Calidris mauri
Le Bécasseau d'Alaska, Calidris mauri, est une espèce de petits oiseaux limicoles de la famille des Scolopacidae et à la sous-famille des Calidridinae.
Di
DiurneUn animal est dit diurne lorsqu'il est actif le jour. On l'oppose au comportement nocturne.Ces comportements sont décrits dans le cadre de la bran...
Ca
CarnivoreUn carnassier ou carnivore est un être vivant dont le régime alimentaire est principalement fondé sur la consommation de chairs ou de tissus d'a...
In
InsectivoreUn insectivore est un animal se nourrissant d'insectes ou d'autres arthropodes. Les animaux insectivores appartiennent à différents groupes syste...
Mo
MolluscivoreTe
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TerritorialEn éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de s...
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Mo
MonogameLa monogamie, du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n'autorisant à un homme de n'épouser par maria...
So
SocialMi
MigrateurW
commence avecLe Bécasseau d'Alaska mesure 14 à 17 cm de longueur. Tout comme chez le Bécasseau semipalmé, les pattes noires présentent une palmure partielle.
La projection primaire est courte : la pointe des rémiges primaires arrive au niveau de la queue ou la dépasse quelque peu.
Un léger dimorphisme sexuel se remarque : le bec noir légèrement arqué vers l'extrémité est plus long chez la femelle que chez le mâle.
Ce bécasseau vit en Amérique et n'est qu'occasionnel en Europe de l'Ouest.
Le Bécasseau d'Alaska trottine rapidement sur les vasières. Il forme de grands groupes sur les reposoirs. Il est souvent associé au Bécasseau semipalmé.
"Djit" aigu, fin, un peu rapeux.
On a montré par l'étude conjointe d'enregistrements vidéo et du contenu stomacal et d'isotopes stables comme marqueurs, que le Bécasseau d'Alaska se nourrit en grande partie d'algues et de bactéries qu'il trouve dans le biofilm intertidal.Auparavant, ce type de biofilm était uniquement considéré comme une source de nourriture pour les invertébrés râpeurs et quelques poissons spécialisés. Il constitue en fait de 45 à 59 % de la ration alimentaire totale de cette espèce. Et il fournit environ la moitié (50 %) de son budget énergétique quotidien.Il est possible que cette espèce puisse profiter d'une augmentation de l'épaisseur du biofilm due à l'eutrophisation générale de l'environnement. Ce constat implique aussi une concurrence entre cet oiseau et les invertébrés herbivores consommateurs primaires qui exploitent également cette ressource. Mais il est également possible qu'en remuant la couche superficielle du sédiment, l'oiseau favorise la régénération naturelle du biofilm qui à marée haute peut alors être consommé par les invertébrés aquatiques.En outre, comme les taux de consommation individuels sont estimés à sept fois la masse corporelle par jour, et que les de bécasseaux d'Alaska atteignent souvent des dizaines de milliers d'individus, les oiseaux de rivage se nourrissant de biofilm pourraient avoir des impacts « majeurs » sur la dynamique sédimentaire. Le dragage et le chalutage, l'apport de polluants piégés par le biofilm ou susceptible de l'altérer (pesticides, antifoolings, cuivre...) peut interférer avec la productivité de cette ressource. Les auteurs de cette étude soulignent « l'importance des processus physiques et biologiques de maintien du biofilm pour la conservation de certains oiseaux de rivage et des écosystèmes interditaux ».