Cicinnurus regius
Le Paradisier royal (Cicinnurus regius) est une espèce de passereaux de la famille des paradiséidés, la famille des paradisiers, l'unique représentante du genre Cicinnurus.
Fr
FrugivoreUn frugivore, appelé aussi carpophage, est un animal qui se nourrit de fruits mûrs. On le dit granivore s'il se nourrit de graines.En français, ...
Te
TerrestreL'oviparité est une stratégie de reproduction d'une espèce où l'ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite pondu sous la forme d'un ...
Arboricole désigne ce qui a trait aux arbres. Que ce soit la vie dans les arbres ou bien la culture des arbres, l’arboriculture.
Po
PolygyneSo
SolitaireUne agrégation désigne un regroupement plus ou moins temporaire d'animaux grégaires. Lorsque ce regroupement a tendance à devenir permanent et ...
No
Non migrateurK
commence avecCet oiseau est répandu en Nouvelle-Guinée (sauf dans le sud, les monts Arfak et la cordillère centrale).
Son habitat se présente comme un ensemble de forêts humides de basse altitude, de forêts exposées à la mousson, de forêts-galeries, de lisières de forêts, de forêts secondaires et de zones boisées dégradées, de 0 à 950 m mais surtout entre 300 et 400 m (Frith & Frith 2009).
Il recherche sa nourriture à différents étages de la végétation, se joignant parfois à des groupes comprenant d’autres paradisiers comme le diphyllode magnifique et des espèces du genre Paradisaea (Frith & Frith 2009).
Elle se compose de fruits et d’arthropodes dans des proportions inconnues (Frith & Frith 2009).
La parade nuptiale comporte six phases généralement exécutées dans un ordre chronologique. Lors de la phase verticale avec ailes ouvertes, le mâle déploie les ailes en leur imprimant une forme légèrement incurvée et les agite tout en criant. Dans la phase de la danse nuptiale, il gonfle tout son plumage, apparaît plus gros et semble écrasé sur son perchoir. Il déploie ses deux éventails et redresse fortement sa courte queue, les brins se trouvant alors au-dessus de la tête. Il se dandine sur son perchoir en vibrant de tout son corps, les éventails entourant parfois complètement la tête. Puis, il garde la pose tout en produisant un grésillement et exécute la phase de la queue oscillante, ce qui agite violemment les deux disques spiralés. Il passe à la parade horizontale aux ailes ouvertes où il se tient parallèlement au perchoir, ouvre les ailes et les fait vibrer tout en se dandinant plusieurs fois puis il se renverse et se retrouve suspendu, la tête en bas et continue à parader dans cette posture tout en criant et en hochant la tête. Il referme les ailes, affine son plumage et se tient suspendu comme un pendule. Il termine sa parade soit en remontant sur son perchoir soit en se laissant choir dans le vide (Frith & Frith 2009).
Tadashi Shimada (2004) a réussi à filmer la parade complète avec, notamment, la phase de la queue oscillante illustrant bien ce balancement de la courte queue entraînant, tel un métronome, les deux filaments terminés par leur disque dans un mouvement de plus en plus ample et dans un torrent de cris. Cette phase de la parade a déjà été observée mais apparemment jamais filmée auparavant.
Dans les îles Aru, fin-mars 1929, Frost (1930) découvrit un nid à 2 m de hauteur dans un arbre d’une petite forêt. Il était placé dans une cavité du tronc longue de 46 cm et dont le trou d’accès n’avait que 38 mm de diamètre. Le fond était tapissé de lambeaux de palmier et contenait deux œufs blanc rosé striés de brun au gros pôle.
L’espèce n’est pas globalement menacée et même localement commune. Elle est largement distribuée sur l’ensemble de la Nouvelle-Guinée de façon sporadique (Frith & Frith 2009).