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Lac Tana

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Le lac Tana est le plus grand lac d'Éthiopie, avec une surface supérieure à 3 000 km2. Situé à une altitude moyenne de 1 800 m, il s'est élevé à l'ère tertiaire, avec la surrection du bouclier arabo-éthiopien (unité tectonique entre l'Afrique de l'Est et la péninsule arabique).

Environnement

Le lac Tana reste, à la fin du XXe siècle le pivot central du territoire de la nouvelle région-État Amhara, instaurée par le nouveau gouvernement fédéral en 1991. Le contrôle du lac relève d'abord du niveau fédéral, tandis que les tâches et responsabilités du niveau régional quant à la gestion du lac Tana et de ses ressources naturelles, restent à définir.

En 2003, le lac Tana a subitement perdu 1 m d'eau, ce qui a considérablement gêné les populations locales et perturbé les écosystèmes sur ses berges.

Cette baisse des eaux a entraîné par répercussions une perte massive des peuplements de papyrus (Cyperus Papyrus), qui est un des rouages de l'économie locale, sensible au niveau du lac. La plante sert entre autres à la confection d'embarcations traditionnelles - les tankwas - spécialité du peuple Nagadés, les habitants des îles. Ces pirogues sont fabriquées à l'identique depuis plusieurs milliers d'années. Une plante invasive, la jacinthe d'eau, originaire d'Amérique du Sud, prolifère depuis 2011 sur les rives du lac, couvrant en moyenne de 20 000 à 30 000 hectares.

Les activités de navigation ont aussi été gênées, et la circulation du Tananesh, le plus important ferry de la « lac Tana Transport Company » a été perturbée par des écueils nouvellement émergés.

Aujourd'hui les autorités éthiopiennes comprennent la nécessité de porter une attention vigilante aux écosystèmes, pour la préservation, mais aussi la compréhension d'un tel site naturel. Malheureusement, les projets de protection et de classement ne coïncident pas toujours avec les impératifs urgents de développement et de réduction de la pauvreté, et le gouvernement donne la priorité aux projets d'exploitation massive des eaux, notamment afin d'intensifier les productions agricoles et hydroélectriques.

Situé à 540 km d'Addis-Abeba, le lac est riche de 67 espèces de poissons, dont 70 % sont endémiques. L'activité des pêcheurs permet de fournir la capitale en poisson frais, tandis que d'autres lacs de la vallée du Rift, tel le lac Chamo, ont déjà épuisé leurs ressources piscicoles.

En 2015, le lac Tana est reconnu Réserve de biosphère par l'Unesco.

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Le lac Tana est le plus grand lac d'Éthiopie, avec une surface supérieure à 3 000 km2. Situé à une altitude moyenne de 1 800 m, il s'est élevé à l'ère tertiaire, avec la surrection du bouclier arabo-éthiopien (unité tectonique entre l'Afrique de l'Est et la péninsule arabique).

Environnement

Le lac Tana reste, à la fin du XXe siècle le pivot central du territoire de la nouvelle région-État Amhara, instaurée par le nouveau gouvernement fédéral en 1991. Le contrôle du lac relève d'abord du niveau fédéral, tandis que les tâches et responsabilités du niveau régional quant à la gestion du lac Tana et de ses ressources naturelles, restent à définir.

En 2003, le lac Tana a subitement perdu 1 m d'eau, ce qui a considérablement gêné les populations locales et perturbé les écosystèmes sur ses berges.

Cette baisse des eaux a entraîné par répercussions une perte massive des peuplements de papyrus (Cyperus Papyrus), qui est un des rouages de l'économie locale, sensible au niveau du lac. La plante sert entre autres à la confection d'embarcations traditionnelles - les tankwas - spécialité du peuple Nagadés, les habitants des îles. Ces pirogues sont fabriquées à l'identique depuis plusieurs milliers d'années. Une plante invasive, la jacinthe d'eau, originaire d'Amérique du Sud, prolifère depuis 2011 sur les rives du lac, couvrant en moyenne de 20 000 à 30 000 hectares.

Les activités de navigation ont aussi été gênées, et la circulation du Tananesh, le plus important ferry de la « lac Tana Transport Company » a été perturbée par des écueils nouvellement émergés.

Aujourd'hui les autorités éthiopiennes comprennent la nécessité de porter une attention vigilante aux écosystèmes, pour la préservation, mais aussi la compréhension d'un tel site naturel. Malheureusement, les projets de protection et de classement ne coïncident pas toujours avec les impératifs urgents de développement et de réduction de la pauvreté, et le gouvernement donne la priorité aux projets d'exploitation massive des eaux, notamment afin d'intensifier les productions agricoles et hydroélectriques.

Situé à 540 km d'Addis-Abeba, le lac est riche de 67 espèces de poissons, dont 70 % sont endémiques. L'activité des pêcheurs permet de fournir la capitale en poisson frais, tandis que d'autres lacs de la vallée du Rift, tel le lac Chamo, ont déjà épuisé leurs ressources piscicoles.

En 2015, le lac Tana est reconnu Réserve de biosphère par l'Unesco.

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