Sittelle torchepot
Royaume
Phylum
Classe
Commande
Famille
Genre
ESPÈCES
Sitta europaea
Taille de la population
10-500 Mlnlnn
Durée de vie
2-12 years
Poids
17-28
0.6-1
goz
g oz 
Longueur
14
6
cminch
cm inch 
Envergure
22.5-27
8.9-10.6
cminch
cm inch 

Sitta europaea

La Sittelle torchepot (Sitta europaea) est une espèce de passereaux de la famille des Sittidae. C'est une sittelle de taille moyenne, mesurant 14 cm de longueur. Comme les autres sittelles, c'est un oiseau trapu à la queue courte et au long bec. Les parties supérieures sont bleu-gris, les parties inférieures de couleurs très variables selon la géographie, et peuvent être blanc pur ou roux jaunâtre, avec ou sans zone pâle sur la joue. L'oiseau a également un trait oculaire noir, et présente un certain dimorphisme sexuel, le mâle ayant des couleurs plus prononcées que la femelle. C'est un oiseau bruyant, au répertoire varié, émettant divers types de chants, en vuih, vuih, vuih, vuih… et, en cas d'excitation ou d'alerte, de longues séries de cris sonores en tuit répétés rapidement. Comme les autres membres de son genre, c'est un oiseau très agile qui escalade les arbres avec facilité, descendant parfois le long des troncs d'arbres tête la première.

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Ce passereau se nourrit principalement d'insectes, notamment de chenilles et de coléoptères qu'il trouve sur les troncs et les branches des arbres. En automne et en hiver, son régime est complété de fruits secs et de graines. L'espèce visite volontiers les mangeoires à oiseaux. Cette sittelle fait souvent des réserves de nourriture, en cachant, par exemple, des graines dans l'écorce des arbres. La Sittelle torchepot vit en couples territoriaux en période de reproduction. Le couple fait son nid dans un trou d'arbre, souvent un ancien nid de pic, ou parfois dans une cavité naturelle. Si l'entrée est trop large, la femelle en maçonne l'entrée avec de la boue, pratique qui lui vaut son nom de « torchepot ». La ponte compte six à neuf œufs blancs, tachés de brun. La femelle couve seule durant deux semaines ou davantage, étant alors nourrie par le mâle. Après l'éclosion, les deux parents alimentent les jeunes, presque exclusivement d'insectes, et n'élèvent généralement qu'une couvée par an. En dehors de la saison de reproduction, c'est une espèce très sociable qui se joint volontiers à des volées mixtes d'alimentation. Son principal prédateur naturel est l'Épervier d'Europe (Accipiter nisus).

La Sittelle torchepot peuple toute l'Eurasie tempérée et quelques localités des montagnes marocaines. Ses habitats privilégiés sont les forêts mixtes ou de feuillus avec de grands et vieux arbres, notamment des chênes, mais on l'observe aussi communément dans les parcs et les grands jardins. Elle vit jusqu'à 1 500 mètres d'altitude en Europe et Asie tempérées. Si le Congrès ornithologique international reconnaît quinze sous-espèces, on en distingue parfois jusqu'à plus de vingt. Elles peuvent être classées en trois groupes ; les oiseaux de l'Ouest de l'aire de répartition ont les parties inférieures orange chamoisé avec la gorge blanche, ceux du Nord de l'Europe et jusqu'en Russie ont les parties inférieures blanches et ceux encore plus à l'est sont similaires aux ouest-européens, sans la gorge blanche. La Sittelle de Sibérie (S. arctica), est parfois reconnue comme espèce proche mais distincte, ou parfois considérée comme sous-espèce de S. europaea. La Sittelle torchepot jouit d'une aire de répartition extrêmement vaste et ses effectifs importants sont globalement stables ; l'Union internationale pour la conservation de la nature considère donc cet oiseau comme de « préoccupation mineure ».

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Apparence

La Sittelle torchepot est une sittelle de taille moyenne, le mâle adulte de la sous-espèce type S. e. europaea mesurant 14 cm de long pour une envergure de 22,5-27 cm, et un poids de 17-28 g.

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Les parties supérieures sont bleu-gris, la tête porte un trait oculaire noir. Chez la sous-espèce nominale, la gorge et les parties inférieures sont blanches mais sont, selon le sexe et la sous-espèce, plus ou moins claires et teintées de chamois. Les flancs et le bas-ventre sont rouge orangé, avec des taches blanches sur les sous-caudales. Les différentes sous-espèces a ventre blanc se distinguent souvent par des nuances de teinte des flancs et des parties inférieures. S. e. caesia, la plus répandue des sous-espèces occidentales, a les parties inférieures chamois orangé et une gorge et des joues blanches. Les autres sous-espèces de l'Ouest de l'Europe diffèrent par les tons précis de leurs parties inférieures, quand les formes du Sud-Est présentent un front et un sourcil blancs. S. e. sinensis et S. e. formosana, respectivement de Chine et de Taïwan, ont des parties inférieures entièrement chamoisées, sans la gorge blanche.

