Turdus philomelos
La Grive musicienne (Turdus philomelos) est une espèce de passereaux de la famille des Turdidés.
Di
DiurneUn animal est dit diurne lorsqu'il est actif le jour. On l'oppose au comportement nocturne.Ces comportements sont décrits dans le cadre de la bran...
Om
OmnivoreUne espèce est dite omnivore — du latin omni et vorare — quand son appareil digestif lui permet d'absorber des aliments d'origines végétale et a...
Ar
ArboricoleArboricole désigne ce qui a trait aux arbres. Que ce soit la vie dans les arbres ou bien la culture des arbres, l’arboriculture.
Te
TerrestreOv
OviparesL'oviparité est une stratégie de reproduction d'une espèce où l'ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite pondu sous la forme d'un ...
Te
TerritorialEn éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de s...
Gr
GrégaireNi
NidicoleMo
MonogameLa monogamie, du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n'autorisant à un homme de n'épouser par maria...
Gé
Généralement solitaireMi
MigrateurS
commence avecPetite grive marron sur la partie supérieure et blanc-beige sur la partie inférieure, avec des taches foncés sur la poitrine et le ventre. Les jeunes sont plus roux que les adultes et ont le dessus tacheté de jaune et de brun. Les deux sexes sont identiques.
L'identification de la Grive musicienne peut être faite en regardant le dessous de l'aile lorsqu'elle est en vol ; dans le cas de la Grive musicienne cette zone est orangée ; alors que dans le cas de la Grive mauvis, elle est rouge ; dans le cas de la Grive draine et de la Grive litorne la zone est blanche.
D'une longueur de 22 cm à l'âge adulte, la Grive musicienne a une envergure de 33 à 36 cm pour une masse de 65 à 90 g.
Cette espèce a une espérance de vie de 10 ans en moyenne, mais peut atteindre les 14 ans.
Moins sociale que la Grive mauvis, la Grive musicienne se rencontre dans les sous-bois, les bosquets, les grands jardins, les haies et les parcs urbains. Elle vit le plus souvent à l'ombre des ramures.
Plutôt solitaire et discrète en général, la Grive musicienne vit le plus souvent seule ou en couple, sauf durant l'hiver pendant lequel elle se joint aux bandes de grives mauvis. Elle vole souvent au ras du sol sur de courtes distances cherchant à se cacher rapidement. Par contre, en migration, elle a un vol direct et puissant.
Le chant de la Grive musicienne est très complexe : un motif simple, sifflé trois ou quatre fois, puis un autre et encore un autre, avec parfois des imitations du chant d'autres espèces : « Pii-èh pii-èh pii-èh » puis « Kvièt kvièt » suivi de « Pii-èh pii-èh pii-èh », « Trruy trruy trruy, codidio codidio ». Pour corser le tout, la Grive musicienne imite très bien la fauvette des jardins et d'autres encore. Il faut écouter attentivement l'imitation pour détecter une pause ou un son anormal qui désigne alors la grive.
La Grive musicienne est une migratrice partielle nocturne, cette espèce quitte les sites de reproduction en août puis migre vers le Midi et le sud de l'Europe de la mi-septembre à novembre. Toutefois, certaines populations d'Europe occidentale sont sédentaires, ne se déplaçant que si elles sont chassés par de longues périodes de gel et d'enneigement. Les retours s'échelonnent de mars à mai.
La Grive musicienne se nourrit de vers, de limaces, chenilles ou escargots, ainsi que de baies ou autres fruits.
La Grive musicienne recherche son alimentation principalement au sol. Friande d'escargots, elle a pour habitude de se servir d'une pierre comme enclume afin d'y casser leur coquille. Ce comportement lui est propre et n'est pas partagé par les autres espèces de Grives. Elle présente un exemple d'utilisation d'outil par un animal.
Les Grives musiciennes passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale et occidentale. En mars, les mâles reviennent les premiers et établissent leur territoire. Quelques jours après, arrivent les femelles qui choisissent un partenaire. En avril, le couple installe le nid dans un buisson, dans le lierres, sur une souche ou autres à une hauteur variant entre 1m et 4m.
Puis la femelle construit un nid en forme de coupe, avec des tiges, de l'herbes, des mousses et des brindilles entrelacées et autres matériaux à sa disposition. Ce nid est facilement reconnaissable : le fond est lisse, recouvert d'un torchis séché constitué d'argile, de boue, de limon et de salive.
La femelle y pondra de 3 à 6 œufs bleutés, parsemés de taches sombres. Elle les couvera durant 12 à 14 jours. Les oisillons sont nidicoles, et sont donc nourris au nid par les parents pendant 2 semaines, puis iront à terre où les parents continueront à les alimenter durant 2 à 3 semaines. Cependant, la mère ne s'occupe que de 3 petits ; si elle en a plus, elle chasse les oisillons en dehors du nid et ne s'occupe plus d'eux. Le couple peut faire 2 ou 3 nichés annuelles.
Il existe des variétés (brune, albinos ou satinée), issues d'élevage, et considérées comme étant un animal domestique en droit français. Les autres formes de cet oiseau relèvent donc de la législation concernant les animaux sauvages.