Gavia adamsii
Le Plongeon à bec blanc (Gavia adamsii), aussi appelé Plongeon à bec jaune et au Québec Huart à bec blanc ou Huart à bec jaune, est une espèce d'oiseaux de la famille des Gaviidae. C'est le plus grand des gaviidés, bien qu’il ne soit que légèrement plus grand que le Plongeon huard, avec lequel il est souvent confondu.
Di
DiurneUn animal est dit diurne lorsqu'il est actif le jour. On l'oppose au comportement nocturne.Ces comportements sont décrits dans le cadre de la bran...
Ca
CarnivoreUn carnassier ou carnivore est un être vivant dont le régime alimentaire est principalement fondé sur la consommation de chairs ou de tissus d'a...
Pi
PiscivoreNa
NageurTe
TerritorialEn éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de s...
Te
TerrestreGr
GrégaireL'oviparité est une stratégie de reproduction d'une espèce où l'ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite pondu sous la forme d'un ...
Mo
MonogameLa monogamie, du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n'autorisant à un homme de n'épouser par maria...
Mi
MigrateurY
commence avecSa longueur varie de 77 à 90 cm, avec une envergure allant de 124 à 150 cm et une masse moyenne de 5,4 kg.
Les adultes nicheurs ont la tête noire, le ventre blanc et le dos orné d’un dessin en damier noir et blanc. Leurs yeux sont rouges. Le caractère qui le différencie du Plongeon huard est le bec jaunâtre, et non noir, et tenu au-dessus de l’horizontale.
Le plumage internuptial est plus terne et brunâtre. Les joues et la gorge deviennent plus pâles ; le passage entre les zones de plumage clair à celles de plumage sombre se fait graduellement (contrairement au plumage internuptial du Plongeon huard). Le bec devient plus pâle, blanc jaunâtre, les yeux moins rouges et plus bruns.
Le juvénile du 1er hiver ressemble à un adulte en plumage internuptial, mais les plumes du dos présentent un liseré pâle qui confère à l'oiseau un aspect écailleux.
Il niche dans la toundra arctique (Russie, Alaska et Canada), en bordure de lacs et de rivières à faible courant.
Il hiverne en mer, surtout au large des côtes de Norvège et de l’Ouest du Canada mais on peut parfois le rencontrer sur des grands lacs de l’intérieur des terres ou dans la mer Baltique.
Cet oiseau migrateur arrive sur les zones de nidification avant la fonte complète des glaces. Il se nourrit alors dans les zones d'eau libre mais n'hésite pas à plonger sous la glace à la recherche de ses proies.
Des individus erratiques ont été signalés en Europe occidentale et méridionale, comme en Espagne ou en Yougoslavie
Il vole avec le cou tendu. Lorsqu'il nage, il tient généralement le bec un peu relevé.
Cet oiseau est plutôt muet en hiver. Son cri ressemble à un miaulement, ou à une plainte, plus aigüe que celle du plongeon huard. Il émet parfois des cris ressemblant des rires sonores.
Cet oiseau a un comportement très territorial : les couples défendent leur territoire contre les toutes les espèces de plongeons, mais aussi contre les canards plongeurs.
Cette espèce, comme tous les plongeons, capture ses proies sous l’eau ; il est un essentiellement piscivore, mais se nourrit aussi d'invertébrés aquatiques.
Les deux parents prennent soin de l'incubation et de l'alimentation des petits.
Cet oiseau est protégé:
L'UICN place cet oiseau dans la catégorie "préoccupation mineure", et estime sa population mondiale à 22 000 ou 25 000 individus, ce qui est un nombre bien inférieur à ceux estimés pour les autres plongeons. Son aire de répartition est estimée à 1 à 10 millions de km².
De même, l'Agence européenne pour l'environnement a classé cette espèce dans la catégorie "sécurisée".
Birdlife international estime la population européenne à 500 individus hivernants, principalement près des côtes norvégiennes. La population hivernante semble stable.