ont laissé le temps à la faune et à la flore sous-marine de reprendre pied ;
  • la mise en place de dispositifs de concentration de poisson ancrés très au large des côtes, souvent par 3 000 mètres de fond, a pour conséquence d'inciter les pêcheurs locaux à s'approvisionner au large, du fait d'une meilleure rentabilité, et ainsi à délester les récifs d'une activité de surpêche.
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La Martinique – en créole martiniquais Matinik ou Matnik, et surnommée « l’île aux fleurs », est une île française située dans les Caraïbes et plus précisément dans l'archipel des Petites Antilles.

Géographie

L'île de la Martinique est située à 32,5 km au nord de Sainte-Lucie et à 41 km au sud-sud-est de la Dominique. D'une superficie totale de 1 128 km2, ce qui la place au troisième rang après Trinidad et la Guadeloupe dans le chapelet d'îles qui constituent les petites Antilles ou Îles du Vent, la Martinique s'étire sur environ 60 km de longueur, pour 30 km de largeur. Le point culminant est le volcan de la montagne Pelée (1 397 m). Comme le reste des petites Antilles, la Martinique est soumise au risque sismique (aléa sismique fort) : ainsi, le 29 novembre 2007 à 15 h, heure locale, un séisme de magnitude 7,4 sur l'échelle de Richter a eu lieu au large de l'île.

La zone située au nord d'un axe Fort-de-France - Le Robert constitue la partie la plus montagneuse de l'île, domaine de la forêt tropicale, tandis que la zone située au sud de cet axe, est moins accidentée et plus sèche.

Climat

Le climat de la Martinique est tropical avec deux saisons principales : de juillet à novembre, la saison humide communément appelée hivernage avec un temps généralement pluvieux, et de janvier à mi-avril, la saison sèche communément appelée carême avec un temps généralement ensoleillé et sec.

Faune et flore

La Martinique fait face à une situation préoccupante concernant les espèces menacées de disparition. Le constat a été rapporté par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sur le fondement des analyses réalisées par l'Office français de la biodiversité (OFB) et le muséum national d'histoire naturelle (MNHN). Ces menaces sont causées notamment par la transformation des milieux du fait de l'urbanisation et des aménagements humains ainsi que du fait de l'introduction d'espèces exotiques envahissantes. Du fait des enjeux en termes de vie sauvage et de ressources naturelles, l'île (et ses eaux marines) ont été érigées en Réserve du Programme sur l'homme et la biosphère le 15 septembre 2021.

Faune terrestre

La Martinique possède peu d’espèces animales indigènes. Les animaux sauvages les plus courants sont : les manikous (famille des opossums), les matoutous-falaises qui sont des mygales endémiques, l'iguane délicatissima et l'iguane vert, la mangouste, le serpent trigonocéphale ou fer de lance et les scolopendres.

Côté ciel, la Martinique est le pays des hérons garde-bœufs, des colibris (4 espèces en Martinique: le colibri madère, le colibri huppé, le colibri falle-vert et le colibri à tête bleue) et des sucriers (reconnaissables à leur ventre jaune).

Côté terre, les mangoustes ont été importées à la fin du XIXe siècle pour faire diminuer la population de serpents ‘fer de lance’ (ou trigonocéphale). Malheureusement, les conséquences furent graves, puisque les mangoustes détruisirent également de nombreuses espèces endémiques d’oiseaux aujourd’hui complètement disparues. De nos jours, on rencontre plus facilement de nombreux serpents et quelques petits lézards verts inoffensifs, les anolis ainsi que les mabouyas, plutôt marron translucide, ils sont très craintifs et sortent la nuit.

Deux espèces de mygales cohabitent :

  • Acanthoscurria antillensis est une mygale terricole qui vit dans le sud de la Martinique, de Rivière-Pilote en passant par Cap-Chevalier jusqu'aux Trois-Îlets ;
  • Caribena versicolor est une mygale arboricole et vit dans le nord de la Martinique, dans la forêt tropicale humide du Précheur à Grand'Rivière. Cette espèce, relativement calme et peu agressive, est protégée localement.

Faune aquatique

La côte atlantique est bordée par un récif corallien pratiquement ininterrompu, où circulent les poissons du large et où s'abrite la faune sédentaire.

Le milieu aquatique s'est fortement dégradé au cours des vingt dernières années. La pollution d'origine industrielle, notamment les distilleries, le manque de structures d'assainissement des eaux usées, le remblaiement intensif des zones de mangrove, véritables nurseries pour de nombreuses espèces de poissons, ainsi que la pêche, sont à l'origine d'une régression considérable de la surface des récifs et d'une diminution importante du nombre et de la variété des poissons.

Cependant :

  • depuis l' ouragan Lenny en 1999, aucune houle cyclonique n'a été assez puissante pour endommager sérieusement les récifs. Ces années de calme relatif ont laissé le temps à la faune et à la flore sous-marine de reprendre pied ;
  • la mise en place de dispositifs de concentration de poisson ancrés très au large des côtes, souvent par 3 000 mètres de fond, a pour conséquence d'inciter les pêcheurs locaux à s'approvisionner au large, du fait d'une meilleure rentabilité, et ainsi à délester les récifs d'une activité de surpêche.
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