Gecko géant de madagascar
Le Gecko Géant de Madagascar, Phelsuma madagascariensis, est une espèce de geckos de la famille des Gekkonidae.
Son nom d'espèce, composé de madagascar(i) et du suffixe latin -ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence au lieu de sa découverte.
C'est un gecko arboricole, de coloration principalement vert vif, avec des taches rouges et bleues au milieu du dos, et également un trait entre le museau et l'œil rougeâtre. Il est diurne, et présente donc une pupille ronde et noire. La sous-espèce madagascariensis atteint 240 mm et la sous-espèce boehmei atteint 220 mm.
Cette espèce est endémique de l'Est de Madagascar.
Ce gecko vit dans les arbres de la forêt primaire et les plantations voire les habitations. Ils vivent dans un milieu où le degré d'humidité est très élevé (au moins 80 %). Les températures diurnes vont de 25 à 30 °C durant la journée, et chutent aux alentours de 20 °C la nuit. L'hiver la température chute vers 25 °C le jour et 15 °C la nuit, durant environ deux mois.
Ces geckos sont insectivores qui consomment également des fruits, en léchant les nectars et pollens
Les mâles ont des pores fémoraux (apparaissant sous la forme de petites excroissances marron pâle) très développés sur la face interne des cuisses, et sont en général un peu plus massifs que les femelles. La reproduction débute après la période de repos de l'hiver. Les femelles pondent jusqu'à six fois par an, les œufs incubant environ cinquante jours (la durée pouvant varier selon les conditions climatiques). Les petits font près de 6 cm à la naissance. Leurs couleurs sont très différentes de celles des adultes. Ils sont verts, tigrés de noir et porteurs d'une ligne rouge du museau à l'oreille. Ces jeunes ne mangent pas pendant les deux joursqui suivent leur naissance. La maturité sexuelle apparaît à l'issue de leur première année.
Il y fait l'objet d'un trafic illégal d'animaux pour l'exportation vers d'autres pays, via la Belgique notamment, en dépit des efforts du Réseau Trafic, du Secrétariat de la CITES et du soutien du Fonds de Partenariat pour les Écosystèmes Critiques (Critical Ecosystem Partnership Fund). Les études faites dans le cadre du projet de la convention de Washington « Étude du commerce important » ont montré, au vu du niveau des exportations de certaines espèces malgaches, que « trop souvent les exportations ont été autorisées sans connaissance des impacts éventuels sur la conservation ».