Leontopithecus caissara • Tamarin-lion de Caixa
Le Tamarin-lion à face noire ou Tamarin-lion de Caixa (Leontopithecus caissara) est une espèce de primate de la famille des Callitrichidae.
Black-faced lion tamarin, Superagüi lion tamarin. Mico-leão-de-cara-preta, mico-leão-caiçara, carinha preta (Brésil).
Di
DiurneUn animal est dit diurne lorsqu'il est actif le jour. On l'oppose au comportement nocturne.Ces comportements sont décrits dans le cadre de la bran...
Fr
FrugivoreUn frugivore, appelé aussi carpophage, est un animal qui se nourrit de fruits mûrs. On le dit granivore s'il se nourrit de graines.En français, ...
He
HerbivoreUn phytophage, également désigné comme herbivore, est, dans le domaine de la zoologie, un animal qui se nourrit exclusivement ou presque de plan...
Ar
ArboricoleArboricole désigne ce qui a trait aux arbres. Que ce soit la vie dans les arbres ou bien la culture des arbres, l’arboriculture.
Di
DisséminateurEn
Endémique insulaireTe
TerritorialEn éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de s...
Te
TerrestreLa viviparité est un mode de reproduction dans lequel l'embryon se développe à l'intérieur du corps de l'un de ses parents.
Mo
MonogameLa monogamie, du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n'autorisant à un homme de n'épouser par maria...
So
SocialNo
Non migrateurS
commence avecPelage presque entièrement doré. Tête, crinière, barbe et nuque noirs. Garrot et bras noirs. Queue noire sauf la base dorée. Pieds et mains noirs mêlés de doré. Face nue et sombre.
Poids 675 g.
Est du Brésil. Minuscule zone (~170 km2) dans les prairies du bord de mer, dans l'extrême nord-est de l'État du Paraná et l'extrême sud de l'État de São Paulo, à cheval entre ces deux États. Sa répartition exacte comprend dans le Paraná les vallées des rio Sebui, Branco et dos Patos, ainsi que juste en face les îles de Superagüi et de Peças, à la frontière Paraná/São Paulo le canal de Varadouro, dans l'État de São Paulo la vallée du Rio et Araçaúba (municipalité de Cananéia). Peut-être aussi présent le long de la Serra do Mar près de la côte. Le plus austral des callitrichidés.
Forêt tropicale primaire. Haute restinga hérissée d'arbres moyens (10 à 20 m) et zone de transition restinga/forêt côtière hérissée d'arbres de 12 à 20 m et plus, deux habitats riches en lianes, épiphytes et palmiers. Caxetais forêt inondée marécageuse peuplée d'arbustes (8 à 10 m) où domine le caxeta (Tabebuia cassinoides) et le guanandi (Calophyllum brasiliensis).
Quadrupède.
Diurne. Arboricole.
Se déplace entre 6 et 10 m de hauteur. À Superagüi, passe plus de la moitié de son temps d'activité en déplacements et 30 % à rechercher sa nourriture et à s'alimenter. S'accorde une pause autour de 8 heures et en début d'après-midi, s'endormant dès la tombée de la nuit dans un trou d'arbre.
4-7 (de 2 à 11).
Frugivore-faunivore-exsudativore. Fruits (surtout pendant les saisons humides entre avril-juin et entre octobre-décembre), exsudats (gommes et nectar), champignons (surtout à la saison sèche entre juillet-septembre), insectes et grenouilles arboricoles. Mange les fruits du goyavier fraise (Psidium cattleianum), du palmier jerivá (Syagrus romanzoffiana), du pau-pombo (Tapirira guianensis), du maria preta (Vitex polygama), la base des feuilles des broméliacées Vriesia sp. et le nectar des inflorescences de Norantea brasiliensis.
Les jeunes Tamarin lion à face noire naissent entre septembre et mars, lorsque la nourriture est abondante.
Déforestation.
400 rescapés dans la nature (en 2002), disséminés en une cinquantaine de groupes.
PN de Superagüi et PN de l'Ilha de Peças (État du Paraná) ; Aire de protection environnementale de Cananéia-Iguape-Peruibe mais apparemment absent du PN de Jacupiranga (État de São Paulo), au Brésil. Depuis 1989, il est protégé spécialement dans le parc national de Superagüi 214 km2. Toutes les espèces de petite singes-lions sont élevées au centre de primatologie de Rio de Janeiro sous la direction du vétérinaire brésilien Alcides Pissinatti. Ce dernier y élève vingt-quatre espèces de primates sans autre aide financière que son salaire versé par le gouvernement de son pays.