Pays

Algérie

848 espèces

L'Algérie est un pays d’continent africain, mais aussi du monde arabe et du pourtour méditerranéen, sa partie sud représentant une fraction notable du Sahara.

Climat

Le centre de climatologie de l'Algérie est sous la responsabilité de l'Office national de météorologie.Un climat méditerranéen couvre le Nord, tandis qu’un climat désertique règne sur le Sud. À Alger, le mois le plus chaud de l’été est août.Le Sahara est une région très ventée et aride. Les amplitudes thermiques sont généralement considérables à cause de la sécheresse de l'air.En Algérie, le temps est généralement ensoleillé, il avoisine 3 650 heures de soleil par an.

Les vents sont très variables, autant dans le Nord que dans le Sud. Les forces éoliennes ne dépassent pas les 120 km/h. Dans le Sud, ils déplacent chaque année entre soixante et deux cents millions de tonnes de poussières dans l'air. Ils soulèvent de dix à vingt millions de tonnes de sable.En été, le Sirocco, un vent très sec et très chaud (dit le Chehili ou chili), se dirige du sud vers le nord.

Faune et flore

L'Algérie dispose d’énormes variétés animales et végétales qui se répartissent au niveau des différents parcs protégés que compte le pays et dont les plus notables sont : le parc national de Belezma, le parc culturel de l'Ahaggar, le parc national de Chréa, le parc culturel du Tassili, le Jardin d'essai d'Alger, le parc national de Gouraya ainsi que le parc national du Djurdjura et enfin la réserve naturelle du lac des oiseaux d'El Tarf.

L'espèce végétale est formée de plusieurs catégories dont 314 genres assez rares, 30 rares, 330 très rares et 600 endémiques, dont 64 se trouvent au Sahara. En tout, 226 espèces sont menacées d’extinction.

L’Algérie compte 107 espèces de mammifères dont 47 sont protégées et 30 menacées de disparition. Elle dénombre aussi 336 espèces d'oiseaux dont 107 sont protégés, et une est endémique du pays : la Sittelle kabyle (Sitta ledanti).

Le Sud algérien abrite une faune composée pour l'essentiel de fennecs, gazelles, gerboises, poisson de sable (cherchmana), chats des sables, guépards, porcs-épics et lézards. Sur les hauteurs, dans les escarpements du Hoggar, on peut retrouver le mouflon à manchette. Au Nord du pays, les campagnes sont peuplées de hyènes rayées, de renards, de belettes, de chats sauvages, de lièvres, de chacals et de sangliers. Le singe macaque préfère quant à lui les zones forestières. En hiver, l'Algérie devient la terre d'accueil de certains oiseaux migrateurs européens, dont les cigognes. Enfin, les animaux que l'on croise le plus souvent en Algérie sont le dromadaire, localement appelé baâir ou maheri, le mouton, la chèvre et le cheval.

Géographie humaine et administrative

Sur le plan administratif, l'Algérie est divisée en 58 wilayas. La wilaya constitue une circonscription administrative, sorte de préfecture, dotée d'une assemblée élue, l'Assemblée populaire de wilaya (APW), et placée sous l'autorité d'un wali (préfet) nommé par le président de la République. Elles sont divisées en daïras, lesquelles sont divisées à leur tour en communes (au nombre de 1 541). Chaque commune possède sa propre instance délibérante, l'Assemblée populaire communale (APC), qui élit elle-même son président, faisant office de maire. Chaque wilaya et daïra porte le nom de son chef-lieu et a un budget indépendant, collecté au niveau local.

Avec 2 947 446 habitants en 2008, la wilaya d'Alger est la wilaya la plus peuplée d'Algérie.

Les wilayas du Sud attirent de plus en plus les habitants du Nord, surtout dans les villes d'industrie pétrolière et gazière, comme Hassi Messaoud et Hassi R'Mel. Il existe aussi une population nomade, généralement installée au Sud : les Sahari dans le Nord du Sahara, les Touaregs dans le Sud. Leur recensement est difficile à réaliser en raison de leur déplacement saisonnier et de la complexité de leur situation géographique.

Hydrographie

Il existe des cours d'eau côtiers dans le centre et dans l'Est. Ils ont pour noms Soummam, Medjerda, Rhummel, Sebaou, Hamiz, Macta, Oued Mazafran. Cependant le Chelif reste le plus long fleuve d'Algérie, avec une longueur estimée à 725 kilomètres. Ce fleuve est situé dans le Nord-Ouest de l’Algérie et prend sa source dans l’Atlas tellien et se jette dans la mer Méditerranée. Son débit, dans les périodes de crues, atteint 1 500 m3/s.

