Kinkajou
Royaume
Phylum
Subphylum
Classe
Commande
Sous-commande
Famille
Genre
ESPÈCES
Potos flavus
Taille de la population
Unknown
Durée de vie
20-40 years
Poids
1.4-4.6
3.1-10.1
kglbs
kg lbs 
Longueur
40-60
15.7-23.6
cminch
cm inch 

Potos flavus

Le Kinkajou (Potos flavus) est une espèce de mammifères arboricoles et nocturnes de la forêt humide des Guyanes, de l'Amazonie, des Andes et de l'Amérique centrale.

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Animal étrange même pour les autochtones, le Kinkajou est longtemps resté inclassable. Très lointain parent, de même que le coati, du raton laveur et plus encore du panda roux, il a mis à rude épreuve les naturalistes élaborant une nomenclature scientifique et reste une curiosité biologique parmi les carnivores non carnassiers, tant par sa physiologie, qui le fait ressembler à un primate élastique, que par son comportement, en particulier son langage sifflé et sa polyandrie, liée à une transmission patrilinéaire des territoires. De multiples mythes témoignent de la fascination qu'il a toujours exercée et qui ne laisse pas d'interroger les rapports entre l'homme et la Nature. Aujourd'hui plus précisément, le Kinkajou reste emblématique des questions de la pérennité des milieux tropicaux et du risque sanitaire associé aux animaux exotiques.

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No

Nocturne

Cr

Crépusculaire

Fr

Frugivore

He

Herbivore

Ar

Arboricole

Ni

Nidicole

Di

Disséminateur

Po

Pollinisateur

Ar

Arboricole

Te

Terrestre

Te

Territorial

Vi

Vivipare

Po

Polygynandre

So

Social

No

Non migrateur

K

commence avec

Ja

Jaune vif
(collection)

Apparence

Le Kinkajou adulte mesure sans la queue de 45 à 76 cm, 50 en moyenne, entre 85 et 133 cm avec, pour une hauteur au garrot de 20 cm et un poids moyen de 3 kg variant selon les spécimens et les sous-espèces entre 1,4 et 4,6 kg. Il ne porte que deux mamelles. Le dimorphisme sexuel est faible, les femelles étant en moyenne d'une ossature un peu plus gracile et, pour un poids à peu près égal, plus petites de deux centimètres et demi, leur canines saillantes étant également plus courtes d'un à un centimètre et demi. Les variations individuelles au sein d'une même population, quoique subtiles, sont importantes.

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Le pelage, dense, soyeux et légèrement crépé, ni ras ni long (1 cm d'épaisseur sur le milieu du dos), offre selon les sous-espèces et les spécimens toutes les nuances du beige depuis le bis jusqu'au bistre en passant par le brun roussâtre et le fauve clair sur le dessus, et sur le dessous des variations de blancs et de jaunes tirant parfois jusqu'à l'orangé. La face et le bout de la queue sont plus foncés, ainsi que parfois une raie dorsale. Le poil clair a la particularité de réfléchir quelque peu la lumière de sorte que des traits, par contraste avec le poil foncé, paraissent casser la forme du visage.

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Vidéo

Distribution

Géographie

Voir carte de recensement en ligne

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L'espèce est originaire d'Amérique centrale et peuple, à la suite du grand échange interaméricain au Pliocène, le Nord de l'Amérique du Sud. On trouve le Kinkajou notamment au Mexique au sud du Tamaulipas dans la Sierra de Puebla en retrait de l'Atlantique et au sud de la Sierra Madre sur le Pacifique, au Chiapas et au Guatemala. Il est présent également au Belize, au Honduras, au Salvador, au Costa Rica et au Panama.

En Amérique du sud, l'espèce a colonisé le versant occidental des Andes en Colombie et en Équateur, leur versant oriental en Colombie, en Équateur, au Pérou, en Bolivie, leur prolongement maritime jusqu'en Carabobo et Aragua au Venezuela, dans les selvas de Colombie et du Venezuela et l'Amazonie des Guyanes (Guyana, Suriname, Guyane et nord du Brésil), du Para et du Mato Grosso.

Le Kinkajou avait été décrit au XIXe siècle dans le Nord de la forêt atlantique dans l'Alagoas et jusqu'au début du XXe siècle dans le Sud de celle-ci dans le Santa Catarina. Contrairement à une opinion antérieure, il n'a pas totalement disparu des vestiges de cet écosystème particulier qui subsistent malgré la pression démographique humaine entre le Sud-Est du Minas Gerais où il a été observé en 2005, le Nord de l'État de Rio de Janeiro où il a été entraperçu en 2007 et le Sud de l'État d'Espirito Santo où il a été entendu en 2009.

