Île

Rodrigues

40 espèces

Rodrigues est la plus petite des îles principales de l’archipel des Mascareignes.

Géographie

Rodrigues se situe entre les longitudes 63˚ 20’ E et 63˚ 30’ E et les latitudes 19˚ 40’ S et 19˚ 46’ S. Des trois îles principales de l'archipel des Mascareignes, c'est la plus septentrionale et la plus isolée.

Par son étendue terrestre, la taille de l'île est intermédiaire entre celles de Belle-Île-en-Mer et de Jersey.

Bien que d'élévation modeste (le plus haut sommet, le mont Limon, culmine à 398 mètres), l’île présente une topographie générale de type montagneux. Le relief s'organise autour d'une arête centrale de direction ouest sud-ouest, d'où rayonnent des ravins abrupts. Les fonds des vallées demeurent le plus souvent à sec et ne sont parcourus par des flots torrentiels que lors des fortes pluies de régime cyclonique.

La partie sud-ouest de l'île est cependant dominée sur environ 10 km2 par une plaine karstique formée de grès d'origine corallienne. Le sous-sol y abrite de nombreuses cavernes, dont la fameuse caverne Patate et les non moins intéressantes caverne Tamarin et Grande Caverne.

L'immense lagon est en général peu profond. Il est parsemé de plusieurs îlots qui en émergent, notamment les îles Chat ou Pierrot, Hermitage, aux Cocos, Crabe, Gombrani et autres.

Rodrigues compte 14 zones statistiques :

Faune et flore

L'île abritait de nombreuses espèces d'oiseaux aujourd'hui disparues (voir la Liste des espèces d'oiseaux disparues) et une tortue terrestre géante endémique (Cylindraspis vosmaeri, ex-Testudo vosmaeri), possédant la plus courte carapace connue à ce jour, en forme d'un étroit corset : une espèce qui abondait par dizaines de milliers sur Rodrigues mais à ce jour disparue comme tant d'autres, victime des prélèvements alimentaires que les voiliers opéraient sur les îles Mascareignes du XVIe au XVIIIe siècle, ainsi que des massacres commis par les premiers colons tant pour sa chair que son huile ; les deux derniers spécimens ont été observés entre 1732 et 1795.

Une espèce endémique de chauve-souris (roussette de Rodrigues) est très menacée actuellement.

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Rodrigues est la plus petite des îles principales de l’archipel des Mascareignes.

Géographie

Rodrigues se situe entre les longitudes 63˚ 20’ E et 63˚ 30’ E et les latitudes 19˚ 40’ S et 19˚ 46’ S. Des trois îles principales de l'archipel des Mascareignes, c'est la plus septentrionale et la plus isolée.

Par son étendue terrestre, la taille de l'île est intermédiaire entre celles de Belle-Île-en-Mer et de Jersey.

Bien que d'élévation modeste (le plus haut sommet, le mont Limon, culmine à 398 mètres), l’île présente une topographie générale de type montagneux. Le relief s'organise autour d'une arête centrale de direction ouest sud-ouest, d'où rayonnent des ravins abrupts. Les fonds des vallées demeurent le plus souvent à sec et ne sont parcourus par des flots torrentiels que lors des fortes pluies de régime cyclonique.

La partie sud-ouest de l'île est cependant dominée sur environ 10 km2 par une plaine karstique formée de grès d'origine corallienne. Le sous-sol y abrite de nombreuses cavernes, dont la fameuse caverne Patate et les non moins intéressantes caverne Tamarin et Grande Caverne.

L'immense lagon est en général peu profond. Il est parsemé de plusieurs îlots qui en émergent, notamment les îles Chat ou Pierrot, Hermitage, aux Cocos, Crabe, Gombrani et autres.

Rodrigues compte 14 zones statistiques :

Faune et flore

L'île abritait de nombreuses espèces d'oiseaux aujourd'hui disparues (voir la Liste des espèces d'oiseaux disparues) et une tortue terrestre géante endémique (Cylindraspis vosmaeri, ex-Testudo vosmaeri), possédant la plus courte carapace connue à ce jour, en forme d'un étroit corset : une espèce qui abondait par dizaines de milliers sur Rodrigues mais à ce jour disparue comme tant d'autres, victime des prélèvements alimentaires que les voiliers opéraient sur les îles Mascareignes du XVIe au XVIIIe siècle, ainsi que des massacres commis par les premiers colons tant pour sa chair que son huile ; les deux derniers spécimens ont été observés entre 1732 et 1795.

Une espèce endémique de chauve-souris (roussette de Rodrigues) est très menacée actuellement.

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