Au sud de la région du Tell, les cours d'eau ne sont pas permanents. Il existe de nombreux lacs dans les régions désertiques, mais ce sont des lacs temporaires et salés pour la majorité comme Chott ech Chergui et Chott el Hodna. Les cours d'eau du Tell se déversent dans la Méditerranée. Mais, ceux qui descendent vers l'Atlas saharien font partie de la plus grande réserve d'eau au monde. Ils forment une nappe phréatique dite la nappe de l'Albien, qui constitue selon certaines estimations la plus grande réserve d'eau douce au monde, elle est enfouie sous le sable du désert algérien sur une superficie totale estimée à 900 000 km2. La région d'Adrar a par ailleurs de grandes réserves hydriques constituées de la nappe du continental intercalaire.

Parmi les oasis, qui font partie du réseau hydrique du pays, on peut citer Djanet, Ghardaïa, Ouargla, Oued Righ, Tabelbala, Tamanrasset, Timimoun, Touggourt, Tolga, Filiach, Zaatcha. L'oasis de Tolga et le Ziban sont alimentées par les réseaux souterrains de l'Aurès. Enfin, Igharghar contient aussi une grande quantité d'eau sous terre, elle alimente une grande partie des palmeraies du Sud et oued R'hir. Des forages importants de la nappe phréatique seront réalisés pour apporter plus d'eau dans les régions arides du Sud algérien.

Dans l'Aurès comme dans tout l'Est, les rivières importantes d'eau sont Oued Abiod, Oued Abdi, Oued el ahmer, Oued Taga, marais de Medghassen, marais de Draâ Boultif, Chott Djendli, Chott Tincilt, Oued El Madher, Rhummel à Constantine. Les oasis de l'Aurès sont El Kantara et GhoufiLa région possède aussi des sources thermales comme la Fontaine chaude Hammam Essalihine de Khenchela, Hammam el Knif, source de Batna (Kasrou), source de Biskra, source de Guelma (hamam Maskhoutine), Oued Charef dans la wilaya de Souk Ahras.

Dans le Nord-Est, Seybouse est une rivière formée près de Guelma par les oueds de Cheref et Oued Zenati, son bassin est par ailleurs le plus entendu d’Algérie, et ses terres sont considérées comme fertiles, il rejoint la Méditerranée près d'Annaba.

En Kabylie et dans le centre, les cours d'eau de Chabet el Akhra, les gorges de Palestro, la Chiffa et la Soummam sont alimentés par le Chelif.

De plus, l'Algérie possède également de nombreux grands lacs salés. Majoritairement des Chotts et des Sebkhas (de superficie plus petite).

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L'Algérie est un pays d’continent africain, mais aussi du monde arabe et du pourtour méditerranéen, sa partie sud représentant une fraction notable du Sahara.

Climat

Le centre de climatologie de l'Algérie est sous la responsabilité de l'Office national de météorologie.Un climat méditerranéen couvre le Nord, tandis qu’un climat désertique règne sur le Sud. À Alger, le mois le plus chaud de l’été est août.Le Sahara est une région très ventée et aride. Les amplitudes thermiques sont généralement considérables à cause de la sécheresse de l'air.En Algérie, le temps est généralement ensoleillé, il avoisine 3 650 heures de soleil par an.

Les vents sont très variables, autant dans le Nord que dans le Sud. Les forces éoliennes ne dépassent pas les 120 km/h. Dans le Sud, ils déplacent chaque année entre soixante et deux cents millions de tonnes de poussières dans l'air. Ils soulèvent de dix à vingt millions de tonnes de sable.En été, le Sirocco, un vent très sec et très chaud (dit le Chehili ou chili), se dirige du sud vers le nord.

Faune et flore

L'Algérie dispose d’énormes variétés animales et végétales qui se répartissent au niveau des différents parcs protégés que compte le pays et dont les plus notables sont : le parc national de Belezma, le parc culturel de l'Ahaggar, le parc national de Chréa, le parc culturel du Tassili, le Jardin d'essai d'Alger, le parc national de Gouraya ainsi que le parc national du Djurdjura et enfin la réserve naturelle du lac des oiseaux d'El Tarf.

L'espèce végétale est formée de plusieurs catégories dont 314 genres assez rares, 30 rares, 330 très rares et 600 endémiques, dont 64 se trouvent au Sahara. En tout, 226 espèces sont menacées d’extinction.

L’Algérie compte 107 espèces de mammifères dont 47 sont protégées et 30 menacées de disparition. Elle dénombre aussi 336 espèces d'oiseaux dont 107 sont protégés, et une est endémique du pays : la Sittelle kabyle (Sitta ledanti).

