Île

Île Lord Howe

39 espèces

L'île Lord Howe est une île d'Australie d’origine volcanique en forme de croissant.

Faune et flore

L'île est une écorégion à part entière faisant partie de l'australasien. Elle partage de nombreuses caractéristiques avec l'Australie, la Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Calédonie. Elle n'a jamais été rattachée à un continent et l'ensemble de sa flore et de sa faune s'est implantée par la mer. Près de la moitié de sa flore d'origine est endémique.

Faune

Quatorze espèces d'oiseaux de mer et dix-huit espèces d'oiseaux terrestres nichent sur l'île et ses environs, dont un oiseau aptère endémique, le râle sylvestre ou Lord Howe woodhen, qui a frôlé l'extinction avant de bénéficier d'un programme de sauvetage, qui permit de passer d'une vingtaine d'individus en 1970 à 200. L'arrivée de l'homme a provoqué l'extinction de nombreuses autres espèces telles que le talève de Lord Howe, le pigeon à gorge blanche de Godman, le kakariki à front jaune et le fou masqué de Tasmanie (fullagari), exterminés par les colons au cours du XIXe siècle. L'introduction accidentelle du rat noir à l'occasion d'un naufrage, en 1918, entraîna une seconde vague d'extinctions et porta un coup fatal au zostérops robuste, au gérygone de Lord Howe et aux sous-espèces Rhipidura fuliginosa cervina du Rhipidure à collier, Turdus poliocephalus vinitinctus du Merle des îles, et Aplonis fusca hulliana du Stourne de Norfolk.

Le seul mammifère natif encore présent est Eptesicus sagittula, une chauve-souris de la famille des vespertilionidés. De l'espèce endémique Nyctophilus howensis, on ne connaît qu'un crâne et l'espèce est considérée comme éteinte. L'extinction, tout comme celle de la ninoxe méridionale, pourrait avoir été provoquée par l'effraie masquée, introduite dans les années 1920 pour contrôler la surpopulation de rats.

Deux espèces de reptiles sont natives de l'île Lord Howe : un scinque et un gecko. Un autre scinque et une grenouille arboricole, la litoria dentata, ont été introduits involontairement depuis l'Australie.

Un phasme, Dryococelus australis, était considéré comme éteint depuis les années 1930 mais une petite population d'une trentaine d'individus fut découverte en 2001 sur la Pyramide de Ball. Un mollusque, le placostyle de Lord Howe, est également menacé d'extinction par les rats. Un programme de sauvetage est en cours.

Les eaux environnantes abritent plus de 400 espèces de poissons, dont 9 sont endémiques à la région. Environ 80 espèces de corail composent les récifs autour de l'île.

Flore

Un dixième des forêts a fait place à des exploitations agricoles, et 20 % fut détruite par le pâturage des vaches, moutons, chèvres et porcs. Les populations de porcs et de chèvres ont été respectivement éliminées et réduites, et de gros efforts sont déployés pour contrôler les rats et les souris, ainsi que les plantes importées.

Il convient de signaler la présence, au-dessus de 500 m d'altitude d'une oléacée, Olea paniculata, qui est un arbre connu sous le nom de « native olive ».

Le palmier kentia, endémique, est largement cultivé et exporté dans les régions froides où il est apprécié pour sa robustesse. Avec le tourisme, il s'agit de la seule activité économique de l'île.

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L'île Lord Howe est une île d'Australie d’origine volcanique en forme de croissant.

Faune et flore

L'île est une écorégion à part entière faisant partie de l'australasien. Elle partage de nombreuses caractéristiques avec l'Australie, la Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Calédonie. Elle n'a jamais été rattachée à un continent et l'ensemble de sa flore et de sa faune s'est implantée par la mer. Près de la moitié de sa flore d'origine est endémique.

Faune

Quatorze espèces d'oiseaux de mer et dix-huit espèces d'oiseaux terrestres nichent sur l'île et ses environs, dont un oiseau aptère endémique, le râle sylvestre ou Lord Howe woodhen, qui a frôlé l'extinction avant de bénéficier d'un programme de sauvetage, qui permit de passer d'une vingtaine d'individus en 1970 à 200. L'arrivée de l'homme a provoqué l'extinction de nombreuses autres espèces telles que le talève de Lord Howe, le pigeon à gorge blanche de Godman, le kakariki à front jaune et le fou masqué de Tasmanie (fullagari), exterminés par les colons au cours du XIXe siècle. L'introduction accidentelle du rat noir à l'occasion d'un naufrage, en 1918, entraîna une seconde vague d'extinctions et porta un coup fatal au zostérops robuste, au gérygone de Lord Howe et aux sous-espèces Rhipidura fuliginosa cervina du Rhipidure à collier, Turdus poliocephalus vinitinctus du Merle des îles, et Aplonis fusca hulliana du Stourne de Norfolk.

Le seul mammifère natif encore présent est Eptesicus sagittula, une chauve-souris de la famille des vespertilionidés. De l'espèce endémique Nyctophilus howensis, on ne connaît qu'un crâne et l'espèce est considérée comme éteinte. L'extinction, tout comme celle de la ninoxe méridionale, pourrait avoir été provoquée par l'effraie masquée, introduite dans les années 1920 pour contrôler la surpopulation de rats.

Deux espèces de reptiles sont natives de l'île Lord Howe : un scinque et un gecko. Un autre scinque et une grenouille arboricole, la litoria dentata, ont été introduits involontairement depuis l'Australie.

Un phasme, Dryococelus australis, était considéré comme éteint depuis les années 1930 mais une petite population d'une trentaine d'individus fut découverte en 2001 sur la Pyramide de Ball. Un mollusque, le placostyle de Lord Howe, est également menacé d'extinction par les rats. Un programme de sauvetage est en cours.

Les eaux environnantes abritent plus de 400 espèces de poissons, dont 9 sont endémiques à la région. Environ 80 espèces de corail composent les récifs autour de l'île.

Flore

Un dixième des forêts a fait place à des exploitations agricoles, et 20 % fut détruite par le pâturage des vaches, moutons, chèvres et porcs. Les populations de porcs et de chèvres ont été respectivement éliminées et réduites, et de gros efforts sont déployés pour contrôler les rats et les souris, ainsi que les plantes importées.

Il convient de signaler la présence, au-dessus de 500 m d'altitude d'une oléacée, Olea paniculata, qui est un arbre connu sous le nom de « native olive ».

Le palmier kentia, endémique, est largement cultivé et exporté dans les régions froides où il est apprécié pour sa robustesse. Avec le tourisme, il s'agit de la seule activité économique de l'île.

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