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Tique

11 espèces

Ixodida

Les Ixodida (du grec ancien ἰξώδης / ixôdês, « gluant »), appelées couramment tiques, sont un ordre d'arachnides acariens. Il est décrit par William Elford Leach en 1815. Cet ordre regroupe, en 2010, 896 espèces classées en trois familles dont 41 en France, parmi lesquelles 4 très occasionnelles. Elles étaient autrefois appelées « Tiquet » ou « Ricinus ».

Les tiques sont des acariens ectoparasites, venimeux, de vertébrés (y compris des vertébrés à sang froid tels que les lézards, les serpents et les tortues).

Elles passent une partie de leur cycle au sol (éclosion, métamorphose et quête d'un hôte), et une autre partie (deux ou trois stades) ancrées sur la peau de mammifères (sauvages et d'élevage), d'oiseaux ou de reptiles, se nourrissant de leur sang grâce à un rostre. Leur digestion est extra-corporelle ; elles peuvent à cette occasion transmettre à leurs hôtes de nombreux agents pathogènes connus (virus, bactéries, protozoaires, nématodes) responsables des maladies vectorielles à tiques, et parfois des neurotoxines (responsables de paralysie à tiques). L'homme peut développer des allergies à leur salive.

Ce sont surtout les femelles adultes nourries ou en train de se gorger de sang qui sont les plus repérables, car bien plus grosses que lors des autres stades de développement. À titre d'exemple, la pesée d'une femelle de la tique Hyalomma asiaticum avant et après son repas final indique un poids multiplié par 624,. De tels repas permettent aux tiques de pondre de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d'œufs (ce chiffre variant selon les espèces et selon les individus au sein de l'espèce).

Les habitats varient selon les espèces. Certaines sont dépendantes de l'humidité ; elles sont inféodées aux milieux forestiers, péri-forestiers ou boisés, ou confinées dans des abris de taille réduite permettant le maintien de l'humidité : nids, terriers, grottes, étables… (voir la faune des tiques de France). D'autres espèces sont adaptées aux climats secs, voire désertiques.

Selon leurs exigences en matière d'habitats (auxquels elles sont plus ou moins inféodées), on classe les tiques en :

Les genres plus primitifs de tiques (Ixodes et Haemophilus) sont plutôt forestiers et les genres plus évolués (Dermacentor) « privilégient des formations végétales ouvertes : steppes et prairies ».

La plus grande variété d'espèces se rencontre en zones chaudes.Les microhabitats qu'elles occupent varient selon l'espèce et le stade de développement. Les larves et nymphes ont besoin d'une humidité relative plus élevée (50 à 80 % du seuil de saturation selon les espèces). Les adultes de certaines espèces supportent plusieurs heures de climat aride, en se réhydratant la nuit et le matin avec la rosée.

Pour de très nombreuses espèces de tiques (en forêt tropicale notamment), les hôtes sont mal connus et les exigences des œufs, des larves et des nymphes plus encore.

La meilleure prévention primaire est d'éviter la morsure. Il existe divers produits répulsifs, mais dont l'efficacité n'est pas toujours évidente. Après une promenade ou des activités en forêt ou dans les champs, une inspection soigneuse des vêtements et du corps permet de détecter les tiques puis de les enlever avant qu'elles aient eu le temps de transmettre la maladie de Lyme. Une personne qui est allée seule en forêt devra se faire aider pour cette inspection pour les zones difficilement visibles par elle-même comme le dos.

Des données nord-américaines et plus récemment néerlandaises ont montré que la fragmentation des forêts et la régression des prédateurs carnivores des micromammifères (renard et fouines notamment) sont des facteurs de pullulation des tiques et de risque épidémiologique accru,. Reconstituer des continuités écopaysagères et œuvrer à la restauration d'équilibres écologiques pourraient donc, à moyen et long terme, être une mesure de prévention utile.

Les vêtements peuvent être imprégnés d'insecticides (perméthrine) ou de répulsifs. Ils sont d'une bonne efficacité, surtout si l'imprégnation en a été faite dès l'usine par rapport à un trempage a posteriori.

Il faut se débarrasser des tiques trouvées sur les vêtements, certaines pouvant survivre jusqu'à une semaine et entraîner une morsure retardée.

Au retour, examiner attentivement toutes les parties du corps pour y dépister les tiques éventuellement fixées à la peau puis se doucher et se changer est conseillé.