Les kinkajous se rencontrent dans les hauteurs, entre dix et vingt-cinq mètres, de la forêt tropicale humide et le long des forêts galerie par groupes sédentaires à raison de douze à soixante quatorze individus par kilomètre carré, vingt en moyenne, sur des territoires de 8,2 à 53 hectares, trente à cinquante habituellement. On en croise aussi dans les zones voisines de la forêt défrichées pour les plantations et parfois dans son jardin. On ne les observe pas au-dessus de 2 500 mètres d'altitude, mais en aval des forêts de brumes des cordillères andines. Ils y recherchent la fraîcheur idéale des 23 °C dès que la température ambiante dépasse 30 °C, supportant bien le froid mais pas la chaleur au-dessus de 35 °C.

Strictement réglés, sauf événement exceptionnel, sur le lever et le coucher du soleil par une variation de la température interne (38 °C la nuit, 36 le jour) inverse de celle des mammifères diurnes, les kinkajous dorment, parfois seuls, plus souvent en couple ou, plus rarement, pour les mâles dominants avec leur jeune compagnon (cf. infra "polyandrie"), cachés du jour dans leurs trous d'arbre dans environ quatre cas sur cinq, autrement dans la couronne de palmiers. Transbordés d'un trou à l'autre, les petits, qui y naissent, y sont allaités, y dorment avec leur mère, un frère ou une sœur et y grandissent jusqu'à ce qu'ils soient aptes à en sortir pour quérir par eux-mêmes leur nourriture. La nuit, du coucher du soleil jusqu'à minuit puis pendant une heure environ aux aurores, pour les jeunes parfois continuement jusqu'au matin, chacun habite son arbre sans le partager avec ses congénères distants de trente à quatre-vingt mètres. En dehors de la période de reproduction et d'élevage des petits, le Kinkajou adulte est, durant la journée du moins, le plus souvent solitaire.

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Kinkajou carte des habitats

Zones climatiques

Kinkajou carte des habitats
Kinkajou
Attribution-ShareAlike License

Habitudes et mode de vie

Ses grands yeux ronds caractéristiques des noctambules, à l'iris marron et aux larges pupilles noires, réfléchissent la lumière, ce qui lui vaut d'être facile à capturer la nuit, d'autant qu'il est attiré par la lumière dans la nuit et que la grande sensibilité de ses yeux semble le rendre temporairement aveugle dans une lumière éblouissante. Les observations montrent une activité réduite les nuits de pleine lune.

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C'est celle d'une adaptation à un milieu abondant en fleurs diverses et en fruits nutritifs et dont les faibles contraintes, les risques de prédation en particulier, sont encore diminuées par la vie nocturne.

Trois glandes, une double sous les mandibules, une sur la gorge et une sur le ventre permettent au Kinkajou, dès le réveil où il se gratte vigoureusement, de marquer son territoire individuel.

Inversement, ces odeurs déposées par des congénères lui indiquent un territoire voisin sans prédateurs. Il s'en marque lui-même en frottant son dos aux branches. Le repérage spatial dans l'obscurité est précisé par des échanges, durant quatre à quinze minutes, de cris caractéristiques de moins de trente secondes, et personnalisés, un grognement éternué suivis de multiples glapissements sifflés, qui lui valent le nom de kuikui que lui donne les Wayana. La quête de nourriture est alors entreprise par des déplacements importants de deux cents à quatre cents mètres en quelques heures au cours desquels ils ne descendent spontanément jamais au sol. Ces puissants sifflements en deux tons échangés entre voisins permet de coordonner leurs déplacements en conservant les distances et assurer ainsi une exploitation optimale du terrain de cueillette. Un arbre offrant une importante quantité de nourriture est l'occasion exceptionnelle (3 % des occurrences) de rassemblement bref jusqu'à cinq individus. C'est cet individualisme nocturne dans la quête de nourriture (quatre fois sur cinq), y compris de la part des plus jeunes vis-à-vis de leur mère qui, nonobstant l'allaitement, ne les nourrissent jamais, qui explique que le retour au nid se fait en désordre alors que le réveil est collectif.

Curieusement, cette écologie semblable à celle de primates, tels que les sapajous ou les singes araignée, donne en somme comme chez ceux-ci un rôle déterminant à l'odorat et aux vocalisations sans que se soient développés pour autant avec la même importance des comportements sociaux, le Kinkajou restant foncièrement solitaire et timide avec ses congénères.

Les observations restent limitées à des populations restreintes et les conclusions, sujettes à révision.

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Comportement saisonnier

Régime et nutrition

Comme celle du coati, sa denture, caractérisée particulièrement par deux canines inférieures très saillantes et des prémolaires et molaires inaptes à la mastication, lui vaut l'appellation de carnivore, mais à la différence de cet autre procyonidé, il n'est pas carnassier et se nourrit d'une façon assez similaire à celle du singe-araignée d'au moins trente-sept sortes de fruits différentes, moins d'un dixième de son alimentation se composant de feuilles et de fleurs. Son régime est celui d'un opportuniste et se révèle très variable selon les saisons et les régions.

