Ouistiti à tête jaune
Le Ouistiti à tête jaune (Callithrix flaviceps) est une espèce de primate de la famille des Callitrichidae qui se rencontre au Brésil.
Di
DiurneUn animal est dit diurne lorsqu'il est actif le jour. On l'oppose au comportement nocturne.Ces comportements sont décrits dans le cadre de la bran...
He
HerbivoreUn phytophage, également désigné comme herbivore, est, dans le domaine de la zoologie, un animal qui se nourrit exclusivement ou presque de plan...
Ar
ArboricoleArboricole désigne ce qui a trait aux arbres. Que ce soit la vie dans les arbres ou bien la culture des arbres, l’arboriculture.
Te
TerrestreTe
TerritorialEn éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de s...
La viviparité est un mode de reproduction dans lequel l'embryon se développe à l'intérieur du corps de l'un de ses parents.
Mo
MonogameLa monogamie, du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n'autorisant à un homme de n'épouser par maria...
Po
PolygynePo
PolyandreSo
SocialDo
DominantUne hiérarchie de dominance est une ordination des relations de dominance et de soumission d'un groupe d'individus particulier. Les hiérarchies d...
No
Non migrateurB
commence avecLe mâle et la femelle sont similaires en taille et en poids. L'adulte mesure entre 18 et 30 cm avec une queue de 17,2 à 40,5 cm. Il pèse entre 230 et 453 g.
Dos marron fortement tacheté de chamois et de rougeâtre. Dessous jaunâtre à orangé. Queue touffue brun sombre annelée de jaune. Tête entièrement jaune ou ochracée (couronne, front, joues et gorge) y compris les oreilles aux toupets courts (2,5 cm).
Cette espèce est endémique au Brésil où elle est présente dans les états d'Espírito Santo et du Minas Gerais. Elle vit dans la forêt Atlantique de montagne et les forêts de plateau jusqu'à 1 200 m d'altitude.
S’associe avec C. geoffroyi. Sympatrique du hurleur brun du sud (Alouatta guariba clamitans), du muriqui du nord (Brachyteles hypoxanthus) et du sapajou noir (Cebus (Sapajus) nigritus).
Quadrupède.
Diurne. Arboricole.
Parcourt chaque jour 883,8 m (Caratinga, d’après A. Guimarães). Fourrage la moitié du temps en dessous de 3 m dans la végétation dense. Budget d’activités (Caratinga) : repos (8,3 %), déplacements (36,7 %), recherche alimentaire (21,3 %), alimentation végétale (7,8 %), alimentation animale (2,2 %) et interactions sociales (23,7 %). Utilise une cinquantaine de dortoirs nocturnes.
9,8 (de 5 à 15), à la Caratinga. 3,4 (de 2 à 5), à Augusto Ruschi.
Au sommet les femelles dominantes puis les mâles et enfin les subordonnés. Les querelles intragroupes restent rares. Si une dominante est renversée, elle pourra rester au sein du groupe et s’occuper des enfants.
Cette espèce pratique le partage de la nourriture, comme le petit singe-lion doré (Leontopithecus rosalia). Dans 85 % des repas observés, les adultes produisent des « appels pour la nourriture » qui encouragent les membres immatures du groupe à venir casser la croûte avec les grands.
Le plus souvent marquage circumgénital, beaucoup plus rarement marquage sternal et encore plus rarement frottement du museau.
Cette espèce se nourrit principalement de champignons (64,8 %) et d'insectes, elle se nourrit également de gomme (6,1 %) et de fruits (3,3 %). Le régime mycophage est assez rare chez les primates et n'est retrouvés que chez 5 espèces de Callitrichidae. Les autres espèces de cette famille se nourrissent principalement de gomme. Les champignons consommés sont des Mycocitrus trouvés sur les tiges des bambous Merostachys. Ces champignons sont riches en sucres et en fibres et pauvre en protéines, comme la gomme consommée par les autres marmosets. Callithrix flaviceps compense le faible taux de protéines apporté par les champignons en se nourrissant d'arthropodes.
Gommivore-frugivore-insectivore. Budget alimentaire (d’après S. Ferrari) : gommes (65,8 %), fruits et graines (14,4 %), insectes (19,8 %, les 2/3 étant des orthoptères). La recherche de gomme occupe toujours plus de la moitié de son temps alimentaire sauf en janvier et février. A. Guimaraes a observé 76 % de gommivorie durant la saison sèche, avec une prédilection pour Anadenanthera peregrina et Acacia paniculata. Cette hyperspécialisation lui permet de trouver son content de glucides hors des périodes de fructification et l’autorise également à coloniser des habitats où les fruits sont rares tout au long de l’année. Utilise une trentaine de plantes, mais essentiellement deux. Durant la saison froide, il réduit son activité et sa température peut baisser de 4 °C durant la nuit. Suit les fourmis légionnaires pour croquer les insectes qui s’enfuient sur son passage. À la Caratinga, il consomme les graines de pasmo hediondo (Siparuna guianensis) et pourrait être le seul callitrichidé à consommer des graines.
La monogamie est le système d'accouplement le plus courant, bien que la polyandrie et la polygynie aient aussi été observés. La période de gestation est de 140 à 150 jours. La femelle donne naissance à 1 à 4 petits (2 en moyenne). Le groupe entier s'occupe des petits pendant un mois.
La femelle connaît un œstrus post-partum qui influence positivement le désir du male d’être auprès de sa compagne, ce qui aurait pour effet de favoriser le transport des enfants par ce dernier.
Déforestation. L’ouistiti le plus menacé. Les fazendas de la région sont petites, séparées les unes des autres et déforestées. Très adaptable : il parvient à survivre dans les îlots de forêt secondaire des propriétés privées.