Le jeune ressemble à la femelle, mais son plumage est plus terne et ses pattes plus pâles. Il est possible de déterminer avec certitude qu'un jeune est femelle lorsqu'il est âgé de 12 jours par ses flancs plus pâles et plus chamoisés, ou, chez certaines sous-espèces à poitrine blanche, par l'aspect plus crémeux de ses parties supérieures. Les juvéniles prêts à l'envol ont une mue de quelques-unes de leur couvertures alaires à l'âge de huit semaines.

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Vidéo

Distribution

Géographie

Les zones de reproduction de la Sittelle torchepot s'étendent dans l'hémisphère nord, à travers toute l'Eurasie tempérée, depuis la Grande-Bretagne (mais pas l'Irlande) jusqu'au Japon. Elle vit entre les isothermes de juillet de 16 et 20 °C, sans dépasser au nord le 64e parallèle dans l'Ouest de la Russie et le 69e parallèle en Sibérie, là où la Sittelle de Sibérie (S. arctica) se rencontre aussi. En Russie également, elle se rencontre dans le Sud jusqu'aux alentours des 54e-55e parallèles, et également dans le Nord du Kazakhstan et de la Mongolie. En Europe, elle niche jusqu'aux côtes de la Méditerranée dans le Sud, mais pas sur les îles mésogéennes à l'exception de la Sicile. Elle peuple également quelques localités du Rif marocain et certaines zones côtières ou montagneuses du Proche-Orient. Dans l'Est, elle vit dans une majeure partie de la Chine orientale, sur Taïwan et en Corée. Elle est erratique au Liban, sur les îles Anglo-Normandes et S. e. europaea a été signalée plusieurs fois en Finlande qui abrite normalement la sous-espèce S. e. asiatica.

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La Sittelle torchepot privilégie les vieilles forêts, avec de grands et vieux arbres, qui lui fournissent à la fois une nourriture abondante et des cavités pour nicher. En Europe, on la trouve plutôt dans les forêts mixtes ou de feuillus, et notamment celles contenant du chêne (Quercus). Cette espèce peut également vivre dans les parcs, les vieux vergers et autres endroits boisés tant que ceux-ci offrent une parcelle d'un hectare au moins d'habitat adapté. En montagne, la Sittelle torchepot peut peupler les forêts d'épicéas et de pins, et les pins sont également l'habitat privilégié sur Taïwan. Dans la majeure partie de la Russie, les conifères sont utilisés pour nicher, mais les densités de population sont relativement basses. Au Maroc, l'espèce niche dans les chênes, les Cèdres de l'Atlas (Cedrus atlantica) et les sapins (Abies). Parmi les habitats moins courants, on compte les genévriers nains (Juniper) en Mongolie et des milieux rocailleux dans quelques zones du Sud de la Sibérie. La Sittelle torchepot est avant tout un oiseau de plaine dans le Nord de son aire de répartition, mais se trouve jusqu'à la limite des arbres en Suisse, à 1 200 m ou plus haut encore, et se reproduit même parfois à 1 800-2 100 m en Autriche. Elle niche à des altitudes équivalentes dans les montagnes de Turquie, du Moyen-Orient et d'Asie centrale. Cette espèce est, en revanche, principalement montagnarde dans le Sud du Japon et à Taïwan où elle vit respectivement entre 760 et 2 100 m et entre 800 et 3 300 m). Dans le Sud de la Chine, elle se trouve essentiellement à de basses altitudes, les montagnes étant occupées par la Sittelle des Naga (S. nagaensis).

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Sittelle torchepot carte des habitats

Zones climatiques

Sittelle torchepot carte des habitats

Habitudes et mode de vie

Les adultes connaissent une mue post-nuptiale complète qui s'effectue en près de 80 jours, entre fin mai et fin septembre. En Sibérie, cette mue est plus rapide et a lieu de juin à mi-septembre.

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En vol, l'apparence de l'oiseau est caractéristique, avec une tête pointue, des ailes arrondies et une queue courte et carrée. Le vol est rapide et généralement de courte durée, et la sittelle referme ses ailes entre deux battements.