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Il sort la nuit pour se nourrir de la pulpe des fruits (environ 900 grammes par jour soit près d'un tiers de son poids) riches en sucre et en graisses (avocats, bananes, goyaves, papayes, anacardes, noix du Brésil, aublets, lucumes, vitellaires, sapotes, sapotilles, pommes de lait, pois doux, membrilles, drupes de balata, simaroube, laurel, ocote, bois-canon, fruits à pain…) et, à la saison sèche, de nectars de fleurs (courbaril, pilon…) qu'il sirote avec les pollens grâce à une longue langue de nectarivore extensible jusqu'à 17 cm. Par forte chaleur, il presse les figues et les mangues pour en recueillir le jus. Il est très friand de miel, qu'il trouve en plongeant directement sa langue dans les ruches sauvages ou en détruisant les rayons. Il importune les apiculteurs en s'attaquant parfois à leur ruches, d'où son surnom anglais d'ours à miel.

Les nombreuses espèces d'arbres de la forêt humide dont le Kinkajou se nourrit fructifient successivement dans l'année, lui assurant un approvisionnement continu. Toutefois pour affronter la relative pénurie de la saison sèche, l'été et un mois en hiver, il accumule de la graisse dans le tissu sous-cutané et son épiploon jusqu'à un demi tiers de son poids, de sorte que, autre originalité biologique du Kinkajou, son besoin alimentaire vital est proportionnellement très inférieur à ce qu'il est chez la plupart des mammifères, soit en décajoules, la moitié de sa masse corporelle mesurée en grammes au lieu des trois quarts habituels de celle-ci,.

Le Kinkajou n'est pas un végétarien exclusif, du moins pas en toutes circonstances. C'est un insectivore occasionnel (fourmis, termites, abeilles, etc.) qui apprécie les œufs amniotiques et ne dédaigne pas de faire son repas d'un scorpion ou de quelques grenouilles.

La grande taille des graines des fruits qu'il consomme, ses déplacements importants, son abondance et sa taille qui en fait le plus grand des frugivores de son milieu lui font jouer un rôle important et particulier pour les arbres à grosses graines dans la zoochorie et la pollinisation essentielles à la diversité de la forêt primaire, où jusqu'à 57,6 % des espèces sont endozoochores, et à la régénération de la forêt secondaire, par exemple le long des routes ou dans les friches papetières. L'absence de plantes héliotropes sous le couvert très sombre de la jungle ne permet pas en effet à la forêt de se reconstituer dans les chablis ensoleillés par la seule croissance végétale. Parce qu'elles contiennent des graines non digérées, les déjections des animaux, au rang desquels le Kinkajou, compensent la rareté des plantes pionnières. Le rôle de celui-ci est amplifié par sa denture de carnivore qui l'empêche, à la différence des rongeurs de son biotope, de broyer graines et pépins, par la faible capacité de digestion des fruits de son intestin, que l'espèce a hérité de son ordre, et par la rapidité du transit intestinal qui s'ensuit. Le Kinkajou illustre ainsi la théorie du durian de coévolution des plantes et des animaux.

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Habitudes d’accouplement

COMPORTEMENT D’ACCOUPLEMENT

Le Kinkajou peut vivre dans la nature jusqu'à vingt-neuf ans. Un spécimen captif a vécu quarante et une années.

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Les jeunes restent auprès de leur mère au moins jusqu'à l'âge de trois ans de sorte qu'il cohabitent souvent avec un petit de l'année, auprès desquels peuvent se regrouper deux mâles. Durant ces quelques semaines de polyandrie, les adultes, plus souvent les mâles qui sont même parfois à l'initiative, jouent brièvement avec les petits alors que, solitaires, ils peuvent jouer longtemps tout seuls, avec leurs pieds ou leur queue par exemple. Ces regroupements familiaux donnent lieu, particulièrement à l'occasion d'un rassemblement autour d'une source abondante de nourriture, à des séances d'épouillage inter générationnelles d'une durée moyenne de six minutes, mais pouvant se prolonger jusqu'à une demi-heure.

