Amblyornis macgregoriae
Le Jardinier de MacGregor (Amblyornis macgregoriae) est une espèce d'oiseaux jardiniers présente dans les forêts de montagne de Nouvelle-Guinée.
Cr
CrépusculaireLes animaux crépusculaires sont ceux qui sont actifs principalement au crépuscule. Cela se distingue des comportements diurnes et nocturnes, où ...
Di
DiurneUn animal est dit diurne lorsqu'il est actif le jour. On l'oppose au comportement nocturne.Ces comportements sont décrits dans le cadre de la bran...
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FrugivoreUn frugivore, appelé aussi carpophage, est un animal qui se nourrit de fruits mûrs. On le dit granivore s'il se nourrit de graines.En français, ...
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HerbivoreUn phytophage, également désigné comme herbivore, est, dans le domaine de la zoologie, un animal qui se nourrit exclusivement ou presque de plan...
Ar
ArboricoleArboricole désigne ce qui a trait aux arbres. Que ce soit la vie dans les arbres ou bien la culture des arbres, l’arboriculture.
Di
DisséminateurEn
Endémique insulaireTe
TerrestreTe
TerritorialEn éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de s...
L'oviparité est une stratégie de reproduction d'une espèce où l'ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite pondu sous la forme d'un ...
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PolygynandrePo
PolygameLa polygamie désigne un régime matrimonial où un individu est lié, au même moment, à plusieurs conjoints. Pour une femme ayant plusieurs homm...
Do
DominantUne hiérarchie de dominance est une ordination des relations de dominance et de soumission d'un groupe d'individus particulier. Les hiérarchies d...
No
Non migrateurM
commence avecIl a une taille moyenne de 26 cm de long, à peu près la taille et la forme d'un merle. Il est brun-olive. Le mâle est orné d'une crête érectile orange jaune, qui est en partie cachée sauf lorsqu'il la montre pendant la parade nuptiale. La femelle est semblable au mâle, mais sans la crête. Il est connu pour imiter les autres oiseaux, les porcs, les chutes d'eau, et même la parole humaine.
Elle s’articule, en trois poches principales, le long de la chaîne centrale, des monts Weyland aux monts Star, de la province d’Enga à la région de Kratke avec une extension dans la péninsule de Huon puis dans les montagnes Owen Stanley dans le sud-est.
L’oiseau jardinier de MacGregor fréquente la forêt primaire mixte incluant des hêtres tropicaux (Nothofagus), plus rarement la forêt moussue et la forêt purement pluviale, en moyennes montagnes, entre 1000 et 3000 m mais surtout entre 1600 et 2300 m. Les aires de parade sont traditionnellement situées, de façon linéaire, sur des versants le long de crêtes boisées et pourvus de nombreux baliveaux et arbres fruitiers. Il semble même qu’en plaçant leur aires de parade à proximité immédiate d’arbres à fruits, les mâles ont un accès direct à leur nourriture et sont en bonne situation pour attirer les femelles qui se nourrissent aussi sur ces arbres (Frith & Frith 2009).
Elle consiste essentiellement en fruits avec un complément de fleurs et de petits animaux (surtout des insectes). Le régime alimentaire des jeunes est similaire avec des fruits et des arthropodes. Sur le mont Missim, environ 95 % des fruits consommés sont de type drupe et baie, ceux de type capsule sont peu prélevés (Frith & Frith 2008, 2009).
Une fois la construction terminée, le mâle se cache en hauteur dans un arbre et lance un double errrshh-weet criard et sonore, rapidement répété, dans le but d’attirer une femelle. Dès l’arrivée de l’une d’elles au mât, il débite une incroyable variété de cris, grognements, grincements, miaulements, bourdonnements, bruits mécaniques et autres sons à effet ventriloque de sorte qu’ils semblent provenir de toutes parts. Après avoir déversé ce torrent de vocalises, il redevient silencieux et rejoint la femelle au pied du mât, semblant jouer à cache-cache avec elle en tournant autour du mât. Cette partie de « cache-cache » semble exciter le mâle car il relève alors sa huppe orangée (Ottaviani 2014).
Le nid est généralement placé dans un pandanus, occasionnellement dans un arbuste ou une fougère arborescente, entre deux et trois mètres de hauteur. Il consiste en une coupe de feuilles, reposant sur une assise de rameaux lâchement entrelacés et comprenant un revêtement intérieur de ramilles et de radicelles. Il contient un œuf blanc crème dont la période d’incubation dure au moins 17 jours (Frith & Frith 2008).
L’espèce n’est pas considérée comme globalement menacée, elle est même plutôt commune à travers son aire et donc classée en « préoccupation mineure » (BirdLife 2013). Frith & Frith (2009) signalent que les huppes des mâles sont encore traditionnellement portées dans les coiffes de chefs de tribus. Ils ont également constaté, en octobre 1999, qu’un certain bûcheronnage suivi d’un défrichement éliminant des arbustes et des baliveaux, dans le secteur de Tari Gap, ont causé l’abandon de quatre sites traditionnels de parade.