Podarcis siculus est une espèce de sauriens de la famille des Lacertidae. En français, il est nommé Lézard des ruines ou Lézard sicilien.
Il existe des variantes (phases) mélanique, en particulier en Croatie.15 à 25 cm, queue comprise.
Cette espèce se rencontre en Catalogne en Espagne, dans le sud de la France, en Suisse, en Italie, en Slovénie, en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, en Serbie, au Monténégro et Turquie.
Elle a été introduite aux États-Unis.
On le trouve dans les forêts tempérées, zones buissonnantes et maquis méditerranéens, prés et prairies tempérées, zones rocheuses, littoraux sableux ou rocheux, terres arables, pâtures artificielles, jardins ruraux et urbains.
Podarcis siculus n'est pas menacé. Il suscite l'intérêt des biologistes en raison de sa variabilité génétique qui lui permet d'évoluer très rapidement. De nouvelles sous-espèces ont été littéralement vues en train d'apparaître dans les îles de la côte dalmate, en Croatie, en moins de 40 générations soit un demi-siècle.
Introduit en 1971 par l'équipe du professeur Eviatar Nevo sur l'île dalmate de Hrid Podmrčaru en mer Adriatique, Podarcis siculus y a été abandonné à lui-même durant plus de trois décennies, l'accès à l'île ayant été interdit par les autorités yougoslaves, puis par les conflits liés à l'éclatement de ce pays. En 2004, une équipe scientifique dirigée par Duncan Irschick et Anthony Herrel a pu revenir sur l'île et a découvert que Podarcis siculus avait évolué en 36 ans, soit environ trente générations, de façon très significative. Le lézard a grandi, sa mâchoire est devenue plus puissante et, surtout, il a changé de régime alimentaire : d'insectivore il est devenu herbivore, et des valves cæcales sont apparues au niveau des intestins, ce qui lui permet de digérer les herbes. Cette découverte confirme que l'évolution est un phénomène biologique concrètement observable.
Selon Reptarium Reptile Database (22 janvier 2016) :