Paradisier grand-émeraude
Royaume
Phylum
Classe
Commande
Famille
Genre
ESPÈCES
Paradisaea apoda
Taille de la population
Unknown
Durée de vie
5-30 years
Longueur
35-43
13.8-16.9
cminch
cm inch 

Paradisaea apoda

Le Paradisier grand-émeraude (Paradisaea apoda) est la plus grande espèce de paradisier. Il vit dans les forêts du sud-ouest de la Nouvelle-Guinée, des îles Aru et d'Indonésie.

Apparence

Le mâle a la nuque et le dessus de la tête blanc ou jaune clair et le menton vert émeraude. Le bec est bleu. La poitrine est brun rouge et le reste du corps est d'un brun plus clair. Les flancs portent deux touffes de très longues plumes jaunes, plus claires aux extrémités, qui peuvent atteindre 56 cm de long. Deux longues plumes filiformes émergent au milieu de la queue et peuvent atteindre 77 cm de long.

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La femelle est brune avec la tête et la poitrine plus foncées et n'a pas de plumes ornementales sur les flancs.

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Distribution

Géographie

Son milieu favori est la forêt de basse altitude et de colline, jusqu’à 950 m.

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L'espèce est présente dans le sud de la Nouvelle-Guinée et les îles Aru.Elle a été introduite par William Ingram en 1909 sur l’île Tobago (18,2 hectares) située au nord-ouest du Venezuela et y a survécu jusqu’en 1963 quand le cyclone Flora dévasta complètement l’île.

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Biome

Zones climatiques

Habitudes et mode de vie

Mode de vie
Comportement saisonnier
Appel d'oiseau

Régime et nutrition

On sait très peu de choses sur l'alimentation du Paradisier grand-émeraude. On suppose qu'elle se compose de fruits et d'arthropodes.

Habitudes d’accouplement

COMPORTEMENT D’ACCOUPLEMENT

Frith & Frith distinguent la parade de convergence initiée par un mâle ouvrant ses ailes et lançant des cris rauques suivis d’une posture avec les ailes ouvertes en avant et les plumes ornementales retombant sur le dos. Dans la posture de l’arc, il courbe fortement le corps, gonfle amplement ses plumes ornementales en panache et enveloppe la branche de ses ailes, le bec touchant pratiquement le perchoir. La posture de la pompe fait suite à celle de l’arc avec un relèvement de la tête et des deux plumes rectrices centrales. Les trois dernières poses précèdent l’accouplement : le mâle se retourne et présente à la femelle son dos orné de ses plumes ornementales, il se rapproche d’elle et lui donne des coups d’ailes puis l’enserre littéralement dans ses ailes et s’accouple avec elle.

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Le film Vanen, Les Plumes du Paradis, tourné près du village de Wakua sur l’île Wokam dans l’archipel des Aru en 2007, illustre bien la parade nuptiale en apportant des données complémentaires aux descriptions des autres auteurs. Les mâles choisissent une branche de parade et la conservent toute leur vie. À chaque début de saison de reproduction, ils la dépouillent de ses feuilles. Chaque matin, les mâles volent vers leur « cour », arrivent à 5 h 20 et commencent leur exhibition 20 minutes plus tard. Parfois un jeune mâle se mêle à la parade mais il est vite évincé par la compétition. Les mâles immatures paradent dès lors en satellite autour du lek, mais sans jamais réussir à s’accoupler.

La danse des paradisiers grand-émeraude est réglée par une chorégraphie immuable que les mâles répètent jour après jour. Ils prennent d’abord la pose des ailes déployées où chaque individu, figé, coiffe la branche de ses ailes tout en déployant la gerbe de ses longues plumes soyeuses. Quand les femelles s’approchent, c’est la phase de charge où les mâles rivalisent en se chassant mutuellement tout en mettant en valeur leur plumage et en montrant leur vigueur. Ils arpentent le lek en sautillant nerveusement sur leur branche tout en lançant leurs cris nasillards han-han-han…La phase suivante dite « statique » consiste pour un mâle à se retourner et à présenter son dos pour exhiber ses plumes de parade et à attendre dans cette posture. Quand une femelle arrive et semble le choisir, la parade frontale a lieu. Le mâle commence à l’effleurer du bout de ses plumes rémiges puis, l’excitation allant crescendo, lui donne de véritables coups d’ailes avec frénésie. Tout en se rapprochant progressivement d’elle, il l’enveloppe de ses ailes avant de s’accoupler brièvement. En cas d’absence des femelles, les mâles, alors très excités, heurtent les branches avec leur torse comme pour s’accoupler

Un seul nid a été découvert construit dans la fourche d’un grand arbre. Sa description correspond à une corbeille peu profonde, large de 21 cm de diamètre, installée sur une assise de grosses feuilles avec des parois de tiges d’orchidées, de vignes grimpantes et de quelques frondes de fougère du genre Pyrrosia avec un revêtement interne de fins sarments de vignes. La ponte comporte un seul œuf. En captivité, le temps d’incubation artificiel est de 16 à 17 jours avec un temps d’éclosion compris entre 12 et 46 heures, les poussins quittent le nid entre 18 et 20 jours mais ils ne sont pas indépendants avant 29 à 32 jours.

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Population

Effectif de la population

L’espèce n’est pas considérée comme globalement menacée sur l’ensemble de son aire et est même commune localement (BirdLife International 2011).

Références

1. Paradisier grand-émeraude article sur Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradisier_grand-%C3%A9meraude
2. Paradisier grand-émeraude sur le site de la Liste Rouge de l'UICN - http://www.iucnredlist.org/details/22706249/0
3. Xeno-canto le chant des oiseaux - https://xeno-canto.org/502248

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