Le Sud algérien abrite une faune composée pour l'essentiel de fennecs, gazelles, gerboises, poisson de sable (cherchmana), chats des sables, guépards, porcs-épics et lézards. Sur les hauteurs, dans les escarpements du Hoggar, on peut retrouver le mouflon à manchette. Au Nord du pays, les campagnes sont peuplées de hyènes rayées, de renards, de belettes, de chats sauvages, de lièvres, de chacals et de sangliers. Le singe macaque préfère quant à lui les zones forestières. En hiver, l'Algérie devient la terre d'accueil de certains oiseaux migrateurs européens, dont les cigognes. Enfin, les animaux que l'on croise le plus souvent en Algérie sont le dromadaire, localement appelé baâir ou maheri, le mouton, la chèvre et le cheval.

Géographie humaine et administrative

Sur le plan administratif, l'Algérie est divisée en 58 wilayas. La wilaya constitue une circonscription administrative, sorte de préfecture, dotée d'une assemblée élue, l'Assemblée populaire de wilaya (APW), et placée sous l'autorité d'un wali (préfet) nommé par le président de la République. Elles sont divisées en daïras, lesquelles sont divisées à leur tour en communes (au nombre de 1 541). Chaque commune possède sa propre instance délibérante, l'Assemblée populaire communale (APC), qui élit elle-même son président, faisant office de maire. Chaque wilaya et daïra porte le nom de son chef-lieu et a un budget indépendant, collecté au niveau local.

Avec 2 947 446 habitants en 2008, la wilaya d'Alger est la wilaya la plus peuplée d'Algérie.

Les wilayas du Sud attirent de plus en plus les habitants du Nord, surtout dans les villes d'industrie pétrolière et gazière, comme Hassi Messaoud et Hassi R'Mel. Il existe aussi une population nomade, généralement installée au Sud : les Sahari dans le Nord du Sahara, les Touaregs dans le Sud. Leur recensement est difficile à réaliser en raison de leur déplacement saisonnier et de la complexité de leur situation géographique.

Hydrographie

Il existe des cours d'eau côtiers dans le centre et dans l'Est. Ils ont pour noms Soummam, Medjerda, Rhummel, Sebaou, Hamiz, Macta, Oued Mazafran. Cependant le Chelif reste le plus long fleuve d'Algérie, avec une longueur estimée à 725 kilomètres. Ce fleuve est situé dans le Nord-Ouest de l’Algérie et prend sa source dans l’Atlas tellien et se jette dans la mer Méditerranée. Son débit, dans les périodes de crues, atteint 1 500 m3/s.

Au sud de la région du Tell, les cours d'eau ne sont pas permanents. Il existe de nombreux lacs dans les régions désertiques, mais ce sont des lacs temporaires et salés pour la majorité comme Chott ech Chergui et Chott el Hodna. Les cours d'eau du Tell se déversent dans la Méditerranée. Mais, ceux qui descendent vers l'Atlas saharien font partie de la plus grande réserve d'eau au monde. Ils forment une nappe phréatique dite la nappe de l'Albien, qui constitue selon certaines estimations la plus grande réserve d'eau douce au monde, elle est enfouie sous le sable du désert algérien sur une superficie totale estimée à 900 000 km2. La région d'Adrar a par ailleurs de grandes réserves hydriques constituées de la nappe du continental intercalaire.

Parmi les oasis, qui font partie du réseau hydrique du pays, on peut citer Djanet, Ghardaïa, Ouargla, Oued Righ, Tabelbala, Tamanrasset, Timimoun, Touggourt, Tolga, Filiach, Zaatcha. L'oasis de Tolga et le Ziban sont alimentées par les réseaux souterrains de l'Aurès. Enfin, Igharghar contient aussi une grande quantité d'eau sous terre, elle alimente une grande partie des palmeraies du Sud et oued R'hir. Des forages importants de la nappe phréatique seront réalisés pour apporter plus d'eau dans les régions arides du Sud algérien.

Dans l'Aurès comme dans tout l'Est, les rivières importantes d'eau sont Oued Abiod, Oued Abdi, Oued el ahmer, Oued Taga, marais de Medghassen, marais de Draâ Boultif, Chott Djendli, Chott Tincilt, Oued El Madher, Rhummel à Constantine. Les oasis de l'Aurès sont El Kantara et GhoufiLa région possède aussi des sources thermales comme la Fontaine chaude Hammam Essalihine de Khenchela, Hammam el Knif, source de Batna (Kasrou), source de Biskra, source de Guelma (hamam Maskhoutine), Oued Charef dans la wilaya de Souk Ahras.

Dans le Nord-Est, Seybouse est une rivière formée près de Guelma par les oueds de Cheref et Oued Zenati, son bassin est par ailleurs le plus entendu d’Algérie, et ses terres sont considérées comme fertiles, il rejoint la Méditerranée près d'Annaba.

En Kabylie et dans le centre, les cours d'eau de Chabet el Akhra, les gorges de Palestro, la Chiffa et la Soummam sont alimentés par le Chelif.

De plus, l'Algérie possède également de nombreux grands lacs salés. Majoritairement des Chotts et des Sebkhas (de superficie plus petite).

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