Melanerpes erythrocephalus
Le Pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus) est une espèce d'oiseaux de la famille des pics.Autrefois commune en Amérique du Nord, cette espèce est aujourd'hui en forte régression.D'après Alan P. Peterson, c'est une espèce monotypique.
Di
DiurneUn animal est dit diurne lorsqu'il est actif le jour. On l'oppose au comportement nocturne.Ces comportements sont décrits dans le cadre de la bran...
Om
OmnivoreUne espèce est dite omnivore — du latin omni et vorare — quand son appareil digestif lui permet d'absorber des aliments d'origines végétale et a...
Ar
ArboricoleArboricole désigne ce qui a trait aux arbres. Que ce soit la vie dans les arbres ou bien la culture des arbres, l’arboriculture.
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NidicoleDi
DisséminateurTe
TerrestreTe
TerritorialEn éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de s...
Ov
OviparesL'oviparité est une stratégie de reproduction d'une espèce où l'ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite pondu sous la forme d'un ...
Mo
MonogameLa monogamie, du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n'autorisant à un homme de n'épouser par maria...
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SolitaireMi
Migrant partielR
commence avecLes adultes sont nettement tricolore, rouge, noir et blanc de dos. Leur ventre est principalement blanc. Les ailes sont noires avec des rémiges blanches. Mâles et femelles adultes arborent un plumage identique Les plus jeunes sont également multicolores, mais leurs plumes sont tachetées de brun.
Les individus des deux sexes mesurent de 19 à 23 cm de long, pour une envergure de 42 cm.Ils pèsent de 56 à 91 g.
Un ornithologue débutant peut identifier par erreur un Pic à ventre roux comme Pic à tête rouge. Cet oiseau magistrale est une espèce menacée
C'est un oiseau qui était autrefois commun dans les régions tempérées d'Amérique du Nord, du sud du Canada au centre et centre-est des États-Unis, mais dont les populations se sont effondrées au XXe siècle (50 % de perte depuis 1966 malgré les efforts de conservation en forêt).
À la différence des autres pics, son habitat préférentiel de reproduction est un paysage ouvert ou semi-ouvert avec arbres anciens et morts, riche en arbres produisant des fruits durs (glands, noisettes, noix, faines..).Il apprécie les zones herbacées qui ont brûlé, mais fréquente également volontiers les abords de zones humides, grands lacs, ripisylves.
Au Canada, sur les 600 zones importantes de nidification, seules sept signalent encore la présence du Pic à tête rouge :
Son habitat (de type savane tempérée, semi-ouvert, riche en arbres épars) ressemblant formellement aux paysages de vieux vergers, de prairies arborées, de certains jardins publics et de nombreux golfs. Des chercheurs de l'université de l'Ohio, se demandant s'ils pouvaient constituer de bons habitats de substitution, ont donc été rechercher (de mi-mai à début août 2002 et 2003) sur 100 golfs pris au hasard dans le nord et le centre de l'Ohio des pics à tête rouge. Quand ils en ont trouvé, un descriptif de l’habitat et le cas échéant un suivi du succès de nidification de couples reproducteurs a été fait. 158 pics à tête rouge adultes ont été trouvés sur ¼ (26 %) des 100 terrains prospectés. Les golfs où il était présent contenaient tous des arbres dont le diamètre était plus large (+ 12 %) que sur les autres golfs, et ils contenaient environ deux fois plus d’arbres produisant des gros fruits durs (chênes, noyers, hêtres à grandes feuilles Fagus grandifolia) que la moyenne des golfs. De même ils contenaient environ deux fois plus de bois-mort sur pied (« chandelles » et « chicots »). Les descriptifs d’habitats pour 49 nids occupés ont montré que la zone choisie par le pic pour nicher contenait elle-même encore environ deux fois plus d’arbres à fruits durs et bois mort que les autres parcelles du même terrain de golf. La plupart des nids (67 %) étaient situées dans les branches mortes d’arbres vivants, plutôt que dans les chicots (or pour des raisons de sécurité et « propreté », ces habitats sont généralement supprimées ou élaguées).Enfin, sur 16 couples nicheurs suivis dans ces golfs, seuls 75 % ont réussi à produire plus d’un jeune vivant à partir de leur couvée (un peu moins que les 80 % de succès moyen observés pour 10 nids surveillés hors des golfs (taux qui ne suffit pas à permettre la survie de l'espèce à long terme). Les auteurs de l’étude en ont déduit que certains terrains de golf, à certaines conditions, pourraient jouer un rôle précieux dans la conservation de la faune associée aux forêts ouvertes et boisements peu denses.
Des situations de piège écologique sont cependant possible, ce pourquoi la fondation Audubon (qui a signé un partenariat avec l'USGA pour aider les surintendants de golf à diminuer leurs impacts écologiques), recommande aux surintendants de
Un tchur-tchur caractéristique permet de les identifier, associé au « tambourinage » qui joue sans doute un rôle territorial.
Ces oiseaux sont omnivores mais les deux-tiers de leur alimentation sont d'origine végétale. Ils chassent des insectes, souvent en vol ou au sol ou sur le bois. Ils collectent sur les arbres des fruits durs (glands, faines, noix, noisettes, et différents fruits, baies et graines). Ils mangent parfois les œufs d'autres oiseaux.
La migration se fait saisonnièrement avant la reproduction entamée fin avril, et à partir des quartiers d'hiver que les oiseaux quittent fin octobre. Les oiseaux du sud sont souvent des résidents permanents.
La femelle niche dans une cavité d'arbre mort, d'un poteau, ou dans une « carie » (partie morte d'un arbre) à 2,5 à 25 m de hauteur au-dessus du sol Elle pond quatre à sept œufs début mai. L'incubation dure deux semaines. Deux couvées peuvent se succéder dans une seule saison de nidification.