La Sittelle torchepot est un oiseau aux cris sonores, qu'on entend à longueur d'année ; elle est souvent d'abord repérée à sa voix. Son répertoire est varié, et comprend un simple zit aigu ou ziit plus étiré lorsque l'oiseau est en quête de nourriture, « un tuit énergique, très sonore, ou tchuit vaguement montant, souvent répété en groupes brefs avec de courtes pauses » si l'oiseau est excité ou en guise de cri d'alarme. Le chant est variable, mais toujours sonore et constitué d'une lente série de sifflements clairs, légèrement modulés,. Ils peuvent être montants en « vuih, vuih, vuih, vuih…, ou descendants viiu, viiu, viiu, viiu…, ou en trille rapide, vivivivivivivi… à sonorité claire »,. Quelques sonagrammes de cris et de chants de la Sittelle de Sibérie (S. arctica) sont publiés en 1996, et la voix est décrite comme « différant nettement » de celle de la torchepot, mais sans précision supplémentaire,.

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Comportement saisonnier
Appel d'oiseau

Régime et nutrition

La Sittelle torchepot se nourrit surtout d'insectes, notamment de chenilles et de coléoptères. En automne et en hiver, elle complète son régime alimentaire de fruits à coque et de graines, et notamment de noisettes et de faînes. Les parents nourrissent principalement leurs jeunes d'insectes et de peu de graines. L'oiseau trouve sa nourriture le long des troncs d'arbre et des branches, mais les petits rameaux sont aussi prospectés et la nourriture peut être trouvée au sol, notamment en dehors de la saison de reproduction. Comme toutes les sittelles, elle peut descendre des troncs la tête la première, ou y grimper. Certaines proies sont attrapées en vol, et la sittelle peut arracher des bouts d'écorce pour attraper des insectes, bien qu'elle ne puisse pas excaver dans le bois sain comme le ferait un pic. Les couples peuvent se mêler à des volées mixtes d'alimentation, si l'une passe près de leur territoire. La Sittelle torchepot vient aux mangeoires et se montre alors agressive, repoussant les autres espèces d'oiseaux. Elle peut aussi visiter les tables et consommer de la graisse, du beurre, du fromage ou du pain,. On l'a même observée dans un abattoir emporter des abats. Elle coince les grosses noix et les gros insectes dans l'écorce pour les écraser à l'aide de son solide bec. Une observation publiée en 2018 rapporte l'utilisation par la Sittelle torchepot d'un outil, en l'occurrence un petit morceau de bois, pour soulever les écorces à la recherche de nourriture dans un parc au Royaume-Uni. Ce type de comportement n'avait alors été observé que chez certaines espèces de sittelles d'Amérique du Nord.

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La Sittelle torchepot fait des réserves de nourriture tout au long de l'année mais surtout en automne. Elle coince des graines dans l'écorce des arbres, parfois dans des murs ou au sol, et les cache à l'aide de lichen, de mousse ou de morceaux d'écorces. Les populations de Sibérie cachent des graines de Pin nain de Sibérie (Pinus pumila), parfois assez pour durer toute une année. La Sittelle torchepot peut aussi cacher du pain, ainsi que des chenilles ou d'autres larves après les avoir martelées du bec pour les immobiliser. Ces réserves sont une stratégie de long terme, et sont utilisées par temps froid, quand la nourriture se fait rare, jusqu'à trois mois après la cache. Les oiseaux utilisant des réserves ont une meilleure survie que les autres. On a observé que les oiseaux évitaient d'utiliser leurs cachettes dans des conditions relativement bénignes, préférant les réserver pour les périodes les plus rudes. Certaines de ses réserves n'ayant pas été consommées, il arrive que des tournesols ou des noisetiers se mettent à pousser sur des murs fendus ou sur l'écorce d'un arbre. Les productions de fruits par les frênes sont très variables d'une année sur l'autre, et là où cet arbre représente une importante source de nourriture, le taux de survie des adultes n'est pas affecté lors des mauvaises saisons, alors que le nombre de juvéniles chute en automne, ceux-ci mourant de faim ou d'épuisement à force de se déplacer. Des tendances similaires ont été observées là où le noisetier est l'espèce prédominante.

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Habitudes d’accouplement

COMPORTEMENT D’ACCOUPLEMENT

La Sittelle torchepot est monogame, et le couple occupe généralement son territoire à l'année. Celui-ci couvre deux à dix hectares en Europe, mais jusqu'à 30,2 ha en moyenne dans les forêts de conifères de Sibérie, habitat sub-optimal. Le mâle chante pour défendre son territoire et pour attirer une partenaire. Les deux membres du couple exécutent une parade nuptiale, comptant un vol léger et tremblotant, et le mâle fait également des vols en cercle avec la queue étalée et la tête relevée, et nourrit la femelle. Malgré l'appariement à vie, des recherches génétiques effectuées en Allemagne ont montré qu'au moins 10 % des jeunes sont issus d'autres mâles, généralement de territoires adjacents.

