Jardinier satiné
Royaume
Phylum
Classe
Commande
ESPÈCES
Ptilonorhynchus violaceus
Taille de la population
Unknown
Durée de vie
20-30 years
Poids
170-290
6-10.2
goz
g oz 
Longueur
32-33
12.6-13
cminch
cm inch 

Ptilonorhynchus violaceus

Le Jardinier satiné (Ptilonorhynchus violaceus) est une espèce de passereaux de la famille des Ptilonorhynchidae, la seule du genre Ptilonorhynchus.

Apparence

Le Jardinier satiné mâle est d'un plumage intégralement noir brillant aux reflets bleutés.Le plumage de la femelle est de couleur pâle : vert grisâtre écaillé de noir de la gorge aux sous-caudales ; le manteau, les scapulaires, le croupion ainsi que les sus-caudales sont vert olive. Les ailes et la queue sont rousses et les parotiques sont nuancées de brun clair.Le bec verdâtre (♂) ou noir (♀) comporte une cire recouverte de plumes chez les deux sexes.Les jeunes individus sont très similaires à la femelle pendant plusieurs années, avec comme principale distinction le ventre, beaucoup plus pâle et ponctué de blanc. Les mâles juvéniles n'acquièrent leur plumage sombre et leur bec pâle qu'après 7 ans. Chez les deux sexes, l'œil est d'un bleu indigo typique ; noir à la naissance, l'iris du jeune devient bleu au bout de la 5e année.L'adulte mesure de 25 à 32 cm et pèse environ 200g.

Distribution

Géographie

En deux bandes côtières correspondant aux deux sous-espèces : l’une, très fine, dans le nord-est du Queensland ; l’autre, beaucoup plus importante, dans le sud-est de l’Australie.

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L’oiseau à berceau satiné est inféodé aux forêts humides et aux zones boisées avec une nette préférence pour les lisières de forêts et leurs boisements adjacents pourvus d’un sous-bois riche en arbustes. Les individus, surtout ceux vivant en région boisée, gagnent des habitats plus ouverts (parcs, vergers, jardins et pâturages) en hiver quand leur nourriture devient rare (Frith & Frith 2009).

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Habitudes et mode de vie

Au berceau, le mâle délivre des cris de signalement composés de "quoo-eeew" sifflés, de notes sonores et éraillées, et d’imitations de cris d’autres oiseaux et même de sons humains. En parade nuptiale, il émet des bruits bourdonnants et mécaniques ainsi que des imitations de chants d’autres oiseaux en sourdine (Frith & Frith 2009).

Comportement saisonnier
Appel d'oiseau

Régime et nutrition

Elle consiste surtout en fruits avec un complément de fleurs (pétales, étamines, nectar), de feuilles, de graines et d’insectes. Les oisillons sont nourris à 95% d’insectes (Frith & Frith 2009).

Régime Herbivore,

Habitudes d’accouplement

COMPORTEMENT D’ACCOUPLEMENT

Le mâle tente d’attirer une femelle par ses vocalises, le but étant d’amener sa partenaire au milieu de l’allée où a lieu l’accouplement. Quand l’une d’elles apparaît, il se place dans le puits de lumière à l’entrée de son berceau. Son plumage, presque uniformément bleu-noir, révèle au soleil un beau coloris lilas bleuté brillant. L’iris, bleu-violet, change de nuance selon l’intensité de la lumière et vire parfois à un rose bleuté, un rose-lilas ou un rose foncé. A l’approche de la femelle, il saisit dans son bec une plume, une fleur ou une baie (généralement bleue, parfois jaune), entrouvre les ailes, hoche la queue, tend le cou en avant et produit des sons mécaniques et rythmés tout en sautillant autour d’elle. Parfois, il pousse des cris rauques et touche du bec les différents objets colorés, le corps parfaitement penché en avant. La femelle l’observe en silence et semble évaluer ses aptitudes. Si elle s’éloigne, il interrompt sa parade et l’appelle d’un cri particulier auquel elle répond généralement en revenant au berceau. Si elle entre dans l’allée, il entonne un chant à tonalité électrique et se livre à une série d’attitudes stéréotypées, un peu comme un jouet mécanique. Par exemple, il penche fortement le corps en avant, pointe le bec vers le sol, garde la tête parfaitement immobile et se fige dans cette position en imprimant de brefs battements d’ailes. Parfois, il exécute une sorte de danse basée sur des secousses spasmodiques. Puis il passe devant l’allée et se positionne face à la femelle. Là, il se relève fortement et se montre, au contraire, plus grand tout en ouvrant et en refermant frénétiquement les ailes. Il contourne le berceau et la rejoint dans l’allée, dans le même sens qu’elle où a lieu l’accouplement. Les battements d’ailes des deux oiseaux provoquent parfois des dégâts dans la galerie que le mâle répare dès le départ de la femelle. Parfois, un jeune mâle au plumage verdâtre chamarré de noirâtre, attiré par ce tintamarre, vient jouer les trouble-fêtes. Le juvénile semble, en fait, apprendre le comportement du mâle en observant. Il chasse parfois la femelle et finit alors par se faire éconduire par le mâle propriétaire du berceau (Ottaviani 2014).

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Elle a lieu de fin-août ou début septembre à janvier avec un pic de ponte en novembre et décembre, les jeunes quittant les nids jusqu’à fin-février. Les femelles construisent leurs nids relativement près des berceaux actifs, entre 85 et 313 m et se nourrissent dans un rayon d’à peine 100 m autour de leur nid. Le territoire d’une femelle englobe généralement entre trois et cinq berceaux. Les nids sont construits essentiellement dans des arbres, des buissons, des vignes grimpantes accrochées aux arbres, des formations de gui, des cépées de troncs brisés, rarement dans des fougères arborescentes ou des cavités d’arbres. La hauteur peut varier, selon l’habitat, entre 2 et 40 m du sol avec une moyenne de 15 m. Le nid consiste en une coupe de brindilles et de rameaux, prélevés sur les arbres, avec un revêtement interne de feuilles. Sa construction dure une ou deux semaines. Les œufs présentent une couleur de fond chamois pâle ou chamois foncé avec des tachetures et des vermiculures noires, brunes, grises et gris-violet. La ponte varie entre un et trois œufs, la plupart en contenant deux (66% sur un total de 98 pontes). L’incubation dure 21 ou 22 jours et l’élevage des jeunes au nid entre 17 et 21 jours (Frith & Frith 2009).

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Population

Effectif de la population

BirdLife International (2013) répertorie l’espèce en « préoccupation mineure » car elle reste relativement commune. Elle a payé un lourd tribut aux activités humaines à Nanango dans le sud-est du Queensland depuis les années 1950 mais elle a augmenté ses populations en s’adaptant aux parcs et aux jardins de Canberra, Territoire de la Capitale de l’Australie, depuis le milieu des années 1970 (Frith & Frith 2009).

Références

1. Jardinier satiné article sur Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardinier_satin%C3%A9
2. Jardinier satiné sur le site de la Liste Rouge de l'UICN - http://www.iucnredlist.org/details/22703679/0
3. Xeno-canto le chant des oiseaux - https://xeno-canto.org/647330

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