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Ixodida

Les Ixodida (du grec ancien ἰξώδης / ixôdês, « gluant »), appelées couramment tiques, sont un ordre d'arachnides acariens. Il est décrit par William Elford Leach en 1815. Cet ordre regroupe, en 2010, 896 espèces classées en trois familles dont 41 en France, parmi lesquelles 4 très occasionnelles. Elles étaient autrefois appelées « Tiquet » ou « Ricinus ».

Les tiques sont des acariens ectoparasites, venimeux, de vertébrés (y compris des vertébrés à sang froid tels que les lézards, les serpents et les tortues).

Elles passent une partie de leur cycle au sol (éclosion, métamorphose et quête d'un hôte), et une autre partie (deux ou trois stades) ancrées sur la peau de mammifères (sauvages et d'élevage), d'oiseaux ou de reptiles, se nourrissant de leur sang grâce à un rostre. Leur digestion est extra-corporelle ; elles peuvent à cette occasion transmettre à leurs hôtes de nombreux agents pathogènes connus (virus, bactéries, protozoaires, nématodes) responsables des maladies vectorielles à tiques, et parfois des neurotoxines (responsables de paralysie à tiques). L'homme peut développer des allergies à leur salive.

Ce sont surtout les femelles adultes nourries ou en train de se gorger de sang qui sont les plus repérables, car bien plus grosses que lors des autres stades de développement. À titre d'exemple, la pesée d'une femelle de la tique Hyalomma asiaticum avant et après son repas final indique un poids multiplié par 624,. De tels repas permettent aux tiques de pondre de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d'œufs (ce chiffre variant selon les espèces et selon les individus au sein de l'espèce).

Les habitats varient selon les espèces. Certaines sont dépendantes de l'humidité ; elles sont inféodées aux milieux forestiers, péri-forestiers ou boisés, ou confinées dans des abris de taille réduite permettant le maintien de l'humidité : nids, terriers, grottes, étables… (voir la faune des tiques de France). D'autres espèces sont adaptées aux climats secs, voire désertiques.

Selon leurs exigences en matière d'habitats (auxquels elles sont plus ou moins inféodées), on classe les tiques en :

Les genres plus primitifs de tiques (Ixodes et Haemophilus) sont plutôt forestiers et les genres plus évolués (Dermacentor) « privilégient des formations végétales ouvertes : steppes et prairies ».

La plus grande variété d'espèces se rencontre en zones chaudes.Les microhabitats qu'elles occupent varient selon l'espèce et le stade de développement. Les larves et nymphes ont besoin d'une humidité relative plus élevée (50 à 80 % du seuil de saturation selon les espèces). Les adultes de certaines espèces supportent plusieurs heures de climat aride, en se réhydratant la nuit et le matin avec la rosée.

Pour de très nombreuses espèces de tiques (en forêt tropicale notamment), les hôtes sont mal connus et les exigences des œufs, des larves et des nymphes plus encore.

La meilleure prévention primaire est d'éviter la morsure. Il existe divers produits répulsifs, mais dont l'efficacité n'est pas toujours évidente. Après une promenade ou des activités en forêt ou dans les champs, une inspection soigneuse des vêtements et du corps permet de détecter les tiques puis de les enlever avant qu'elles aient eu le temps de transmettre la maladie de Lyme. Une personne qui est allée seule en forêt devra se faire aider pour cette inspection pour les zones difficilement visibles par elle-même comme le dos.

Des données nord-américaines et plus récemment néerlandaises ont montré que la fragmentation des forêts et la régression des prédateurs carnivores des micromammifères (renard et fouines notamment) sont des facteurs de pullulation des tiques et de risque épidémiologique accru,. Reconstituer des continuités écopaysagères et œuvrer à la restauration d'équilibres écologiques pourraient donc, à moyen et long terme, être une mesure de prévention utile.

Les vêtements peuvent être imprégnés d'insecticides (perméthrine) ou de répulsifs. Ils sont d'une bonne efficacité, surtout si l'imprégnation en a été faite dès l'usine par rapport à un trempage a posteriori.

Il faut se débarrasser des tiques trouvées sur les vêtements, certaines pouvant survivre jusqu'à une semaine et entraîner une morsure retardée.

Au retour, examiner attentivement toutes les parties du corps pour y dépister les tiques éventuellement fixées à la peau puis se doucher et se changer est conseillé.

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