La maturité sexuelle commence à un an et demi pour les mâles, deux ans et un trimestre pour les femelles. Ce sont les femelles qui quittent le groupe familial, a priori pour le groupe voisin. Les jeunes mâles, peut-être à cause de cette relative précocité qui prolonge leur vie commune après leur puberté, se révèlent en effet plus sociaux et les femelles, leurs migrations multipliant les risques de mauvaises rencontres et de blessures, plus agressives. Cette constitution des groupes sociaux par migration des jeunes femelles nubiles, et donc transmission patrilinéaire des territoires, est unique parmi les adultes carnivores, quoique ressemblant par la polyandrie qu'elle implique aux situations de raréfaction des ressources chez le guépard et la mangouste rouge. Elle se rapproche de deux autres cas tout aussi exceptionnels chez les primates, celui des singes araignées et celui des chimpanzés, lesquels vivent dans des milieux semblables pour leur abondance, ont également un régime frugivore mais constituent à la différence des kinkajous de véritables sociétés de chasse et de guerre. C'est une stratégie de survie de l'espèce qui privilégie la défense du territoire nourricier plutôt que la recherche de partenaires sexuels et qui prolonge à l'âge adulte, comme par une sorte de néoténie comportementale, la coopération qu'on observe, en particulier chez les carnivores, entre les jeunes.

Les liens sociaux entre mâles restent cependant chez les kinkajous incomparablement plus distendus et se limitent à deux individus. Les combats entre eux deux, brefs et plus verbaux que physiques sont rares mais l'un exerce une position de mâle dominant, assurant le plus souvent, la paternité des petits de la cellule familiale et se réservant, d'une façon moins équitable que chez d'autres carnivores mais pas exclusive, l'activité sexuelle avec la femelle. En revanche, il partage au cours d'une même nuit, comme par une sorte de droit de cuissage, l'accès ponctuel aux femelles extérieures au territoire, voisines ou migrantes. Le « page » est supposé y trouver l'avantage, outre d'économiser la lutte pour l'accès aux femelles, de pouvoir lui succéder sur un territoire à la défense duquel il contribue.

C'est encore la migration de la femelle qui met un terme à ces familles polyandriques, quand elle a acquis un âge et une taille qui lui permettent de défendre un territoire nourricier contre les mâles et d'y vivre en ermite.

La plupart du temps étant consacré à la recherche de nourriture, la vie du Kinkajou adulte dans cette société partiellement polyandrique reste très solitaire, même si cela est moins vrai pour les mâles adultes et, bien évidemment, pour les mères allaitantes. Seuls un peu plus d'un tiers des mâles adultes, conséquemment environ un cinquième des femelles seulement, compte tenu de l'existence de couples simples ou inversement de rares cas de polygynie, vit dans des cellules familiales à deux ou trois, mais plus il y a de telles cellules à trois, nécessairement plus grand est le nombre de femelles ermites et plus grande est par conséquent leur dispersion.

Ce sont les odeurs de la femelle en chaleur, entre début décembre et mi-février, qui attirent les mâles. La fréquence des congrès amoureux paraît cependant moins obéir à une saisonnalité qu'aux circonstances si bien qu'ils peuvent avoir lieu tout au long de l'année durant les dix-sept jours de l'œstrus mensuel. S'il y a plusieurs mâles, une querelle gesticulatoire et bruyante suffit à désigner un vainqueur qui veille sur sa conquête jusqu'au départ des candidats déçus. Après un tel triomphe ou, dans des situations moins concurrentielles, après une première puis, le lendemain, une seconde rencontre, la cour s'accompagne de jacassements suivis, en cas de succès, de gazouillis peu discrets. Elle se déroule une seule fois par an et se prolonge par une cohabitation d'un mois. Le mâle entreprend la femelle en lui mordillant la nuque et en la stimulant avec un sésamoïde surdimensionné dont il est doté, comme l'était de façon plus marquée le Simocyon batalleri tout comme l'est encore cet autre arctcoïde qu'est le grand panda. Le congrès comprend deux à quatre copulations et peut durer de quatre minutes à deux heures et demie.

Dans les cellules familiales (cf. supra "polyandrie"), le mâle dominé assiste parfois bruyamment, parfois à distance, aux ébats au cours desquels, selon sa force et l’agressivité ou la complaisance du mâle dominant, il tente, à la suite immédiate de celui-ci, sa chance avec parfois plus de succès que son « seigneur ».

La gestation dure 112 à 118 jours, au terme desquels, en avril ou mai voient le jour un, ou, plus rarement, deux petits de 150 à 200 grammes et 3 centimètres de long. La peau rose est nue sur le ventre et sur le dessus recouverte d'un pelage épars argenté noircissant aux pointes. L'audition est effective entre le premier et le cinquième jour, les yeux s'ouvrent entre le septième et le dix-neuvième. L'allaitement dure de 16 à 18 semaines. À 7 semaines, l'alimentation commence à être diversifiée et à 8 semaines, le petit commence à s'agripper aux branches. À 4 mois, prémices du sevrage, il se tient tout seul notamment par la queue. Un pépiement spécifique de la mère provoque le refuge précipité du petit contre sa poitrine.

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Population

Coloring Pages

Références

1. Kinkajou article sur Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Kinkajou
2. Kinkajou sur le site de la Liste Rouge de l'UICN - http://www.iucnredlist.org/details/41679/0

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