Pays

Îles Féroé

290 espèces

Les Îles Féroé sont l'un des trois pays constitutifs du royaume de Danemark, avec le Danemark propre et le Groenland.

Géographie

Climat

Selon la classification de Köppen, le climat de ces îles est subarctique maritime. Le caractère océanique est déterminé par la dérive nord atlantique : les étés sont frais (températures moyennes : 9,5 à 11 °C) et les hivers sont doux (températures moyennes : 3 à 4 °C) ; les brouillards sont fréquents et les vents forts (la vitesse moyenne du vent est de 16 à 22 km/h). On compte quelque 260 jours de pluie par an en moyenne. La moyenne des précipitations annuelles sur la capitale est de 1 280 mm et il tombe jusqu’à plus de 3 000 mm sur les sommets septentrionaux.

L'archipel ne fait donc pas partie de l'Arctique si on se réfère à la ligne de Köppen (c'est-à-dire l'isotherme de +10 °C pour la moyenne thermique du mois le moins froid).

Les deux courants dominants, tiède en surface (correspondant à la prolongation du Gulf Stream) et froid en profondeur (issu de la mer de Norvège), se mêlent de telle sorte que ces eaux sont riches en éléments nutritifs et attirent les poissons.

Environnement

L'archipel constitue une écorégion terrestre dans la classification du Fonds mondial pour la nature sous le nom de « prairies boréales des îles Féroé ». Elle appartient au biome des prairies, savanes et brousses tempérées de l'écozone paléarctique.

La flore de l’archipel est constituée par quelque 400 espèces dont plus de la moitié sont communes à l'Islande. Cette flore est peu diversifiée en raison d'une recolonisation postglaciaire récente. Une espèce endémique commune avec l'Islande s'est cependant développée : Alchemilla faeroensis (sv).

Les formations végétales dominantes sont des prairies ou des landes (à Callune en particulier) où les espèces ligneuses sont peu représentées (Calluna vulgaris, Salix herbacea, S. lanata, saule arctique, S. phylicifolia et Juniperus communis). Il n’y a en effet pas (ou plus) de forêts natives mais l’analyse pollinique et de macrorestes révèle dans des sols datés d'environ 2 300 ans av. J.-C. la présence de bouleaux et de noisetiers (Betula pubescens, Corylus avelana) avant l’installation humaine.

Beaucoup d’espèces ont été introduites notamment depuis les années 1970 en provenance de régions au climat océanique frais similaire et également soumis aux embruns.

De l’hémisphère austral (Amérique latine, Nouvelle-Zélande, Tasmanie) viennent l’Araucaria (Araucariacée) d’Argentine et du Chili, Drimys winteri (Winteracée), Maytenus magellanica (Célestracée), Embothrium coccineum (Protéacée) et des hêtres austraux de Terre de Feu (Nothofagus antarctica, N. pumilio, N. betuloides). Les îles Féroé comptent la plus grande population de hêtres austraux en Europe.

De l’hémisphère boréal, essentiellement d’Alaska, sont plantés des pins, épicéas, saules, peupliers et aulnes : Pin tordu, épinette de Sitka, Salix alaxensis, Populus trichocarpa, aulne vert, A. sinuata.

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Les Îles Féroé sont l'un des trois pays constitutifs du royaume de Danemark, avec le Danemark propre et le Groenland.

Géographie

Climat

Selon la classification de Köppen, le climat de ces îles est subarctique maritime. Le caractère océanique est déterminé par la dérive nord atlantique : les étés sont frais (températures moyennes : 9,5 à 11 °C) et les hivers sont doux (températures moyennes : 3 à 4 °C) ; les brouillards sont fréquents et les vents forts (la vitesse moyenne du vent est de 16 à 22 km/h). On compte quelque 260 jours de pluie par an en moyenne. La moyenne des précipitations annuelles sur la capitale est de 1 280 mm et il tombe jusqu’à plus de 3 000 mm sur les sommets septentrionaux.

L'archipel ne fait donc pas partie de l'Arctique si on se réfère à la ligne de Köppen (c'est-à-dire l'isotherme de +10 °C pour la moyenne thermique du mois le moins froid).

Les deux courants dominants, tiède en surface (correspondant à la prolongation du Gulf Stream) et froid en profondeur (issu de la mer de Norvège), se mêlent de telle sorte que ces eaux sont riches en éléments nutritifs et attirent les poissons.

Environnement

L'archipel constitue une écorégion terrestre dans la classification du Fonds mondial pour la nature sous le nom de « prairies boréales des îles Féroé ». Elle appartient au biome des prairies, savanes et brousses tempérées de l'écozone paléarctique.

La flore de l’archipel est constituée par quelque 400 espèces dont plus de la moitié sont communes à l'Islande. Cette flore est peu diversifiée en raison d'une recolonisation postglaciaire récente. Une espèce endémique commune avec l'Islande s'est cependant développée : Alchemilla faeroensis (sv).

Les formations végétales dominantes sont des prairies ou des landes (à Callune en particulier) où les espèces ligneuses sont peu représentées (Calluna vulgaris, Salix herbacea, S. lanata, saule arctique, S. phylicifolia et Juniperus communis). Il n’y a en effet pas (ou plus) de forêts natives mais l’analyse pollinique et de macrorestes révèle dans des sols datés d'environ 2 300 ans av. J.-C. la présence de bouleaux et de noisetiers (Betula pubescens, Corylus avelana) avant l’installation humaine.

Beaucoup d’espèces ont été introduites notamment depuis les années 1970 en provenance de régions au climat océanique frais similaire et également soumis aux embruns.

De l’hémisphère austral (Amérique latine, Nouvelle-Zélande, Tasmanie) viennent l’Araucaria (Araucariacée) d’Argentine et du Chili, Drimys winteri (Winteracée), Maytenus magellanica (Célestracée), Embothrium coccineum (Protéacée) et des hêtres austraux de Terre de Feu (Nothofagus antarctica, N. pumilio, N. betuloides). Les îles Féroé comptent la plus grande population de hêtres austraux en Europe.

De l’hémisphère boréal, essentiellement d’Alaska, sont plantés des pins, épicéas, saules, peupliers et aulnes : Pin tordu, épinette de Sitka, Salix alaxensis, Populus trichocarpa, aulne vert, A. sinuata.

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