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Le nid est placé dans le trou d'un arbre, généralement un ancien nid de pic, mais parfois d'origine naturelle. Le nid est situé entre deux et vingt mètres du sol. Parfois, la femelle élargit l'entrée d'un trou existant dans le bois pourri. Si au contraire l'entrée est trop large, elle est maçonnée avec de la boue, de l'argile ou parfois de la bouse pour la réduire, pratique qui vaut à l'oiseau son nom de « torchepot ». Les nids aux entrées plus étroites sont moins victimes des prédateurs et ont donc un plus grand succès reproducteur. Localement, une entrée étroite peut aussi éviter que des Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) s'approprient le nid,. L'intérieur du nid est grand, avec une épaisse couche d'écorce de pins et divers copeaux de bois, parfois d'autres débris secs de végétaux en son fond, dans lesquels les adultes enfoncent les œufs ou les petits oisillons quand ils quittent le nid afin de limiter leur prédation. La femelle réalise l'essentiel de la construction, et maçonne souvent l'intérieur aussi. Cette tâche lui prend jusqu'à quatre semaines, et le nid est souvent réutilisé d'une année sur l'autre.

La femelle pond les œufs entre avril et juillet. La ponte compte généralement six à neuf œufs, bien qu'il puisse y en avoir jusqu'à treize. Ils mesurent en moyenne 19,5 × 14,4 mm pour S. e. caesia et pèsent 2,3 g dont 6 % de coquille. Ils sont blancs et tachetés de brun. La couvaison dure entre 13 et 18 jours, et est réalisée par la femelle seule, nourrie par le mâle. Les oisillons sont nidicoles et sont nourris par les deux parents. Ils sont prêts à l'envol à l'âge de 20-26 jours mais continuent à être alimentés par les adultes jusqu'à leur indépendance pendant huit à quatorze jours de plus. Il y a généralement une seule ponte par an, exceptionnellement deux,. La Sittelle torchepot est plus réticente à utiliser les nichoirs artificiels que les autres oiseaux nichant dans des cavités. Quand elle le fait, le nombre d'œufs et de jeunes à l'envol est plus élevé dans les grands nichoirs, alors qu'il ne sont pas liés à la taille de la cavité dans les emplacements de nidification naturels. La sédentarité de cette espèce implique que les jeunes ne peuvent établir leur propre territoire qu'en trouvant un territoire inoccupé ou en remplaçant un adulte mort. En Europe, les jeunes se déplacent toujours vers un nouveau territoire, alors qu'en Sibérie, où les territoires sont beaucoup plus vastes, la plupart vivent dans le territoire d'adultes. Le taux de survie annuel (la proportion d'individus passant l'année) est de 42-47 % en Suède, 51-59 % en Belgique et 67 % en Sibérie. L'espérance de vie de cette sittelle est de deux ans mais le record pour un oiseau sauvage est de 12 ans et 11 mois, au Royaume-Uni, et un individu suisse a vécu 10 ans et 6 mois.

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Population

Menaces démographiques

La Sittelle torchepot est largement répandue, son aire de répartition connue étant proche de 23 300 000 km2 et couvrant une grande partie des habitats disponibles et adaptés,. On estime qu'il existe en Europe de 22,5 à 57 millions d'individus, soit une population totale comptant entre 45,9 et 228 millions d'individus, les effectifs étant globalement stables. La Chine, Taïwan, la Corée, le Japon et la Russie comptent au moins chacun entre 10 000 et 100 000 couples reproducteurs. Pour ces raisons, l'espèce est considérée comme de « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature. C'est une espèce commune sur l'essentiel de son aire de répartition, bien que les densités soient plus faibles le plus au nord et dans les forêts de conifères. Les effectifs de Sibérie fluctuent selon les disponibilités de pommes de pin. Lors des dernières décennies, la Sittelle torchepot a colonisé l'Écosse et les Pays-Bas, et a augmenté sa distribution au pays de Galles, dans le Nord de l'Angleterre, en Norvège et dans le Haut Atlas. S. e. asiatica se reproduit parfois en Finlande et dans le Nord de la Suède au gré d'irruptions. Sa dépendance aux gros arbres peut causer des déclins locaux en cas de destruction ou de fragmentation de vieux boisements. Une étude de 2009 a essayé de prédire l'impact que pourront avoir les changements climatiques sur la répartition de plusieurs espèces de sittelles en Asie, en modélisant deux scénarios ; la Sittelle torchepot pourrait voir sa distribution diminuer de 64,7 à 64,8 %.

Références

1. Sittelle torchepot article sur Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Sittelle_torchepot
2. Sittelle torchepot sur le site de la Liste Rouge de l'UICN - https://www.iucnredlist.org/species/103879804/132199203
3. Xeno-canto le chant des oiseaux - https://xeno-canto.org/707700

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